samedi 28 février 2015

Les #BreizhBlogueuses lisent du Locus Solus

Un collectif de blogueuses bretonnes, 
Une maison d'édition bretonne, 
Nous étions faits pour nous croiser ! 

Quand les #BreizhBlogueuses lisent du LocusSolus

Moi, j'ai lu ...

5 Chevaliers sans peur et sans reproches
de Claude Bathany
illustrés par Joël Legars & Marc Lizano
Locus Solus, 2014, coll. Minus. 

Quatrième de couverture: 
Peut-on devenir un chevalier si on a le hoquet ? Le chevalier qui courait après son ombre l'a-t-il enfin rattrapée ? Voici 5 histoires de chevaliers qui n'ont pas froid aux yeux et qui font tout leur possible pour accéder à la prestigieuse Table Ronde du roi Arthur. 
  • Le Chevalier qui avait le hoquet
  • Le Chevalier qui traversait les miroirs
  • Le Chevalier à l'épée enchantée
  • Le Chevalier qui courait après son ombre
  • Le Chevalier au sang d'encre
Pour moi, ils sont ....
5 chevaliers qui ne partent pas avec un avantage, 
5 chevaliers qui formeraient une bonne équipe de bras-cassés,
5 chevaliers qui rêvent de la Table Ronde, 
5 chevaliers qui espèrent, mais qui ne mettent pas la chance de leur côté.

Il y a de la redondance entre les histoires, car les objectifs se répètent, mais je suis ravie d'avoir croisé ces 5 chevaliers. Le Chevalier qui avait le hoquet m'a particulièrement plu. L'histoire entre l'homme et le cheval est bien trouvée. Dans les 5 histoires, il y a de bonnes idées, peut être qu'elles auraient pu être plus différentes les unes des autres. 

Sans aucun doute, ces 5 chevaliers plairont aux jeunes amateurs d'aventures chevaleresques, drôles et inattendues. Ils se reconnaitront sûrement dans un des chevaliers. 

Les autres #BreizhBlogueuses ont lu ...

... des romans et des contes bretons. Pour découvrir d'autres parutions de Locus Solus, allez donc faire un tour chez d'autres bretonnes... 

Il faut buter les patates

Contes et Légendes

La Camarde

vendredi 27 février 2015

Le passage - Louis Sachar

Il faisait partie des livres à lire en 2015,
On m'avait plusieurs fois demandé : "Mais tu n'as pas lu Le passage de Louis Sachar?"
Je crois que j'ai envie de lire ce livre depuis les débuts du blog, c'est-à-dire, il y a 4 ans
Ce livre il m'a attendu sagement, et je suis contente d'avoir fini par le découvrir. 

Il y a un petit je-ne-sais-quoi de folie, de magie, d'irréel, qui m'a énormément plu. L'histoire est a priori bien ancrée dans notre monde, mais aussi complètement à l'écart. Les adolescents, dont il est question sont au milieu d'un désert, éloignés de tout, dans un camp de redressement. On leur fait creuser des trous, de même profondeur et de même diamètre jour après jour, sans avoir de raison explicite, sans comprendre l'utilité. Tout ceci est étrange, ridicule. En fin de compte pas tant que ça ... Au fur et à mesure, on comprend, on attend, on a peur, on frissonne, on jubile. 
Un arbre généalogique à découvrir, un voleur à retrouver et des méchants à anéantir ... 

Un coup de coeur de 2015, pour un roman sorti en 2000. 
Merci de m'avoir attendu ...

Les références de ce livre : 

Le passage 
de Louis Sachar
L'école des loisirs, 2000.

Quatrième de couverture: 
Méfiez-vous. 
Ce livre va vous donner envie de croquer des oignons crus. 
De creuser des trous de 1 mètre 50 de diamètre et de profondeur. 
D'escalader une montagne. 
De respirer vos vieilles baskets. 
De mettre du rouge à lèvres avant de partir à la poursuite de vos ennemis. 
De tout savoir sur l'existence oubliée de votre arrière-arrière-arrière-grand-mère. 
Et ce, même si vous haïssez les liliacées, même si vous détestez l'alpinisme et les travaux forcés, même si vous avez les cosmétiques en horreur autant que les odeurs de pieds, et même si la généalogie et les histoires de famille vous indifférent profondément. 
Maintenant, pour échapper à tout cela, c'est simple. Il vous suffit de ne pas imiter les centaines de milliers d'adolescents américains qui ont déjà plébiscité ce livre, et de ne jamais l'ouvrir.
Ne faites surtout pas ça, et allez le lire... Comme l'a fait Sophie, une comparse d'À l'Ombre du Grand Arbre.  

lundi 23 février 2015

Des lectures interactives ... Moi j'adore !

Une BD dans laquelle il faut mener l'enquête et garder l'oeil bien ouvert, 
Deux romans dans lesquels il faut réussir à survivre et déjouer les pièges. 

Des livres dans lesquels le lecteur fera plus que lire une histoire, 
Des livres pour dynamiser la lecture, et pourquoi pas captiver les aventuriers qui ont du mal à se poser avec un livre d'habitude ! 

Les enquêtes du docteur ÉNIGMUS
Le club des assassins
de Paul Martin et Matthew Broersma
Bayard, 2015, BD Kids. 

Quatrième de couverture: 
Veux-tu devenir l'assistant particulier du plus grand hériter de Sherlock Holmes ? Le docteur Énigmus est un détective privé demandé dans le monde entier. Il a l'oeil perçant, un costume impeccable ... mais aussi, quand c'est nécessaire, un chapeau de cow-boy ou une guitare en bandoulière ! Avec sa brillante assistante Tatiana, il s'attaque aux affaires les plus complexes, de New York à la jungle amazonienne. Grâce à lui, tous les indices sont sous tes yeux, tous les suspects sont réunis. À ti de trouver les coupables de ces douze énigmes pleins de surprises et d'humour ! 
Observer, déduire, réfléchir ... chaque case mérite une grande attention, pour dénicher les indices nécessaires à la résolution de l'énigme. Le problème est posé, le lecteur est prévenu qu'il ne doit pas tourner la page avant d'avoir un suspect, ensuite la réponse est donnée, avec des explications. 
Une bande-dessinée à conseiller à tous les enquêteurs en herbe ! 

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Après avoir énoncé la situation initiale, l'initiative est laissée au lecteur pour poursuivre l'aventure, et cela continue ainsi de paragraphe en paragraphe (qui ne sont donc pas forcément à lire dans l'ordre).  Par exemple à la fin du n°30, pour Dans la peau d'un dinosaure, on a deux choix : 
Si tu vas voir à quoi ressemble la charogne qui sent si fort, va en 22.
Si tu préfères avaler d'abord quelques amphibiens, va en 23. 
Les choix proposés sont plus ou moins judicieux. Parfois le lecteur ne se méfiera pas assez de l'ennemi, et pourra faire une mauvaise rencontre. 
Une quarantaine de chapitres pour chacun des livres, le lecteur va de l'un à l'autre en fonction des choix qu'il fait. Il mène l'histoire comme bon lui semble, pour vaincre ou mourir. Les paragraphes sont de la juste taille pour que les péripéties s'enchainent assez rapidement, sans pour autant, passer à côté.  Des encarts informatifs permettent d'en savoir plus sur ces deux thèmes incontournables des documentaires jeunesse.
Je fus agréablement surprise par ces deux lectures, qui initient les jeunes lecteurs aux livres-jeux. 

Les références de ces ouvrages : 
Dans la peau d'un chevalier 
Le tournoi de tous les dangers
Textes de Madeleine Deny 
illustrations de Jazzi
Nathan, 2015, Tu es le héros !

Dans la peau d'un dinosaure
Le combat des prédateurs
Textes de Madeleine Deny
Illustrations d'Alban Marilleau
Nathan, 2015, Tu es le héros !

Pour ceux qui suivent depuis un moment les parutions de littérature pour la jeunesse, on note que ces ouvrages sont des rééditions, ils sont parus respectivement en 2008 et 2009, dans la collection C'est pas sorcier - Crée ton aventure


Pour aller plus loin ... 
Dans le même genre, pour les un peu plus grands, il y a l'incontournable collection chez Gallimard Un Livre dont VOUS êtes le Héros, dont j'avais déjà parlé par ICI

dimanche 22 février 2015

Un dimanche au Manoir

Une série que je continue avec plaisir, 
Une série dans laquelle, il y a autant de héros féminins que masculins, 
Une série avec des références historiques, 
Une série écrite par une auteur qui s'y connait en matière de fictions, 
Une série que je vous recommande vivement. 

Le Manoir d'Evelyne Brisou-Pellen
Pour ceux qui ne connaissent pas encore cette série, je vous laisse lire l'interview de l'auteur, que j'avais faite  lors de la sortie du tome 2, par ICI

Pour les autres, c'est difficile de savoir si vous êtes majoritaires, alors pour ne pas gâcher le plaisir de découverte lors de la lecture, je ne mettrai pas les quatrièmes de couverture, des tomes 3 et 4. 

Sachez seulement, qu'il ne faut pas hésiter à continuer la série. Evelyne Brisou-Pellen sait renouveler ses personnages et embarquer le lecteur dans de nouvelles aventures sans faire de redondance. Les retours dans le passé sont plus fréquents et apportent une autre facette à la vie du Manoir. 
On apprend à mieux connaître les personnages présents depuis le début, et on a plaisir à en découvrir de nouveau. (On sait ENFIN qui est le mystérieux indien !!!). Au fur et à mesure l'auteur pose des éléments ça et là, qu'elle réexporte ensuite. On a l'impression que tout s'enchaîne très naturellement. 
J'aime cette continuité entre les différents tomes. 

Alors qu'il y a quelques jours, je discutai le féminisme peu subtile de certains romans, je vante aujourd'hui les qualités de cette série, qui s'adresse aussi bien aux garçons, qu'aux filles, et qui met au même plan les héros féminins et masculins. 

À (s')offrir sans aucune hésitation, dès le collège. 
À lire sans modération. 

Les références de ces romans: 
Le Manoir Tome 3 - Alisande et le cercle de feu 
Bayard Jeunesse, 2014.

Le Manoir 4 - Nic et le pacte des démons
Bayard Jeunesse, 2014. 

samedi 21 février 2015

Le Maître des livres - Kik lit un manga !

Quand on aime lire, on aime aussi l'objet livre, les librairies et les bibliothèques, 

Le Maître des livres 
de Umiharu Shinoahara
Komikku éditions, 2014.
Quatrième de couverture:
À la bibliothèque pour enfants "La rose trémière" vous êtes accueillis et conseillés Mikoshiba, un bibliothécaire binoclard célèbre pour son caractère bien trempé. Mais contrairement à ce qu'il peut laisser paraître, c'est un professionnel de premier ordre. Aujourd'hui encore, adultes comme enfants perdus dans leur vie viennent à lui en espérant qu'il leur trouvera un livre salvateur. 
Une histoire passionnante centrée sur la littérature et Mikoshiba, le "sommelier du livre pour enfants". 
Forcément un livre sur la vie d'une bibliothèque, avec ses employés et ses usagers, ça m'a tout de suite attirée. Mais je lis très rarement des mangas et la lecture de droite à gauche me faisait un peu peur. L'avis de ma libraire m'a convaincue, je suis repartie avec le tome 1 sous le bras, et je l'ai goulument avalé dans un bain chaud.
Il y a un savoureux mélange entre la découverte de classiques de la littérature jeunesse japonaise, la réflexion sur le choix des livres (c'est le livre qui choisit son lecteur  ou l'inverse ?) et les petites histoires entre les membres de la bibliothèque.
J'ai aimé cette mise en avant du bien-fait de la lecture, sur ses capacités d'évasion, et de partage. Des amitiés se créent autour des livres. Il y a des histoires croustillantes, d'amours possibles, ainsi que des allusions à la vie des bibliothécaires, qui sont très drôles. 

Deux jours après avoir acheté le tome 1 "pour voir", le livre était lu, et les deux autres tomes étaient en commande chez ma libraire. Il y a déjà 9 tomes sortis au japonais. 
Affaire à suivre donc ... 

vendredi 20 février 2015

Trop féministe, c'est possible ? Deux romans des éditions Talents Hauts

Coup de talon et Le mystère de la Chambre noire

Deux romans, qui commençaient bien ... Enfin non, car pour Laure, ça ne commençait pas bien du tout ...
Deux romans, dont les premiers chapitres m'ont intéressés, c'est cela que je dois dire plutôt.
Deux romans, qui m'ont captivée,
Deux romans, dont les sujets sont pertinents, les agressions sexuelles, et les débuts du cinéma.

Deux romans, que j'ai finis en pensant "Oui, mais ...."
Deux romans, qui ne m'incitent pas à lire les autres publications des éditions Talents Hauts,
Deux romans qui ne sont pas assez subtiles dans leur féminisme.

Il est difficile pour moi de dire que je suis féministe, car pour moi, il sous-entend un militantisme actif, alors que j'agis plutôt dans l'ombre. Par exemple, je ne dis pas aux petits garçons, que "les bagues ce n'est que pour les filles", quand ce cadeau les tente à mon travail. Je choisis les couleurs au hasard et je persiste à proposer des brosses à dents roses aux garçons et des bleues aux filles, même si souvent j'entends un "Mais tu t'es trompée!". J'ai glissé dans la pile de livres à disposition des enfants, ces livres offerts par Alice. 

J'avais envie de découvrir la facette féministe des éditions Talents Hauts, et j'ai trouvé qu'il y avait mieux (par exemple, La faute de Rose, aussi offert par Alice, ou ceux conseillés par mes comparses). 
Dans les deux romans que j'ai lus, la cause féminine prend le dessus sur la fiction. Pour moi, un livre jeunesse, qu'il soit un album ou un roman, ne doit pas être un livre-médicament. Il doit faire rêver, enrichir, laisser la porte ouverte aux réflexions propres de l'enfant. 

Depuis que j'ai lu ces deux romans, j'ai porté un autre regard sur mes lectures récentes, j'ai été plus attentive au potentiel sexisme ou féminisme. J'espère que je garderai ce coup d'oeil critique, pour ne pas passer à côté du sexisme ordinaire, car non, il n'y a pas que les garçons qui peuvent être des héros forts et courageux ! Ce qui importe le plus, c'est que l'aventure du héros nous embarque loin, très loin, dans l'imaginaire quelque soit son sexe. Priorité à la fiction. 

Voici pour mes réflexions, pour vous faire votre propre opinion, voici les références de ces deux romans, et un peu plus bas des liens pour aller plus loin. 

Coup de talon
de Sylvie Deshors
Talents Hauts, 2013.

Quatrième de couverture: 
Avant, trois soirs par semaine, j'allais directement du collège à la piscine, si bien que j'avais le temps de discuter avec les copines dans le vestiaire. Les jeudis, comme aujourd'hui, j'étais avec Laure et, depuis la rentrée, c'était le moment qu'elle choisissait pour me parler d'Hugo. Mais voilà, il y a trois semaines exactement, tout a basculé. 

Le mystère de la chambre noire
de Serge Rubin
Talents Hauts, 2013.

Quatrième de couverture: 
L'arrivée d'un camion Peugeot jaune fonçant à plus de 20 km à l'heure ne passe pas inaperçue dans ma rue. De la grille du jardin, je peux voir d'étranges appareils à manivelle, soigneusement rangés dans des caisses en bois, et un chapiteau. C'est certainement le véhicule d'un forain. De grandes lettres rouges peintes sur le capot forment le mystérieux mot "cinématographe". 
À  l'avant du camion, qui est abrité mais pas fermé, se tiennent fièrement deux adultes et un jeune garçon. Ce dernier a la même tignasse que le chauffeur et la même allure canaille. 
Pour aller plus loin ... 
Car je n'ai lu que deux romans,
Car on ne peut pas s'arrêter à une seule opinion,
Car il y a d'autres publications,
Car c'est toujours bien d'aller plus loin,
Voici une sélection faite À l'Ombre du Grand Arbre autour du sexisme, avec une interview de Delphine Beauvois, auteure de On n’est pas des Poupées et Mélanie Delcourt de Talents Hauts,
Voici un article du magazine 50-50 sur la maison Talents Hauts,
Voici l'avis d'Alice sur Coup de Talon.

lundi 16 février 2015

Résultats du Concours Cuisine


Après tirage au sort avec l'aide du site Random.org, les gagnants sont : 
Laetitia Redel pour Cuisine autour du monde
Chlop pour L'abc de la cuisine
Caroline Sarrola pour J'apprends à cuisiner
Agnès Berbesson pour Petits Gâteaux et biscuits

Merci à tous pour votre participation et vos partages.

dimanche 15 février 2015

Détour en Corée - Café 0405

Lire différemment, 
Découvrir une autre culture, 
Se demander pourquoi ici et la-bas ce n'est pas pareil. 

Collection Matins Calmes des éditions Flammarion, "Une exploration de la littérature de jeunesse coréenne classique et contemporaine..."

Café 0405
de Yi Hyeon
Flammarion, 2011. 

Quatrième de couverture
Bora n'aime pas se faire remarquer. Pas de chance: sa tante débarque dans sa classe de 4ème en tant que professeur stagiaire ... Très vite, une rumeur scandaleuse court via le Café 0405, le blog créé par les élèves: la jeune femme serait mère célibataire ! Quelle honte pour Bora ! Mais elle est loin de se douter que sa tante sera la meilleure alliée pour dénoncer la brutalité de certains professeurs ... 


La littérature américaine et anglo-saxonne est monnaie courante dans les romans pour adolescents français. On a l'habitude de suivre les aventures de héros à Londres ou à New York. C'est moins le cas pour les romans asiatiques, et je trouve ça dommage. Alors je n'ai pas hésité longtemps quand ce roman m'a été conseillé par un libraire. 

Il s'agit presque d'un huis-clos. On se sent étouffé au milieu de cette classe, dans laquelle il y a beaucoup de non-dits. On se rend compte au fil du roman, que le mystère s'épaissit. Qui a fait quoi ? Qui a dénoncé qui ? Tout ça à cause de photos mises sur internet ... 

Les réseaux sociaux, même lorsqu'il y a une restriction dans les utilisateurs, comme c'est le cas ici (normalement seuls les élèves de la classe ont accès aux informations) peuvent apporter des déviances. "C'est pas grave, j'ai juste reposté une photo trouvée en ligne ?" ... Oui, mais non ... Car un scandale nait de ces photos, car il s'agissait de la vie privée d'une personne. 

Les réseaux sociaux sous le couvert de l'anonymat permettent aussi de révéler au grand jour, ce que des petits collégiens ont du mal à exprimer et à faire savoir. Ce professeur qui fait preuve d'une grande violence sur les élèves, que l'on a peur d'affronter, sera filmé et l'information sera partagée encore et encore sur internet, pour dénoncer cet abus de pouvoir. 

Un roman pour découvrir une manière de vivre différente, 
Un roman pour sensibiliser les adolescents aux travers d'internet, 
Un roman pour se questionner sur le regard que l'on pose sur ses camarades de classe, 
Un roman pour évoquer la vie privée, et la limite de la liberté d'expression. 

Un roman que je conseille dès 13 ans, qui est l'âge de ces élèves de 4ème .

jeudi 12 février 2015

Une Petite Souris dans les Belles Histoires

"Il était une fois une petite princesse qui s'appelait Alice. Elle vivait dans un grand château avec son papa-roi et sa maman-reine."

Rien d'exceptionnel pour ce début d'histoire. Des princesses, il y en a des dizaines. Par contre une famille royale qui adore les chats, avec une princesse qui perd sa première dent de lait, là ça devient compliqué. Évidemment depuis que les chats ont élu domicile dans le château, les souris sont allées s'installer ailleurs. Pour ne rien arranger la Princesse a peur du noir ...
Comment la Petite Souris pourra faire l'échange de la dent contre un cadeau dans ces conditions ? 

Je ne raconterai pas la fin de l'histoire, qui est succulente, je vous laisse la découvrir par vous-même à la bibliothèque, si vous n'êtes pas abonné à ce magazine. J'espère qu'elle fera l'objet d'une publication à part, comme cela a pu être le cas pour des romans issus des Je Bouquine

Princesse Alice attend la Petite Souris
écrite par Claire Astolfi et illustrée par Bridget Strevens
La grande Histoire lue Les Belles Histoires de Janvier 2015, Bayard.

Merci à A. des Soeurs JACk, qui veille pour moi et déniche des Petites Souris dans ses lectures.

mercredi 11 février 2015

Un mercredi en images. Les trésors de Je Bouquine

Des romans qui sont parus la première fois il y a une petite dizaine d'année, pour être sûr que les lecteurs actuels de Je Bouquine ne les connaissent pas. 
Des romans rassemblés autour d'un thème, je trouve l'idée très intéressante. 
Des romans Spécial Aventure que j'ai découverts avec plaisir (Je ne les avais pas lus au début des années 2000). 

mardi 10 février 2015

De la peinture, des peintres et des bouquins pour adultes

L'un est souple, l'autre est rigide, 
L'un est un gros pavé, l'autre est tout fin, 
L'un est plein de mots, l'autre est plein de dessins. 

Et pourtant ces deux livres je les associe, car ... 
Ces deux auteurs, je les ai connus par la littérature pour la jeunesse, 
Ces deux livres évoquent la Peinture et la vie des peintres, 
Ces deux livres m'ont donné envie de m'intéresser à cet Art. 

l'Enfance de l'Art
de Guillaume Long 
IciMême, 2014. 

Quatrième de couverture: 
De Giacometti à Banksy, de Magritte à Kawara, Guillaume Long nous révèle, avec un brin de malice et beaucoup d'humour, l'origine de la vocation de ses artistes favoris. Un panorama subjectif qui vous donnez envie de courir (et sourire!) au musée. - Stéphane Melchior - 
Un Picasso qui joue avec des cubes, un petit Banksy qui est obligé d'effacer le dessin fait sur le mur sous l'oeil d'un policier, un René Magritte qui entend un "Ce n'est pas ce que tu crois !" ... 
Ces peintres, j'ai reconnu leurs portraits d'enfants faits par Guillaume Long, je n'ai pas eu besoin de chercher la réponse à la fin du livre, alors que pour d'autres ... Car il y en a beaucoup d'autres à découvrir, 44 exactement. (Celui de Georges de La Tour m'a fait beaucoup rire également !)
L'auteur réussit  à faire un lien humoristique entre un moment fictif de l'enfance et un aspect artistique du peintre, comme une forme, une couleur , une technique. À plusieurs reprises, je me suis dit : "Et pourquoi pas ?!". C'est drôle de s'imaginer un événement qui a pu marquer fortement la carrière de l'artiste. 
Guillaume Long réussit à nous faire rire, ET à nous faire (re)découvrir l'oeuvre de peintres,  grâce à un dessin qui tient dans un carré de 20x20 et à une ou deux phrases. Il est fort, très fort. 

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Les Singuliers
d'Anne Percin
Le Rouergue, 2014, coll. La Brune

Quatrième de couverture: 
Durant l'été chaud de 1888, une communauté de peintres prend pension à Pont-Aven, un village pittoresque du Finistère. Parmi eux un jeune belge, Hugo Boch, issu d'une riche famille d'industriels, et un certain Gauguin, autodidacte à la grande gueule qui croit en son génie. Ils sont de cette avant-garde qui veut peindre autrement, voir autrement, vivre autrement. 
Hugo Boch n'est plus très sûr, lui, de vouloir poursuivre dans la peinture: il expérimente du côté de la photographie, cet art naissant. Surtout, il mène une correspondance assidue et les lettres qui s'échangent, entre la Bretagne, Paris et Bruxelles, sont foisonnantes d'anecdotes. Un vent nouveau se lève, en cette fin de siècle, dans les arts mais aussi dans les moeurs et les techniques. Tous ces explorateurs sont des jeunes gens audacieux, émouvants et parfois drôles, sauvages aussi, qui se battraient en duel pour défendre des tournesols peints par un Hollandais, réfugié dans le Midi, que beaucoup considèrent comme un fou et un barbouilleur ... 
Dans Les Singuliers, Anne Percin mêle figues historiques et personnages fictifs pour nous offrir un roman épistolaire bouillonnant. C'est un tableau monumental, qui croque le vif de l'esprit du temps et nous le rend vivant. 
Étant Bretonne, et fan d'Anne Percin, je ne pouvais pas passer à côté d'un roman se déroulant dans le Finistère, même s'il était publié du côté adulte des éditions du Rouergue. 
Avec ma manie de ne pas me renseigner avant de commencer ma lecture, je fus surprise et un peu déçue de découvrir un roman épistolaire. J'ai de mauvais souvenirs de lectures au collège, de récits lents, très lents. Pourtant il était hors de question que je laisse ce livre de côté. 
Il est imposant avec ses presque 400 pages, mais je l'ai englouti en quelques jours. Anne Percin réussit à rythmer son récit, pour que le lecteur soit tenu en haleine. J'avais envie d'être là-bas au milieu de ces peintres, de rencontrer Gauguin, et même ce Hugo Boch, j'avais envie de découvrir ses photographies, de lui dire que ça irait, malgré ses questions existentielles. Il y a un pied dans l'Histoire, mais même pour une novice pour moi, je n'ai pas été perdue dans les références au sujet des peintres. 

Si vous aimez la Bretagne et/ou la Peinture et/ou Anne Percin, n'hésitez plus, ce roman vous fera passer un bon moment et vous aurez envie d'aller passer un WE dans le Finistère et/ou d'aller à la découverte des peintres impressionnistes et/ou de lire les autres romans d'Anne Percin
Personnellement, j'ai eu envie de tout et j'ai aimé ça ! 

lundi 9 février 2015

Aux délices des anges ou un roman qui mériterait une autre couverture

Lorsqu'une série fonctionne, on a envie que le succès continue...
Pourtant je regrette le choix de la couverture pour Aux délices des anges, je préfère mon livre tout blanc. 
 
Cathy Cassidy, l'auteur de la série à succès Les filles au chocolat, vient de publier un nouveau roman, qui n'a rien à voir avec les soeurs Tanberry, et pourtant les éditeurs ont voulu faire durer le succès, en reprenant la présentation des précédents romans. Oui, j'ai bien dit LES éditeurs, car après quelques recherches, j'ai remarqué que les similitudes entre les couvertures de Angel Cake ou Aux délices des anges, avec avec celles de la série Les filles au chocolat étaient valables aussi dans la version originale. 

Alors oui, il est toujours question de la vie tourmentée d'une adolescente, 
Alors oui, il est toujours question d'un garçon, dont il faudrait mieux ne pas tomber amoureuse, 
Alors oui, il y a toujours un lien avec la cuisine, et la pâtisserie,
Alors oui, il y a toujours des problèmes qui se règlent (bien évidemment) à la fin, 
Alors oui, il y a cette couverture très flashy ... 

Mais l'histoire d'Anya, ce n'est pas que ça ... 

Aux délices des anges
Nathan, 2014. 

Quatrième de couverture: 
Anya quitte son pays natal, la Pologne, avec sa petite sœur et sa mère. Elle va rejoindre son père en Angleterre. Mais à l’arrivée, le choc est grand. Loin des rêves qu’elle s’était fait, son quotidien s’avère des plus rudes : son appartement est un taudis, son collège lui fait l’effet d’un zoo plein d’animaux hostiles et survoltés, sa famille manque d’argent… Il y a bien Dan, ce garçon dont la mère tient le salon de thé « Bienvenue au paradis », qui s’intéresse à elle. Mais il a tout du bad boy. Alors que le monde s’écroule autour d’elle, Anya va découvrir que la douceur se cache parfois là où on ne l’attend pas…
Mais l'histoire d'Anya, ce n'est pas que ça ... 
c'est aussi ...
Un morceau de la Pologne expatrié, 
Une maman qui est obligée de faire la ménage plutôt que de la cuisine, 
Une adolescente qui a du mal à s'intégrer, 
Un questionnement sur l'intégration, 
Un vent d'hiver qui souffle dans les rues de Liverpool, 
Un air de Noël, que l'on veut le plus joyeux possible, même si les problèmes d'argent sont présents,

Pour moi, la couverture de ce roman devrait plus être dans ce style là ... 
Credit: Olga Voronova
Alors ne vous arrêtez pas à cette couverture remplie de donuts trop roses, et n'hésitez pas à découvrir l'histoire d'Anya ... (Qui est mieux que les derniers tomes de la série Les filles au chocolat

En plus ... 
Si vous aimez les romans qui parlent de cuisine, vous aimerez le concours qui a lieu, sur le blog,  en ce moment (du 8 au 15 février 2015) avec 4 livres de cuisine à gagner. Pour en savoir plus, et participer c'est par ICI

dimanche 8 février 2015

Kik partage sa cuisine [CONCOURS]

Tout avait commencé il y a un peu plus d'un an, avec un Meringus,
Ces derniers temps je cuisine encore plus,
J'y prends goût au fur et à mesure.
J'ai eu la chance de découvrir de chouettes livres de cuisine, ainsi que des applications.

Ce dimanche, je reviens sur ces recettes que j'ai pris plaisir à réaliser et sur ces livres que j'ai envie de partager. Et si vous aussi, vous vous mettiez à la cuisine avec vos enfants ? 
Un album-photo, des moments culinaires appréciés, avec cette quiche, comme symbole de la France, les gâteaux à la carotte pour les USA. Des recettes pour s'amuser, avec ces lapins à décorer, tous ces ingrédients à peser, mélanger. Des incontournables, avec des cookies, des roses des sables, un gâteau au yaourt et beaucoup de chocolat

Pour moi, la cuisine est un très bon apprentissage pour la découverte des goûts, ainsi que des mathématiques, des proportions, des règles d'hygiène ... Faire la cuisine est essentiel, pour se faire plaisir, mais aussi pour bien se nourrir.

Pour partager ce plaisir de cuisiner ... 
Grâce aux éditions Usborne cette semaine, il y a quatre livres de cuisine à gagner. 
Pour participer à ce concours, il faut remplir quelques conditions :

- Laisser un commentaire sous cet article en mentionnant votre adresse mail (même si vous avez un compte Gmail, car elle n'est pas forcément facile à retrouver) ainsi que le nom du livre pour lequel vous voulez participer. (Et oui il faut choisir !)
- Partager ce concours, en utilisant la première photo, et le lien de cet article, en utilisant  #KikcuisineavecUsborne pour Twitter et Instagram, et en mentionnant les éditions Usborne ET Les Lectures de Kik pour Facebook. (Afin d'être sûr que votre participation est validée, vérifiez bien que je commente votre partage ou que je le RT) 
- Être résident de la France Métropolitaine
- Faire tout ça avant le dimanche 15 février 2015 à 23h59.

Il y aura un tirage au sort pour chacun des livres. Si vous avez du mal à vous décidez pour tel ou tel livre, pour avoir plus d'informations, n'hésitez pas à aller visiter le site de l'éditeur, par ICI

Les livres sont emballés, ils n'attendent plus que vous !
Bonne chance à tous et surtout bon appétit !

vendredi 6 février 2015

Sherlock Holmes est mort. Vive Moriarty !

Dans le livre à sa réception, il y avait une lettre de l'auteur, glissée entre les pages. 
D'habitude, lorsque je reçois un livre de la part d'un éditeur, il y a le "communiqué de presse", qui comprend, un photo de l'auteur, une courte biographie, un résumé du livre et parfois une bibliographie, et pas une lettre de l'auteur, destinée au chroniqueur. 

Le passage le plus important de cette lettre est : 
"Toutefois, le but réel de cette lettre est de vous demander, si vous le voulez bien, de rester discrets quant à ce que dévoilerez de ce roman. Tout le suspens tient sur une seule phrase. J'ai toujours voulu que le récit en arrive à un point où il se produirait quelque chose de si terrible et de si inexplicable en apparence que le lecteur en viendrait à s'interroger sur la santé mentale de l'auteur."
Après avoir lu ça, je me suis précipitée sur le roman ...

Moriarty
de Anthony Horowitz
Hachette, 2014.

Quatrième de couverture: 
Qui suis-je ? Mon nom est Frédérick Chase, détective à l'agence Pinkerton de New York. Et je dois vous conter une histoire.
Elle se passe cinq jours après les événements tragiques des chutes du Reichenbach, où l'illustre Sherlock Holmes et son ennemi juré, le Professeur Moriarty, ont perdu la vie. Tout commence dans une crypte où se trouvent trois hommes. Le premier est Athelney Jones, inspecteur à Scotland Yard. Je suis le deuxième. 
Le troisième homme  est grand et mince. Il porte une étiquette à son poignet. Repêché à quelque distance des chutes, il est mort noyé. Le nom inscrit sur l'étiquette ? James Moriarty. 
Moriarty: il est la raison de ma venu en Europe. Visiblement, je suis arrivé trop tard. 
Si vous n'aimez pas les romans policiers, passez votre chemin ...
Si vous aimez les influences entre gangs, les obscurités de la mafia, et les enquêtes avec des pistes brouillées, ce roman est fait pour vous.

J'ai aimé suivre l'enquête, chercher des indices, essayer de comprendre, avoir l'impression de toucher au but ... 
J'ai moins aimé ou peut être ai-je été trop surprise par ce renversement dont parle l'auteur dans la lettre, et dont je ne vous dirai rien par respect pour lui. Il n'empêche que cela était très bien trouvé et très astucieux. 
J'ai aimé ce mélange des genres, avec des américains, et des anglais qui se côtoient. Il y a comme une rivalité ancestrale, qui donne du piquant à l'histoire. 

Un bon roman bien ficelé, qui fera des heureux, dans les amateurs de romans policiers. 

Rq: Si ce roman vous fait envie, mais que vous ne voulez pas sortir avec un livre "jeunesse" sous le bras (même s'il n'y a aucune honte à ça, même si vous avez plus de 25 ans), sachez que ce roman a été publié conjointement aux éditions Calmann-Lévy. Moi, je dis ça, je dis rien !

Ce que j'ai envie de lire ensuite ... 

mercredi 4 février 2015

lundi 2 février 2015

Au bout des longues neiges - Jean-Côme Noguès

Ce n'est pas un roman sur un thème à la mode
Ce n'est pas une série qui sera adaptée en film
Ce n'est pas un best-seller

Et pourtant j'ai envie de parler de ce roman, et de vous le recommander,
Car il m'a plu, car je me suis vue dans les grandes pleines des États-Unis. 

Au bout des longues neiges 
de Jean-Côme Noguès
Nathan, 2014. 

Quatrième de couverture:
Une épopée familiale de l'Irlande au Canada, sous la plume magistrale de Jean-Côme Noguès !
Irlande,1846. La famine décime le pays. Finnian O’Connell, douze ans, et toute sa famille doivent s'exiler pour survivre. Comme des centaines d'autres paysans, ils montent à bord d'un bateau vétuste pour une périlleuse traversée vers le Canada. Mais ce n'est là que le début de leur aventure. Une fois sur place il leur faut encore rejoindre leur terrain, puis se reconstruire une vie à partir de rien, au coeur d'une nature magnifique, mais sauvages et peuplée d'Indiens...
Dans les livres d'Histoire des petits français, je n'ai pas l'impression que cette période soit vraiment développée. En un sens il s'agit de l'Histoire de l'Amérique, c'est vrai. Mais tous ces Irlandais partis de l'autre côté de l'océan Atlantique, vers le Nouveau Monde, avec beaucoup d'espoir, ils étaient bien Européens à la base. Et si nous avions eu une famine en France, serions-nous tous partis ainsi ?

J'aime découvrir un pan de l'Histoire que je ne connais pas, 
J'aime rêver en même temps que les personnages d'un roman, 
J'aime ces grandes étendues, ces paysages à n'en plus finir, 
J'aime l'écriture de Jean-Côme Noguès, 
J'aime cette impression d'être aux côtés des personnages, vraiment proche. 

J'ai aimé ce roman pour toutes ces raisons. 
Je vous recommande ce roman pour toutes ces raisons. 

Un roman, une histoire à part, à conseiller dès le début du collège, aux lecteurs qui ont envie d'une aventure sur fond historique, et de découverte d'un Nouveau Monde. 

dimanche 1 février 2015

Club des adultes lecteurs de littérature jeunesse et adolescente #1

C'est parti comme ça, sur Twitter par un message spontané en moins de 140 caractères 
Combien de tweets postés sans avoir de réponse, pas la moindre réaction de la Twittosphère ? Et celui-là a trouvé un écho. Il a fait sa vie pendant une semaine, jusqu'à ce qu'un RDV soit convenu le jeudi 29 janvier à 20h au Café Coltina. 

J'ai pris le bus, avec les derniers livres qui m'avaient plu. Une petite pile à partager avec des inconnus, des gens qui avaient partagés cette idée, sur internet, ce monde virtuel. 
Rien de virtuel dans cette assiette de fromages, ou encore dans cette soupière. Nous sommes venues à 6, dans ce café rennais pour partager nos derniers coups de coeur. Des lectures du moment, de ces derniers semaines. 
De bonnes idées de lecture ont été notées ici et là. On s'est attardées sur les livres accompagnés de CDs, sur Pierre et le Loup, pour le plaisir de découvrir les instruments de musique. Des livres empruntés à la bibliothèque, sortis du sac à main. Nous avions toutes un point commun, le plaisir de lire des albums ou des romans destinés a priori aux enfants et aux adolescents. 
Envie de participer la prochaine fois ? Abonnez vous à mon compte Twitter, je ne manquerai pas de partager la date et le lieu du RDV. Dans une semaine ? Un mois ? Encore un jeudi ? Dans le même lieu. On verra bien, je n'en sais rien. 
Un point important de cette rencontre, pour lequel nous étions toutes d'accord : la spontanéité. Nous avions envie d'être là, à ce moment là pour discuter de nos lectures. Vient qui veut, qui peut. 
Liste des livres évoqués, que nous vous conseillons : 
Sur la musique : 
Le silence de l'opéra de Pierre Créac'h
Le château des pianos de Pierre Créac'h
Le compositeur est mort de Lemony Snicket
Pierre et le Loup chez Hélium et Didier Jeunesse

Albums:
La Louve de Clémentine Beauvais et Antoine Déprez
ABC de Xavier Deneux
Romi à la plage de Janik Coat
Rebonds de Cécile Boyer
Le 1er c'est canard d'Olivier Douzou
Blaise et le kontrôleur de katastroffe de Claude Ponti 
Boule de Noël de Ruth Brown

Manga Jeunesse:
Le Maître des livres de Umiharu Shinohara

Romans:
Flora et Ulysse de Kate DiCamillo
Le Manoir d'Evelyne Brisou-Pellen
Eutopia de Jean-Marie Defossez
Le WorldShaker et Le Liberator de Richard Harland
Entre chiens et loups de Malory Blackman
Vivants d'Isaac Marion

Pour finir trois romans avec une héroïne, dans lesquels on a une dimension historique et une fantastique, avec un secret lié aux racines familiales. Une petite sélection d'Isabelle faite en live, comme ça en discutant ! 
Nina Volkovitch de Carole Trébor 
Dans la nuit Blanche et rouge de Jean-Michel Payet
Mademoiselle Scaramouche de Jean-Michel Payet

#Bleue de Florence Hinckel

Il vient de sortir. Je n'ai pas envie d'attendre pour vous en parler, 
Il vient de sortir, et j'espère qu'il sera lu par un grand nombre. 
Il vient de sortir, et c'est un de mes COUPS de COEUR de ce début d'année. 

#BLEUE
de Florence Hinckel
Syros, 2015, coll. Soon. 

Quatrième de couverture: 
Silas vit dans une société où tout est fait pour vivre sereinement. Chaque jour, la Cellule d'éradication de la Douleur Émotionnelle efface les souvenirs douloureux. Plus de deuil ou de dépression, juste un point bleu au poignet comme signe d'une souffrance évitée. Sur le Réseau, les gens partagent tous leurs faits et gestes, "veillant" les uns sur les autres. Silas est un grand romantique: il préfère garder pour lui les moments intenses de sa relation avec l'incandescente Astrid ... Mais quand sa petite amie se fait renverser par une voiture, il est immédiatement emmené par les agents de la CEDE. Pour oublier. 
Imaginez un monde où la loi oblige à être heureux à tout prix ... 
Oublier toute la peine, 
Oublier sa tristesse, 
Oublier tout d'un coup pour dormir sur ses deux oreilles, 
Oublier ... C'est vrai que c'est tentant, cela pourrait paraître confortable. 

Pourtant après avoir lu ce roman, je veux les garder mes souvenirs, TOUS. Il est hors de question que j'oublie les mauvais moments si le prix à payer est d'oublier aussi les bons. Je veux me souvenir de ces jours, où j'ai pleuré beaucoup, où je suis restée prostrée de longues minutes, car je veux me souvenir des rigolades, des plats qu'il me préparait juste pour moi, des sorties avec elle, des moments avec eux. 

Un deuil n'est pas facile à endurer. Il y a des hauts et des bas. Il faut du temps. Combien ? Je ne sais pas encore. C'est trop frais. Il y en a eu trop. 
Un deuil c'est personnel. Chacun ressent la peine, la tristesse, le manque à sa manière, et les exprime différemment. 

Ce roman est poignant, touchant, perturbant. COUP DE COEUR !  

Dans ce roman il y a aussi ce rapport aux réseaux sociaux, que l'on peut avoir. Tout écrire, tout au long de la journée. On fait ci, et ça et on le note pour que tout le monde le sache. Et si jamais on ne fait rien, on plutôt qu'on ne partage rien, tout le monde s'inquiète. Mais que devient-on quand on a l'impression de ne pas vivre comme tout le monde ? Un très bon court-métrage What's on your mind ? exprime ce sentiment. À partager sans aucune modération. 

Pour aller plus loin ... 
Un autre roman de Florence Hinckel dans la collection Soon, Théa pour l'éternité. Comme pour #Bleue j'avais aimé ce roman. L'auteur a un regard juste, sur ce que pourrait être notre futur. Pour (re)lire ce que j'en avais pensé c'est par