samedi 31 octobre 2015

Mes cheveux, Anne Percin, et moi

Enfin, nous avons fini par trouver la boutique tant désirée : celle d'un coiffeur-perruquier. (...) Dans la boutique, pendant que je faisais transformer ma coupe Prison Break en quelque chose de plus sexy, ma mère s'amusait comme une petite folle avec des perruques hallucinantes, (...) certaines en cheveux synthétiques, assez basiques et portant la mention "Remboursé par la Sécurité Sociale", d'autres en vrais cheveux, lavables et naturels, qui coûtaient un bras. 
- Des vrais cheveux? Euh... Ça veut dire qu'on les a coupés à quelqu'un ? ai-je demandé avec un certain dégoût. (J'avais même l'air de me retenir de vomir, comme mon reflet dans le miroir du coiffeur en témoignait.) 
- C'est un commerce florissant, en Inde, a précisé la coiffeuse. On les décolore et on en fait ce qu'on veut. 
Lu dans Ma mère, le crabe et moi, aux pages 84 et 85. Anne Percin, Rouergue 2015. 
Pourquoi ne pas offrir ses cheveux à celles qui les perdent ? 
Pourquoi ne pas offrir un morceau de féminité ? 
Pourquoi ce passage m'a-t-il particulièrement marqué ? 

Parce que j'ai offert 20cm de mes cheveux ...
Pour en savoir plus, 
Pour ceux qui ont 20 cm ou plus de cheveux à offrir, 
Pour en parler autour de vous, 
N'hésitez pas à partager le lien de Coupe d'éclat  et à découvrir ce beau reportage De mèche contre le cancer sur l'association Think Pink et son action Coupe d'éclat --> ICI
À l'occasion de cette coupe, j'avais demandé à DemiSel de me confectionner une barrette rose. Plus légère de 20 cm de cheveux, j'ai (re)lu le roman d'Anne Percin, Ma mère, le crabe et moi, déjà découvert dans sa première version dans le magazine Je bouquine (C'était ICI.) 

Quatrième de couverture: 
"J'aurais préféré que ma mère me dise: "Tu sais, je crève de trouille et je ne peux rien te promettre." Ou bien qu'elle pleure franchement, à gros bouillons. Oui, qu'elle pleure ! Au lieu d'afficher ce sourire de façade. Le sourire "tout-va-bien-je-gère." 
J'aurai voulu qu'elle crie, qu'elle hurle, qu'elle se roule par terre en tapant des pieds, qu'elle fasse un truc pas calculé du tout, un truc qu'on ne voit pas dans les séries françaises à la télé, un truc pas bien élevé, pas conseillé par le guide J'élève mon ado, toute seule, au chapitre "Comment lui annoncer votre cancer?"
Entre Rires et larmes, Tania nous raconte six mois de complicité avec sa mère malade, mais aussi les nouveaux défis qu'elle s'est lancés: devenir championne de cross.... et tomber amoureuse.
Le roman est amplifié, étoffé de morceaux de vie, de cette relation entre mère et fille, de cette solitude d'adolescente. Le sujet est grave, mais pas dramatique, Anne Percin, avec son écriture dynamique, pleine d'humour (un peu grinçant des adolescents) réussit à aborder cette situation de manière réaliste sans tomber dans le pathétique. 


Un roman que je vous avais déjà conseillé après la lecture du Je Bouquine, vu que cette version 2.0 est encore mieux, je ne peux que vous encourager à découvrir cette auteur avec ce roman, qui fut un coup de coeur pour moi. 

mercredi 14 octobre 2015

Des fleurs roses pour ce Mercredi en images

Des fleurs offertes ce mercredi ... 
Un bouquet qui fait plaisir, très plaisir ...

Dédicace à un chevalier et à une brunette à la dent de vampire
Dédicace aussi à Chantal, Véronique, Marie-France, Ophelie, Dominique


mardi 13 octobre 2015

Des parents à l'école et du ROSE pour ce mois d'octobre

Il y a toute une pile de livres lus, qui attendent que je parle d'eux à côté de mon bureau,
Mais il y avait ces deux-là, que je trouvais adéquates pour ce mois d'Octobre.
Un mois d'Octobre Rose pour promouvoir l'informations sur le cancer du sein.

C'est décidé la semaine sera ROSE
Pourquoi du rose justement pour ces deux livres, dans lesquels il n'est question ni de cancer, ni de sein? ... Ça ... Mystère ! Auteurs différents, éditeurs différents, un roman et album, mais une couleur de couverture commune, ainsi qu'une date de parution commune, septembre 2015, et un sujet commun, pour ces deux jeunes filles habillées de rouge : un ou les deux parents se retrouvent à l'école avec elles

En petite section de Maternelle, on ne sait pas trop ce qu'est l'école, on a peur, on aimerait tellement que sa maman reste plutôt que de repartir !  
Au collège, on sait trop bien ce qu'est l'école, on en a marre, et on aimerait bien les voir les parents à l'école à subir ces journées de labeur !

Voeu exaucé pour les deux fillettes, et ça a le mérite de les faire changer d'avis. L'école n'est pas faite pour les parents ... 
Dans Maman à l'école, le grotesque de la situation est mis en avant par les illustrations. Les jambes de la Maman ne passent pas sous la table, elle chante fort, il lui fait une chaise par fesse à la cantine ... Un album drôle pour évoquer une situation qui en fait pleurer plus d'un au mois de septembre. 

Dans Mes parents sont dans ma classe, il s'avère utile d'avoir ses parents pas loin, même s'ils ont été rajeunis au stade de collégien, lorsque la prof fait un malaise et qu'il est nécessaire de savoir conduire. Par contre quand ils commencent à s'intéresser à nos histoires de coeur, on préférerait qu'ils soient ailleurs. 

Autre point commun pour ces deux ouvrages, je vous les recommande sans hésitation. Ils sont drôles et parleront à tous les lecteurs (dès 9 ans pour le roman).

Les références de ces ouvrages: 
Maman à l'école d'Éric Veillé et Pauline Martin, Actes Sud Junior

Mes parents sont dans ma classe de Luc Blanvillain, L'école des Loisirs, coll. Neuf
Quatrième de couverture: 
Hier soir encore, je disposais de parents normaux, tous deux âgés de 36 ans. Ce matin, à mon réveil, ils en avaient 11. Bien sûr, quand j'ai vu ces deux enfants à mon chevet, dans des pyjamas trop grands, je n'ai pas compris tout de suite. D'ailleurs, c'était l'heure de se préparer pour le collège ... Le collège ! J'ai deviné que tout partait de là. Depuis le début de l'année scolaire, je détestais la sixième. Et mes parents, au lieu de me comprendre et de trouver une solution simple - m'offrir un tout du monde, par exemple -, répétaient à l'envi qu'ils adoreraient avoir mon âge. Moi, je répondais invariablement: "J'aimerais vous voir à ma place." Apparemment, mon voeu a été exaucé...

mardi 6 octobre 2015

À part ça ... Ça va ! Mais le blog attendra !

 Un mercredi en images, très enrhumé, sans assez de force pour relancer le blog après les vacances. 
Bonne lecture à tous, à la semaine prochaine.