dimanche 31 juillet 2011

Le dimanche, je relis: Rossmore Avenue

 Le dimanche, je relis *8*


Pour ce blog, il y a en coulisses, un onglet "Statistiques". A l'heure où j'écris ce post, le message comptabilisant le plus de "lecteurs" est celui de Rossmore Avenue de Vanessa Caffin. C'est étrange, et aussi un peu frustrant car ce livre ne fait pas partie de mes préférés. Et pourtant, je ne sais pas pourquoi, il est le Top 1 des messages de ce blog, et ça depuis le jour de sa publication. 
Il a été suivi de plusieurs commentaires, certains évoquant Chroniques de San Francisco de Armistead Maupin. Leurs lectures sont trop lointaines pour vous livrer une critique digne de ce nom, mais je voulais les évoquer lors de ce Dimanche, je relis, en vous proposant la couverture et le quatrième de couverture de l'édition que je possède, et peut être vous inciter à les lire.


San Francisco et sa fameuse baie, ses tramways cahotant dans les rues en pente, son pont du Golden Gate, compte désormais un monument de plus : le 28, Barbary Lane, une pension de famille tenue par la pittoresque Anna Madrigal qui materne ses locataires avec une inépuisable gentillesse. Et ils en ont tous bien besoin, car "s'il ne pleut jamais en Californie, les larmes en revanche peuvent y couler à flots". Ils le savent bien, Mary Ann, venue de Cleveland dans cette ville qui a le don de décoincer les gens, Mona qui vient de perdre son emploi, Michael qui cherche vainement l'homme de sa vie... Né en 1944 à Washington DC, Armistead Maupin vit à San Francisco depuis 1971. C'est dans un quotidien, le San Francisco Chronicle, qu'en 1976 il a commencé à publier ses chroniques réunies plus tard en six volumes qui ont connu un succès immédiat. Parce que cette comédie humaine, pleine d'humour et de fantaisie, est surtout un plaidoyer contre l'hypocrisie et pour le respect des différences.



Rossmore Avenue de Vanessa Caffin
Belfond, 2011.

Lily Brochant s’est installée il y a dix ans à Los Angeles, où elle a suivi un amour de passage. Allergique à l’inculture américaine, elle se débat au milieu du vernis californien, décidée à imposer un ton résolument irrévérencieux et parisien, bien intriguant pour la communauté du 500, Rossmore Avnue, le petit immeuble chic et vieille Angleterre de Hancock Park où elle a posé ses valises.
Reine du shiatsu auprès d’une clientèle fortunée, elle se jette sur le pouls de ses voisins pour mieux traquer leurs manques affectifs : Jane, malmenée par un fils hyperactif et déterminée à démasquer les infidélités de son mari ; Georges, un Français sexagénaire inconsolable depuis le décès de sa femme, parti à L.A. dans l’espoir de rencontrer son idole, Sylvie Vartan ; Luke, peintre dépressif en mal d’inspiration ; et Cora, concierge latino mélancolique rêvant de fuir en Norvège. Mais quand le mari de Cora est retrouvé mort dans les poubelles et qu’un natif de L.A. se met à courtiser Lily à la française, la vie prend des tours inattendus au 500, Rossmore Avenue…


Je relis ce quatrième de couverture pour la rédaction de ma chronique, je me rends compte qu’il dit tout, qu’il ne laisse pas beaucoup de surprise au lecteur, car il n’y a pas grand-chose d’autre dans le livre. L’histoire est intéressante mais comme le dit le petit encart qui suit la présentation du roman « Une comédie délurée et subtile, dans l’esprit des Chroniques de San Francisco », il y a beaucoup de ressemblances avec les Chroniques dans ce roman. L’éditeur propose lui-même la comparaison, et peut être n’aurait-il pas du, car j’ai comparé. Et le livre de Vanessa Caffin est nettement moins dense et riche en événements.
L’intrigue se déroule sur un mois et demi environ, ce qui n’est pas très long. Pendant cette période, la vie des habitants de l’immeuble de Lily est chamboulée, mais à la limite de l’exagération. Comment est-ce possible ? Un peu, je suis d’accord, mais là on tombe dans l’accumulation de clichés. Ou alors je n’observe pas assez bien ce qui se passe dans mon immeuble !
L’histoire est bien. Il y a de bonnes idées. Les personnages sont bien présentés. Mais… mais… mais…. Il y a toujours un mais, quand les observations positives sur ce livre me viennent à l’esprit. Je n’écris pas de livre, je n’aurai pas la prétention de dire à l’auteure ce qui manque à son livre. Par contre, je suis lectrice et j’aimerai évoquer ce qui m’a manqué lors de la lecture de ce livre. (Attention, si vous allez l’intention de lire ce livre, je vais révéler quelques éléments de l’intrigue)
Moins de précipitation dans les événements. Par exemple, Jane qui en deux semaines, découvre (alors que c’est une évidence pour tout le monde) que son mari la trompe, s’arrange pour savoir qui est sa maîtresse, lui fait ses valises, hésite pendant quatre soirs, le laisse dormir devant la porte, le met finalement dehors, décide d’aller tous les dimanches à la messe pour calmer son fils hyperactif ( !!), rencontre plusieurs fois le voisin dans l’ascenseur, devient la muse et la maîtresse de ce voisin, qui est un peintre retrouvant miraculeusement l’inspiration. Tout ça en deux semaines. Pffiouuuu…. Pourquoi ne pas prendre plus de temps, et étaler l’intrigue sur un plus long laps de temps ?
Un peu plus d’approfondissement des personnages. Lily, qui est sensée être une parisienne typique avec ses coups de gueule, mérite qu’on s’attarde un peu plus sur elle. Pas quatre cents pages, mais le passage rapide sur les French Thursdays et l’épisode où elle ne désire parler à personne, ressemblent plus à des petites touches descriptives, qu’à la description approfondie d’un personnage avec une réelle personnalité bien définie par l’auteur.
Heureusement, je connais les Chroniques de San Francisco, sans ça ce roman seul ne m’aurait pas apporté assez d’éléments pour planter le décor et l’ambiance de L.A, et de cet immeuble qui semble tendre parfois vers une grosse colocation.
Un peu déçue par ce roman, que j’avais hâte de lire (d’ailleurs la couverture et la jaquette sont extrêmement sympas, avec le titre en rose et le palmier sur fond turquoise). J’ai eu l’impression d’un gros coup de bluff, un beau livre, un quatrième de couverture appétissant et une fois le livre dévoré un « Mouaisss…. » ou « Oui, mais…. » me reste en travers de la gorge.

Merci à l'éditeur Belfond et au site Livraddict qui m'ont permis la lecture de ce livre.

samedi 30 juillet 2011

Ca peut pas faire de mal - Radio France

Ca peut pas faire de mal - Radio France
 par Guillaume Gallienne 

Mon frère m'a parlé de cette émission, qu'il aime tant. 
Mais il avait omis de me dire, qu'il y avait deux émissions spéciales "La littérature enfantine", le mardi 26 juillet 2011, et "La littérature enfantine Suite", le mercredi 27 juillet 2011.
Cette fois je ne vous souhaite pas Bonne lecture, mais Bonne écoute.
Guillaume Gallienne a une voix phénoménale. Il lit des passages d’œuvres littéraires en leur donnant vie. Je suis désormais convaincue de la qualité de cette émission.

Très gros Coup de Coeur: Lecture de Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl.

vendredi 29 juillet 2011

Un éditeur : JBZ & Cie

Un petit billet au milieu de l'été, pour vous faire (re)découvrir deux coups de cœur de littérature adulte de ces derniers mois.
Deux livres que je n'aurai pas choisi moi-même dans une librairie.
Pourtant...
Deux lectures que j'ai fortement appréciées.
Deux livres que l'on m'a offerts.
Deux écritures qui m'ont embarquée.
Deux livres aux couvertures que j'adore.

Deux ouvrages pour lesquels je remercie Adeline.
Deux livres de l'éditeur JBZ & Cie de la maison d'éditeurs Hugo & Cie.
Deux ouvrages qui j'espère prédise d'autres découvertes.... Tiens, ça a commencé avec Attention Maman va craquer de l'éditeur Chiflet & Cie.

Comédie musicale de Hervé Hamon
JBZ & Cie, 2011.

Quatrième de couverture:
Cinq. Ils sont cinq prisonniers de luxe dans une villa de Los Angeles, en raison du contrat qu'ils ont signé avec Don Miller, le patron du studio: lequel leur a donné quelques semaines pour accoucher d'une comédie musicale; 
Ils sont bons, ce sont même les meilleurs, chacun dans sa partie: scénariste, dialoguiste, compositeur, créatrice de lyrics. Trois hommes, deux femmes. Élégants, séduisants, plutôt impertinents et caustiques, bien dans l'esprit d'Hollywood. Mais nous sommes en 1950, la "chasse aux sorcières" a commencé et l'ordre règne, l'ordre de McCarthy. Ils rêvent de passer entre les gouttes. N'empêche, les temps sont difficiles...
Il paraît qu'une comédie musicale, ça finit toujours bien; Oui, presque toujours...
....Lire la suite...


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Le silence de la ville de Guy Konopnicki
JBz & Cie, 2001.

Quatrième de couverture:
Au fil des rues, des quartiers, de l'Histoire et de sa mémoire, l'auteur raconte des promenades et des dérives urbaines... Paris et quelques banlieues, des villes étrangères - pas forcément les plus mythiques. 
Peut-on se passer de vacarme, de lumière et de fumée? Paris, ville verte et silencieuse, c'est tout de même une drôle d'idée!
Un récit nostalgique et en colère qui nous parle d'une époque où le chauffeur de taxi, une gitane maïs coincée dans le bec, plaisantait, râlait et ne se couchait jamais avant l'aube en éclusant un blanc limé pour la route.
..... Lire la suite....



jeudi 28 juillet 2011

Moi dans les livres - Remerciements aux bloggers

Le 26 juin dernier, la bloggeuse de Clothe to me me récompensait d'un Kreativ blogger Award (Et oui "encore", et attendait ce n'est pas fini, il y en a un deuxième juste après !)
Et oui, le 2 juillet dernier, Melhelo du blog Comme un oiseau fait son nid  me faisait savoir que mon blog apparaissait dans ses Kreativ Blogger Award.  

Pour remercier ces deux bloggeuses connues grâce au site Hellocoton, je choisirai de récompenser cette fois des blogs non-littéraires hellocotonesques. Je ne cuisine pas, je ne fais pas de déco, ou peu et pourtant j'aime me promener sur ces blogs aux milles idées. (J'ajoute l'adresse du blog et l'adresse de la page Hellocoton, Bonnes découvertes!)
En tout premier: le blog de la Team d'Hellocoton, pour récompenser la Team au sens large plus que le blog en particulier.
The girl next door: Blog / Hellocoton
Grenadine acidulée: Blog / Hellocoton
Mlle Marie: Blog/Hellocoton
Ma petite valisette: Blog/Hellocoton
Valy's Blog: Blog/Hellocoton
La princesse aux bidouilles: Blog/Hellocoton

Pour les sept révélations, je vous laisse découvrir sept livres qui vous en diront  long sur moi. Ils ne sont pas là que pour faire joli. Je vous conseille (même si certains sont difficiles à trouver) leur lecture si vous êtes ou avez un enfant sur le point de perdre une dent, d'aller pour la première fois chez le dentiste...
Le dernier est génialissime, si l'enfant ou les parents souhaitent des informations supplémentaires sur la visite chez le dentiste.
Lorsque l’on reçoit ce prix, l'habitude est de répondre aux 7 points suivants :
- Remercier la personne qui vous a décerné cet award.
- Mettre le logo «Kreativ blogger award» sur votre blog.
- Mettre le lien vers la personne qui vous a décerné ce prix.
- Dévoiler sept choses à votre sujet.
- Nommer sept blogs méritants cet award selon vous.
- Mettre le lien des blogs cités ci dessus.
- Et prévenir ces sept personnes.

mercredi 27 juillet 2011

Un mercredi en images - popoks

Un mercredi en images *7*

Je l'aime vraiment beaucoup ce photographe Pokoks. A découvrir plus amplement sur Deviantart ou mercredi prochain ici même avec un nouveau Mercredi en images. 



mardi 26 juillet 2011

I'm reading in english

Few books (except one!) I like.
Few books I buy far away.
Few books You can read.
Few books In english.

After the summer I hope I can read more books in english and speak of them.
Enjoy !

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The greatest blogger in the world d'Andrew Mc Donald
Hardie Grant Egmont, 2009.
Acheté à Brisbanne.
"It's important that I don't seem too smart at school, so I never talk about my blog. If I did, everyone would see me for the nerd I am and I'd be done for."
Charlie Ridge has one secret goal in-life -to win the Greatest Blogger in the World competition. Charlie has plenty to blog about. His best mate runs an illegal red-cordial business at school. His little brother insists on wearing a tuxedo to kinder. And then there's his pet duck, Barcode.
But can he keep his blog a secret if he also wants to Be the Hero, Get the Girl and Save the Day?
.... Read more.



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Diary of a Wimpy Kid (2) - Rodrick rules de Jeff Kinney
Abrams books, 2008.
Acheté à Manille.

Whatever you do, don't ask Greg Heffley how he spent his summer vacation, because he definitely doesn't want to talk about it.
As Greg enters the new school year, he's eager to put the past three months behind him... and one event in particular.
Unfortunately for Greg, his older brother, Rodrick, knows all about the incident Greg wants to keep under wraps. But secrets have a way of getting out... especially when a diary is involved.
.... Read more and more.


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Finding Violet Park de Jenny Valentine
Harper Collins, 2007.
Acheté à Amsterdam.

There were reasons why Violet Park should have meant nothing to me.
She was old. 
She was dead. 
She was in a box on a shelf.
But I met her, by accident, in the middle of the night.
An she changed everything.
 

lundi 25 juillet 2011

J'espère vous faire lire des livres pour les enfants

Je cherche un livre pour un enfant de Sophie Van der Linden
Gallimard Jeunesse-Editions de Facto, 2011.

Les lecteurs se raréfient sur la toile. Le soleil appelle à mettre un pied dehors, et à aller lire dans un transat ou sur la plage. Les deux prochaines semaines, avant une pause pour vacances pendant deux semaines également, je vous propose un best of de ces derniers mois. Des billets rassemblant des livres (comme I'm reading in english), des billets qui parlent une nouvelle fois de mes coups coeurs, des billets pour remercier les éditeurs, des billets pour remercier des bloggers.

Le best of commence aujourd'hui.....
Il y a quelques temps, je vous avais fait découvrir le livre très bien conçu de Sophie Van der Linden. Je le resors aujourd'hui, pour ceux qui étaient passés à côté et pour vous sortir quelques morceaux choisis. 
Des livres que je connais, que je n'ai pas chroniqués sur ce blog, que je ne chroniquerai peut être jamais, mais qui me plaisent. 
Bonne lecture à tous pendant cette période estivale.

Quatrième de couverture:
Il n'est pas si facile de trouver un livre pour un enfant: comment choisir parmi la multitude de titres ? Lequel pourrait lui plaire ? Sera-t-il adapté à son âge ? 
Cet ouvrage est conçu pour accompagner dans ce choix les parents, les grand-parents, les professionnels et toutes les personnes convaincues de l'importance de la lecture, en leur offrant des repères et une meilleure connaissance de la littérature pour la jeunesse.
De présentation claire et attractive, ce guide propose une large sélection parmi les meilleurs livres pour enfants, classés par âges, par thèmes (des livres pour aider à apprendre, pour lire une histoire le soir, pour rire ou pour répondre aux grandes questions...) et par types (séries, contes, livres-CD...)
Conseils de lecture, portraits d'auteurs et de lecteurs, présentations des maisons d'édition, ou encore choix de livres à offrir, complètent l'ouvrage.
Ce guide est l'outil incontournable de ceux qui souhaitent trouver les meilleurs livres à partager avec un enfant. ..... Lire la suite.



Tout un monde de Katy Couprie et Antonin Louchard (Catégorie Je cherche un livre pour un enfant... à partir de la naissance - p.16.)

Mon chat le plus bête du monde de Gilles Bachelet (Catégorie Je voudrais un livre pour... Rire ensemble - p.61.)

Ernest et Célestine de Gabrielle Vincent (Catégorie Pourriez-vous me recommander... Une série - p.78.)
 
ABC 3D de Marion Bataille (Catégorie Pourriez-vous me recommander... Un livre d'art - p.95)

dimanche 24 juillet 2011

Le dimanche, je relis - Louis Sachar

Le dimanche, je relis *7*

Uniquement pour le plaisir.
Deux livres, qui vont en couple, qui ne sont pas forcément la suite de l'un ou de l'autre.
Un tout, sans être dépendant l'un de l'autre.
Une belle découverte de ce premier semestre 2011. Je ne pouvais pas passer à côté lors de ce petit bilan pré-estival. J'espère que ce post vous donnera envie de lire ces ouvrages de Louis Sachar.
Pour le plaisir de (re)regarder les couvertures, et pour vous donner le lien vers le travail d'Adolie Day, l'illustratrice. Personnellement je (re)(re)regarde encore et encore ces couvertures.






















Des poissons dans la tête de Louis Sachar
Bayard Jeunesse, 2008.

Le premier mot qu'elle a prononcé, était "octopode". Angeline savait des choses bien avant sa naissance. C'est pour ça que déjà bébé, elle connaissait ce mot. Les poissons dans sa tête tournent vite. Son crâne ne ressemble pas à un bocal vide. Mais, car il y a un mais, la maîtresse d'Angeline lui mène la vie dure. Quelle idée d'être déjà en CM2, alors que l'on a que huit ans ? Franchement !! On la surnomme "le monstre". Son papa ne sait pas trop comment aborder cette petite fille qu'il considère 10 fois plus intelligente que lui. Puis elle rencontre Barry, un  autre élève de l'école, ainsi que sa maîtresse Miss Terbone ou Mister Bone au choix ! Ces rencontres vont tout changer pour Angeline, mais avant ça.... On ne sait jamais !
Un vrai coup de coeur. Ce livre est plein de magie et de poésie autour de cette petite fille qui a des poissons dans la tête, un petit truc en plus. Louis Sachar écrit magnifiquement bien, ou plutôt la traduction de l'américain est drôlement bien faite. J'adore ce livre, il est un peu triste aussi, mais juste un peu. Certains enfants sont à écouter, tout simplement. Il n'y a rien à comprendre, juste se laisser emporter.

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Le pitre de la classe de Louis Sachar
Bayard Jeunesse, 2011.


Barry Boone, dit Baboon, a douze ans, collectionne le chapeaux et adore inventer des blagues. Son rêve: devenir un comique renommé. Mais ses camarades le considèrent plutôt comme le bouffon de la classe. Ses incessants jeux de mots ne font rire qu'Angeline, sa meilleure amie, partie étudier dans une lointaine et prestigieuse école. Quand un concours de jeunes talents est lancé dans son école, Baboon s'inscrit, bien décidé à faire hurler de rire le public. Pour ne pas dévoiler son spectacle avant le grand soir, il arrête de faire le pitre et commence alors à se faire des amis. Troublé, il ne sait plus s'il doit monter sur scène...


Je ne connaissais pas ce livre, mais dans les rayons de la librairie j'ai reconnu l'illustration d'Adolie Day de la couverture, que j'avais aimé pour Des poissons dans la tête, du même auteur.


Je ne réfléchis pas beaucoup. Le livre est d'occasion, son prix n'est pas excessif. Ni une, ni deux, le voilà acheté. Je suis contente de retrouver Barry et Angeline, lors de ma lecture. Comme l'histoire d' Angeline, celle de Barry m'a beaucoup plu, tout en me troublant en même temps.L'auteur sait trouver les mots justes pour exprimer les sentiments. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas révéler la clef de l'histoire et pour ne pas gacher l'effet de surprise pour les blagues de Barry.
Je recommande la lecture de ce livre et Des poissons dans la tête, à tous les lecteurs quelque soit leur âge.

vendredi 22 juillet 2011

La fille de mes rêves - Christophe Lambert et Sam VanSteen

La fille de mes rêves de Christophe Lambert et Sam VanSteen
Collection Soon, Des histoires de futur
Syros, 2011.

Quatrième de couverture 
Real Dream est un espace virtuel de rencontres auquel on accède par le rêve, grâce à un avatar modelé à votre image. Lycéen le jour, Kamel Touzani est gardien de nuit dans l'entreprise qui commercialise Real Dream. Le jeune homme n'a rien d'un Apollon, mais il copte bien profiter de la Dreambox qui lui a été offerte... Il ne tarde pas à sympathiser avec Marc Herpoux, un séduisant cadre quadragénaire et, par jeu, tous deux échangent leurs avatars. C'est donc sous les traits avantageux de Marc que Kamel va approcher Lara Rastelli, la sublime remplaçante de sa prof de français. Et ça marche! Mais l'euphorie est de courte durée car un bug mortel hante Real Dream. Et lorsque la mort vient frapper dans la réalité, le scénario romantique imaginé par Kamel vire franchement au cauchemar.
Une comédie irrésistible, riche en quiproquos savoureux. Un thriller haletant où l'imbrication des vies réelle et virtuelle donne le vertige. 


Le prologue (J'aime bien qu'en il y en a un. Il me donne toujours envie d'aller plus loin. La curiosité est piqué au vif. L'aventure est lancée mais on ne sait pas par quel bout et pour qui.) laisse entrevoir un monde riche et construit créé par l'auteur. Il est question de rêves et d'interactions entre personnes réelles qui ont consenti à partager le même songe. Le paysage est sélectionné comme dans un jeu vidéo. La personne qui accompagne est choisie comme sur un site de rencontres.
Le public ciblé par l'éditeur correspond aux adolescents, mais en tant qu'adulte j'ai adoré lire ce livre. Il permet de s'interroger sur ce que peut devenir l'utilisation du virtuel. Il mêle différentes pratiques communes sur le web: se trouver un conjoint, jouer avec ses sens au travers de jeux vidéos, s'évader dans des mondes imaginaires créés entièrement par images de synthèse. 
Qui n'a jamais rêvé de se retrouver ailleurs avec la personne de son choix, dans un lieu féérique sans prendre aucun risque ? Pourquoi ne pas se retrouver main dans la main pour une promenade sur Mars ou sur une plage de sable blanc sans défaut?
Tout le problème tient dans la place (ou pas) laissée au réel, car les personnages sont bien vivants. Les escapades sont nocturnes, en plein sommeil, lorsque l'esprit s'évade et désormais se fait guider par la technologie. Ne peut on pas aller trop loin dans le virtuel au point d'en oublier le réel ? 
A ce contexte futuriste (sans que celui-ci ne paraisse impossible) s'ajoute une enquête policière, car dès le prologue le ton est donné: il y a eu un mort, dans des circonstances plutôt floues. Pour ne pas assombrir l'histoire, l'auteur réussit avec brio l'adjonction de pointes d'humour, de références littéraires. 
Ce livre est bien écrit. Je l'ai littéralement dévoré. Je le conseille à tous les adolescents, et à tous les adultes plus ou moins impliqués dans le monde virtuel, dont vous faites partie puisque vous êtes là en train de lire ces mots publiés dans un espace immatériel d'internet, dans un coin du monde indéfini.

Coup de cœur, en forme d'anecdote ou de référence littéraire (Vous trouverez de qui on parle j'en suis sûre !). On lit à la page 285, lorsque Tina tente de pirater un site internet du gouvernement:
Soudain Tina crie:
- YES! J'ai réussi.
Ralphie retourne devant le clavier et siffle comme s'il venait de tomber sur la réserve d'or de la Banque de France. Il donne une tape amicale à Tina et éclate d'un rire sauvage et bref comme un jappement:
- Putain, t'es qui, toi ? Lisbeth Salander ?
Elle hausse les épaules, modeste:
- L'informatique, c'est mon dada.

jeudi 21 juillet 2011

Le langage secret des fleurs - Vanessa Diffenbaugh

Le langage secret des fleurs de Vanessa Diffenbaugh
Presses de la cité, 2011.

Quatrième de couverture
Des azalées pour la passion, des roses rouges pour l'amour, du chèvrefeuille pour l'attachement...
Ballottée depuis toujours de familles d'accueil en foyers, Victoria Jones est une écorchée vive que la vie n'a pas épargnée. Incapable d'exprimer ses sentiments  à travers les mots, l'orpheline a appris à maîtriser le langage secret des fleurs, qui traduit parfaitement ses émotions extrêmes. A dix-huit ans, elle se retrouve à la rue et se réfugie dans un parc de San Francisco, où elle se crée un véritable jardin secret à partir de boutures volées au gré de ses errances. Sa rencontre avec Renata, une fleuriste, lui fait prendre conscience de son formidable pouvoir: celui d'aider les autres à communiquer leurs sentiments  les plus profonds à travers des bouquets savamment composés. Pour la première fois, Victoria se sent à sa place. Il ne lui reste plus qu'à s'ouvrir au monde. Et à régler quelques comptes avec son passé...


A travers mes différents billets, vous avez sans doute remarqué que j'apporte une importance particulière à la première impression que me laisse un livre. La vue mais aussi le toucher avec la couverture. Le poids du livre, sa taille et la qualité des pages. Cela commence toujours mieux, lorsque je suis conquise au premier regard. Les puristes du texte brut me diront que ce n'est que marketing et communication. Certes, c'est vrai. Pour ce roman, j'aurai aimé le texte malgré une couverture noire, dure (ce que je n'aime vraiment pas... Les livres, je les tord, je les plie, je les vis ... Avis à ceux qui auraient voulu me prêter un livre, s'il est précieux, Evitez !! D'ailleurs c'est pour ça que de plus en plus j'achète les livres que je lis, et je ne les emprunte pas en bibliothèque. Au plus grand plaisir des libraires ! Bref...) L'écriture est bien construite, plaisante, agrémenté de références fleuries à moult reprises. Si l'ouvrage avait été laid, j'aurais aimé le texte tout autant, mais j'aurais moins apprécié voir traîner le livre ici et là dans mes affaires.
Ce que j'ai préféré est la structure du livre. Il existe deux narrateurs principaux: Victoria à ses 18 ans et Victoria lorsqu'elle est enfant. Un chapitre sur deux, les voix se répondent ou plutôt devrai-je dire s'alternent. Au début, il est difficile de faire le lien entre ces deux époques de la vie de la jeune fille. Il existe un avant et un après. Le moment de fracture est  incertain. Un nom revient Elizabeth. Qui est cette personne inconnue, qui ne fait plus partie de la vie de la Victoria âgée de 18 ans ? Le lecteur obtient des informations au compte-gouttes. Je ne sais pas s'il existe un terme littéraire pour parler de cette construction. Je l'appellerai structure en V ou en X peut être. Deux chemins éloignés se rejoignent peu à peu au fil des pages, pour se rejoindre. Le nœud de l'histoire se résout. Les pièces du puzzle s'assemblent. Le lecteur fait la connexion entre les deux narrateurs. il repense à tout ce qu'il a lu et assemble les indices laissés par l'auteur. Il comprend mieux la situation actuelle en tenant compte des événements passés. Les deux histoires se retrouvent en un point (Le centre du X ou le pied du V), puis le mystère éclairé chaque itinéraire peut continuer indépendamment, d'où les deux pieds du X ou le point final du V
Aucun élément supplémentaire ne sera révélé au sujet de ce roman en particulier. Si je vous racontai l'histoire de Victoria, le travail de l'auteur perdrait de son intérêt. Je vous laisse découvrir Victoria à tous les âges. Si cette chronique vous donne envie de lire ce livre, je vous conseille de ne pas fouiller la toile internet plus amplement, vous risqueriez d'en apprendre trop sur Victoria. Je voulais vous donner quelques liens, comme celui de l'éditeur que je remercie plus bas, mais c'était prendre le risque d'un clic étourdi et l'arrivée sur une critique bavarde, trop bavarde à mon avis. Ceux qui veulent chercher le feront, mais je le déconseille, car c'est risquer de se gâcher le plaisir de lecture. 
Dans ce roman, certaines étapes de la vie de Victoria m'ont profondément marquée. Le langage secret des fleurs m'a émerveillé. Je connaissais la signification des roses rouges, mais toutes les autres m'ont ouvert une foule de messages floraux possibles. A la fin de l'ouvrage, Le dictionnaire des fleurs de Victoria invite les fleuristes en herbe à créer des bouquets remplis de signification. 
Bonne lecture fleurie, mais pas du tout cucul ou à l'eau de rose, certains passages sont crus et remplis de violence. Il ne faut pas se laisser avoir par une couverture aux couleurs douces et par le visage paisible de la femme. 

Je remercie le site Livraddict et les éditions des Presses de la cité  pour cette très belle découverte.

mardi 19 juillet 2011

Le roman de l'été - Nicolas Fargues

Le roman de l’été de Nicolas Fargues
Folio, 2011. 

Cela fait deux semaines que cette chronique tourne et retourne dans ma petite tête…Elle traîne. Je dirai presque que cela me pèse de l'écrire. J'ai pas envie. Je ne sais pas comment m'y prendre ? Comment l’écrire ? Quels mots utiliser ? Pourquoi ces interrogations alors que parfois les phrases viennent toutes seules, et mes doigts volent au dessus du clavier ? Pourquoi ? Et bien, parce que pour la première fois, je n’ai pas aimé un livre reçu dans le cadre d’un partenariat, c'est-à-dire que grâce au site Livraddict, l’éditeur m’a offert ce livre contre un post sur mon blog. Un échange de bons procédés : un coup de pub pour eux, une découverte lecture avec un livre gratuit pour moi. J’adore le principe…. Mais là je suis embêtée… Pour vous parler de ce livre, je vais vous raconter ma rencontre avec lui.
Un vendredi soir, le soir de l’annonce des partenariats sur Livraddict, le 27 mai très exactement, je me connecte et parcours la liste des six à sept livres du jour. L’éditeur Folio est présent, je l’ai toujours beaucoup aimé, le fond blanc, l’image de la couverture. Mon envie me pousse vers cet éditeur pour me proposer comme lectrice… Je regarde les couvertures des ouvrages. Il a fait beau. Je pense aux vacances. Celle-ci me donne envie... Est-ce la mer derrière ? Ca y ressemble fortement...


Puis je lis les quatrièmes de couverture…
Voici celle du livre Le roman de l’été :
Pas facile, à 55 ans, de se mettre à la littérature. Surtout par un si beau soleil dehors. Et votre fille qui annonce qu’elle amène une copine italienne pour les vacances. Sans compter les voisins d’en face qui, dès que vous vous décidez enfin à prendre la plume face à l’océan, voudraient vous faire comprendre que, tout ce qu’ils demandent, c’est une vue sur la mer eux aussi.
Nicolas Fargues entrecroise avec brio intrigues sentimentales, familiales et politiques pour nous offrir le tableau décapant et farceur d'une époque: la nôtre.
Allez banco! Je m'inscris. Ce livre est pour moi. Pour cette période pré-estivale. Un écrivain qui parle d'écriture, un thème dont je raffole (Et oui, c'est une de mes infidélités à la littérature pour la jeunesse !) Après un passage auprès de ma boîte aux lettres, un sourire sur le visage, l'enveloppe à bulles sous le bras je monte les 3 étages qui me séparent de chez moi. J'ai envie de dire et de redire: Trop cool! Trop cool! Je l'ai enfin reçu...Quelques jours plus tard, je le commence avec envie. Et là.... "Mais c'est quoi ce truc!" Voici ma première réaction. Je (re)regarde la couverture, je (re)relis la quatrième de couverture... Non, il n'y a pas eu d'échange de livres. J'ai lu les 20 premières pages... Je me suis arrêtée. C'était triste. Tendu, c'est le qualificatif qui me vient à l'esprit. Glauque, presque. 
...Toutiludum... Votre attention s'il vous plaît... Le petit Roger est attendu par sa maman à l'accueil du magasin. J'ajoute une annonce spéciale... La vérification orthographique peut amener à des découvertes étonnantes... Merci de votre attention... BipBipBip...
D'après la couverture, je m'attendais à lire le récit d'une femme. C'est un homme que je rencontre sur une plage de Normandie. Ca traîne, c'est lent. Je n'ai pas envie d'écouter le dialogue froid et mauvais de ces deux "connaissances" d'enfance. Je laisse le livre de côté. Pourtant je me sens engagée auprès de l'éditeur. Un livre contre une chronique. Je lis jusqu'à la page 50 ou 60 puis je survole, je diagonalise... Je ne suis tentée par rien. Ni le ton, ni les mots, ni les personnages, qui me donnent l'impression d'être tous déprimés. Je reviens à un des premier sentiment que j'ai exprimé. C'est triste. Déprimant. Je n'ai pas accroché, vraiment pas. JE suis passée à côté. J'en fus frustrée, mais aucune envie d'aller plus loin. Pour ne pas lâcher le livre ainsi, j'ai fait quelques recherches, et voici ce que j'ai récolté. 

 
Quelques liens au sujet de l'auteur et du livre, ou des deux en même temps: 

 - La vidéo, lorsque l'auteur parle de son livre.(Si le livre vous intéresse, n'hésitez pas. C'est instructif d'écouter un auteur faire la "chronique-critique-pub" de son propre livre.

Entendu dans la vidéo - Coup de "coeur": "Un espace absolument magnifique... une nature très préservée ... des dunes de sable. C'est très joli, donc les gens n'y vont pas..." (Mais il est qui lui pour dire ça..?. Les gens ne vont jamais dans les endroits jolis, il ne fait pas partie des gens lui ? ... Ou alors il y a un sens caché dans la phrase que je n'ai pas compris)

- Des critiques sur le site Fluctuat au sujet d'autres livres du même auteur. 
- Article Wikipédia sur l'auteur
- Une critique de Buzz littéraire

 Si vous avez aimé ... ou pas ce livre, laissez un commentaire un peu plus bas. 

lundi 18 juillet 2011

Twitter - 200 followers

Chose promise, chose due !

Je suis ravie de rédiger ce post pour honorer ma promesse. Sur le réseau social Twitter, je (#Paralulu) suis Following par 200 people. Pour marquer le coup, avec ce passage à la centaine supérieur, je propose à l'un d'entre vous de gagner un livre.Au début je ne voulais proposer que de la littérature pour la jeunesse, mais je pense que cela ne plaira pas à tous...
Pour participer, voici quelques petits clics à réaliser :
Partager ce post sur Twitter (Il y a une petite icône en bas du message ... Ils ont tout prévu sur ce blog !)
- Me laisser un commentaire juste en dessous de ce post, en indiquant votre pseudo Twitter (pour que je sache qui est qui) et ce que vous aimeriez recevoir comme livre. Plus qu'un titre en particulier, pour me laisser le plaisir de vous faire une surprise, je voudrai connaître vos gouts (Envie d'un livre jeunesse ou pas? Album ou roman ? Classique ou originale ? Ah bon je peux choisir ce que je veux ? Un livre issu de mon blog ? )
Laissez moi des indices pour que je déniche au mieux dans mes lectures, quelque chose qui pourrait vous plaire. 

Une condition, qui pour moi me paraît évidente: Me suivre sur Twitter. Ce post spécial est là pour remercier mes followers. Si vous n'en faites pas encore partie, dites bonjour à la petite fille à droite juste là, Cliquez lui dessus et vous rencontrerez #Paralulu.  

J'ai envie de faire un joli paquet surprise, avec un ou plusieurs marques pages, une joli boîte et tout et tout... Mais j'ai aussi envie d'envoyer un beau livre, pas juste un mini-poche pas cher.... En fonction du livre choisi, pour ne pas exploser le budget, je ne garantie pas un joli emballage (cela sera peut être un carton Amazon, avec 0€ de frais de port...). Maintenant à vous de jouer... Jusqu'à ce soir 22h.

A 00:21, l'horaire a été un peu dépassé pour cause de sortie entre copines. Mais peu importe. Au début j'ai demandé à cette amie, de choisir un chiffre entre 1 et 13, et puis j'ai décidé de télécharger un logiciel de tirage au sort, j'avais vu ça lors de concours sur quelques blogs.
Le gagnant est : Marie-Adélaïde, alias Lectrices_City

Merci à tous d'avoir participer et de partager mes tweets au fil des jours. J'ai découvert certains d'entre vous aujourd'hui, c'était aussi le principe de cet "événement". Bonne lecture à tous !

Credit photo: Novamade

Dans ta valise, tu mets quoi ?

Deux posts dans la journée, Soyons fous !
Je n'ai pas pu résister à l'appel de Virginie B. Dans ma valise, il y aura quoi ? Des livres bien sûr. Cette année, il y aura en particulier le Lonely planet Madrid.

Et souvent ça donne ça .... :)


Credit photo: Adam Solsburg

ATTENTION Maman va craquer ! - Valérie Domain

ATTENTION Maman va craquer ! de Valérie Domain
Chiflet & Cie, 2011. (Merci !)

Quatrième de couverture, que je commente au fur et à mesure car elle décrit très bien le livre. Profitons-en, pour une fois, je complimente la quatrième de couverture !

Ras-le-bol d'être l'héroïne parfaite des temps modernes! La superwoman efficace et sexy à la fois, épouse et mère modèle qui, chaque jour, mène de front son job, un mari indolent, deux ados en révolte, un patron odieux, des voisins indiscrets (alors là oui, ils sont vraiment gratinés) et des copines qui ont toujours besoin d'une épaule... !

Lisa, quadra active et surbookée, (je ressemblerai à ça dans 15 ans ..???), est une Desperate Housewives que tout concourt à faire vieillir beaucoup trop vite: réseaux sociaux, jeux vidéo (son mari est accro), musique de djeun's (celle de ses enfants ados)... et dont la vie parfois épique avec les profs (petite dédicace à toutes les réunions parents-profs, cet épisode n'est pas mon préféré dans le livre, car pas le plus drôle), les voisins (eux sont vraiment très drôles!), la banquière... menace de faire basculer le bel équilibre. Alors, quand la réalité vire à l'ubuesque, dans les trains de banlieue (Excellent ! C'est ex-ac-te-ment ça! Je conseille cette épisode à tous les utilisateurs de transports en commun) ou les rayons de supermarché, celle qui apprend à ne pas perdre la face pourrait bien -sur un coup de tête- tout envoyer balader: le bain, l'eau du bain, le mec, les ados, le boss, les copains, les collègues mal embouchés (il est vraiment impossible son collègue... incroyable !), les travaux dans la maison, les repas de famille ... et la crémière !

Un roman-feuilleton (chaque épisode peut être lu indépendamment des autres. D'ailleurs certains liens renvoient à des morceaux pas encore lus, même si on commence dans l'ordre. Le lecteur est libre de découvrir chaque moment croustillant de la vie de Lisa comme il le souhaite) où l'humeur le dispute à l'humour qui brosse sous forme de saynètes (11 au total) drôles et acides un portrait au vitriol de la femme moderne en prise directe avec un quotidien en technicolor et pourtant irrésistiblement.... réel !

Gros gros coup de cœur pour le chapitre 7: Vos billets, s'il vous plaît...

Bonus à la fin du chapitre 2: Petit lexique à usage du parent déprimé (Ouf! Je comprends encore la plupart des mots du langage djeun's) 
Morceau choisi: Troll: qui crée la polémique inutilement, qui est têtu comme un âne.

Avec tous ces commentaires, je pense que vous l'aurez compris: Je conseille la lecture de ce livre. Les femmes se retrouveront plus particulièrement dans ce livre. Il fera peut être peur aux trentenaires (Et oui... Je me demande ce qui me guette bientôt... j'ai un peu de la marge mais quand même ...), mais quelque soit l'âge du lecteur, il sera toujours plein de passages bourrés d'humour.

dimanche 17 juillet 2011

Le dimanche, je relis: Miss Charity

Le dimanche, je relis *6*


Pour ce Dimanche, je relis, je souhaite vous parler d'un livre que j'ai beaucoup aimé: Miss Charity de Marie-Aude Murail.

Le post de Pralineries du lundi 13 juin 2011 (ici), m'a donné envie de vous le faire (re)découvrir. Tout est dit dans les propos de Pralineries.
Lors de mes recherches pour la rédaction de cette chronique, je suis tombée par hasard (je ne sais plus par quel chemin tortueux du net, d'ailleurs) sur l'article de Popeline Les petites mains: ici. Une merveille ! Ce blog sur la mode enfantine porte un regard différent sur le livre de Marie-Aude Murail, le rapproche plus de la vie de Beatrix Potter. Je vous conseille la lecture de cet article, et du blog en entier par la même occasion. Belle découverte!

Mon coup de coeur: les illustrations de Philippe Dumas, qui s'insèrent régulièrement au fil des pages. Comme c'était le cas dans Le grand livre d'Olga de Genevière Brisac

Désormais je laisse place aux chroniqueuses du jour Pralineries, et Les petites mains....

Miss Charity de Marie-Aude Murail par Pralineries

Marie-Aude Murail n'est pas un auteur que je lis régulièrement même si nos quelques rencontres ont été plutôt sympathiques. 
Mais désormais, je peux parler d'un véritable coup de coeur pour sa plume et pour son livre.

Miss Charity est un livre pour enfants d'une épaisseur impressionnante, que tout adulte lira aussi avec plaisir. Charity est une charmante petite fille, amoureuse de la vie. Sa passion se caractérise par un amour des animaux qui ne fera que croitre. Véritable arche de Noé, son étage accueille toutes les petites bétes de dieux. Souris, rats, oiseaux, crapauds, lapins et autres y sont les bienvenus. Charity les étudie, les dessine, tente de les soigner, de les sauver, de leur apprendre des tours. Seule survivante des trois filles de la famille, elle vit dans une solitude incroyable, gardée uniquement par une bonne aux histoires effrayantes. Sa mère se désintéresse totalement d'elle, surtout depuis qu'elle s'est endormie à la messe ! Et puis, elle lui donne une gouvernante, histoire que cette fleur sauvage apprenne un peu ce que font les jeunes filles de son age. Elle apprend le français, joue médiocrement du piano et ne cesse de vouloir apprendre, apprendre, toujours plus apprendre. Elle lit la bibliothèque familiale, apprend Shakespeare par coeur et s'écrit des lettres pour l'avenir.... Lire la suite

Chronique de Pralineries, issue de son blog le 13 juin 2011. 
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Miss Charity par Les petites mains

Autant vous le dire tout de suite, j'aime Marie-Aude Murail. J'ai dû offrir et faire lire des dizaines de fois Le Hollandais sans peine, c'est mon arme secrète contre les coups de cafard. Alors vous pensez, en recherche d'ambiances pour écrire sur la crinoline et le costume marin, entre Les petites filles modèles et Au Bonheur des dames, je ne pouvais pas rater Miss Charity, une biographie romancée et arrangée de Beatrix Potter (1866-1943), célébrissime naturaliste anglaise et auteure de livres pour enfants. Mon enthousiasme est tel que j'ai décidé d'écrire cet article, en aparté avant une nouvelle aventure historico-stylistique.
Charity Tiddler est une petite fille corsetée - au sens propre comme au sens figuré - de la puritaine Angleterre victorienne, qui s'ennuie entre Tabitha, sa bonne écossaise à demi-folle, qui lui raconte des histoires épouvantables, et sa gouvernante française, la romantique Mademoiselle Blanche, avec qui elle découvre l'amitié. Elle brûle pourtant de vivre, à la différence de ses petites soeurs mortes, et fait feu de tout ce qui se présente pour remplir le vide de ses journées. Elle apprend par coeur toutes les pièces de Shakespeare, qu'elle se récite mentalement quand elle s'ennuie en société, si bien qu'on croit qu'elle a mal aux dents. Elle élève dans sa nursery au dernier étage de la maison toutes sortes de bestioles, du lapin promis à la casserole aux oiseaux blessés, en passant par têtards, souris, rat, crapaud, hérisson... Elle dresse un lapin, Master Peter, qui deviendra célébrissime.... Lire la suite


Chronique de Les petites mains du 12 juin 2009

samedi 16 juillet 2011

Les confidences de Calypso - Tyne O'Connell

Les confidences de Calypso de Tyne O'Connell
Editions Gallimard, Collection Scripto
  Tome 1: Romance Royale, 2005.
  Tome 2: Trahison Royale, 2006.
  Tome 3: Duel Princier, 2007.
  Tome 4: Rupture Princière, 2010.

Calypso est bien décidée à ne pas être le vilain petit canard de Saint-Augustin, le pensionnat de jeunes filles le plus chic de toute l'Angleterre, où elle est vouée à faire ses études. Elle va avoir quinze ans, et parce qu'elle est américaine et fille de scénaristes d'Hollywood, ce n'est pas facile pour elle de se faire accepter pari les dignes représentantes de l'aristocratie britannique. Heureusement qu'elle ne manque ni d'esprit, ni de malice, Calypso! Et encore moins d'atouts! Elle va même s'attirer les regards du prince Freddie en personne. Ce qui va déclencher aussitôt les foudres et la jalousie de Honey, son ennemie jurée!
Amitiés, rivalités, séduction, confession: découvrez, au jour le jour, les révélations de Calypso dans des situations plus drôles les unes que les autres!


La quatrième de couverture du premier tome présente très bien l'intrigue de l'ensemble de cette série. Une adolescente de 15 ans ( tout à fait le genre de lectrice idéale pour ces ouvrages... Malgré que je n'ai plus quinze ans depuis un certain temps, j'ai adoré les lire aussi !) raconte ses mésaventures et ses conquêtes amoureuses, comme elle le ferait à sa meilleure amie. Des trois séries, présentées cette semaine (voir les  chroniques des 12 et 15 juillet), celle-ci est la plus légère. Elle appartient à ce qu'on pourrait appeler de la chick-lit pour la jeunesse. On découvre le pensionnat de Saint-Augustin en même temps que Calypso. On fait alors connaissance avec toute une bande de filles, plus girly les unes que les autres. 
Des romans drôles, pleines d'histoires de filles à prendre au second degré. Une écriture sympa.


vendredi 15 juillet 2011

Quatre soeurs - Malika Ferdjoukh

Quatre sœurs de Malika Ferdjoukh
L'école des loisirs, 2003.
Tome 1: Enid - Tome 2: Hortense - Tome 3: Bettina - Tome 4: Geneviève

Enid doit faire dix-sept pas de l'abribus jusqu'à l'impasse de l'Atlantique qui mène à la maison, la Vill'Hervé. Un de moins que l'automne dernier. La preuve que ses jambes s'allongent, donc qu'elle a grandi. 
N'empêche qu'elle est toujours la plus petite des cinq sœurs Verdelaine. Personne ne la croit quand elle dit qu'elle a entendu un fantôme hurler dans le parc et faire de la musique. Ni Charlie, trop occupée à réparer Madame Chaudière pour l'hiver et à arrêter de fumer pour faire des économies. Ni Bettina et ses copines Denise et Béhotéguy, dites DBB (la Division Bête et Bouchée), concentrées sur leur nombril. Ni Geneviève, mobilisée par son propre secret très difficile à préserver. Ni Hortense, plongée dans la rédaction de son journal intime. Ni Tante Lucrèce qui n'écoute qu'Engelbert Humperdinck, son crooner préféré. Ses parents la croiraient peut-être, mais ils sont morts depuis dix-neuf mois et vingt-deux jours. Swift, sa chauve-souris, l'écouterait sûrement, mais elle a disparu dans la tempête, la nuit où le vieux sycomore du parc s'est mis à faire le poirier au fond du puits. 
Il s'agit qu'Enid se résigne: "Convaincre les grands, c'est comme vouloir qu'un chewing-gum mâchouillé une heure conserve son goût du début".


Chaque tome porte le nom d'une des quatre plus petites sœurs. Chaque texte -le ton, le vocabulaire, le rythme - colle avec l'âge de la narratrice en question. Le point de départ n'est pas joyeux: cinq sœurs qui se débrouillent tant bien que mal pour vivre seules dans la maison de leurs parents, morts il y a une peu plus d'un an et demi. Mais l'auteur réussit à apporter des pointes de bonne humeur dans les événements quotidiens. Au fil des quatre tomes on s'attache à chacune des sœurs, à la fin on a envie de faire partie de cette famille. 
 Pour les jeunes adolescentes et les plus grandes ou beaucoup beaucoup plus grandes. A lire sans modérations.

  

En 2010, l'école des loisirs réédite les aventures des quatre soeurs, en regroupant les 4 tomes en un seul volume. 

mercredi 13 juillet 2011

Un mercredi en images - popoks

Un mercredi en images *5*

Après un mois de mercredis en images, je choisis de vous offrir une autre photo de Pokoks. Le rouge de ce bateau s'élevant sur la vague des pages me laisse rêveuse.
Bonne lecture à tous! 


Coup de coeur: Le rouge est ma couleur préférée.
N'hésitez pas à me dire en commentaires, si vous appréciez ces mercredis en images.

mardi 12 juillet 2011

Quatre filles et un jean - Ann Brashares

Quatre filles et un jean de Ann Brashares
Gallimard Jeunesse, 2002, 2003, 2005, 2007.

Cette semaine sera celle des tétralogies de filles. J'ai choisi dans la littérature pour la jeunesse des dix dernières années, trois séries en quatre tomes chacune, qui mettent en scène des adolescentes. Des séries que j'ai aimé lire, du début à la fin. A chaque fois, je ne donnerai que la quatrième de couverture du premier tome pour éviter de dévoiler trop informations sur le déroulement de l'intrigue.

Ma première s'appelle Carmen. 
Elle est brune et trouve ses fesses un peu grosses. Très attachée aux gens qu'elle aime, elle se montre parfois d'une franchise désarmante. Elle a aussi un énorme problème avec son père...
Ma deuxième s'appelle Tibby. 
Elle ne fait pas son âge, ne s'habille pas très fille. Et si elle joue les rebelles, c'est pour mieux masquer sa grande sensibilité. Une rencontre inattendue va bouleverser sa vie ...
Ma troisième s'appelle Bridget. 
Elle est blonde, sexy, sportive, volontaire, mais au fond si vulnérable. Quand elle veut quelque chose, elle l'obtient. Surtout s'il s'agit d'un garçon. Au risque d'aller trop loin...
Ma quatrième s'appelle Lena. 
Elle est brune, superbe. Timide et farouche, elle refuse souvent d'écouter ce que lui dit son cœur. Mais le soleil de Grèce va réveiller en elle des sentiments inconnus...
Mon cinquième est un Jean. 
Symbole de leur amitié, il va passer de fille en fille. Il les accompagnera le temps d'un été, un été qui changera leurs vies pour toujours. 

Mon tout est un roman drôle, sensible, intelligent, où se mêlent subtilement les voix de quatre adolescents qui rient, souffrent parfois, grandissent et nous séduisent...



Le narrateur change au même rythme que le voyage du jean, qui va d'une adolescente à l'autre. Chaque tome correspond à un été passé loin les unes des autres. On apprécie retrouver les quatre amies avec chaque fois un an de plus. Les romans sont pimentés par les lettres que les adolescentes s'envoient. De cette manière, on évite l'ennui lors de la lecture, ou les rappels du genre "Elle m'a dit que... blablablaa..."
Je conseille cette série, idéale pour l'été, car les quatre romans se déroulent à cette période, à toutes les adolescents qui aiment papoter avec leurs copines de tout et de rien.