mercredi 28 janvier 2015

Chez le médecin (BIS)


Nouvelle libération de livres chez mon médecin ... 

Bizarrement les livres que j'avais laissés en 2014 avaient tous disparus. 
Au moins ça veut dire qu'ils ont fait plaisir à des gens ! 

mardi 27 janvier 2015

Un petit coup de froid

Il est tôt ce mardi matin, quand j'écris ces mots, la journée vient à peine de commencer,
Je ne sais pas encore si la tempête de neige promise à New York a bien eu lieu, 
Un peu de neige mais pas trop j'espère.

Comme un clin d'œil pour les new-yorkais aujourd'hui il est question de ...
Quatrième de couverture
Un ours blanc c'est grand, très grand, presque géant ! 
Mais six sardines aussi. Si si...

Un album comme je les aime, avec juste 3 couleurs (bleu, blanc et noir), de belles illustrations faites en gravure sur bois. Cet aspect des couleurs me refait penser à mes cours d'arts plastiques au collège, lorsque je m'étais initiée à la gravure. Il y a un granité particulier que j'apprécie particulièrement. 
Un album comme je les aime, à chaque fois chez MeMo car le papier est de bonne qualité, 
Un album comme je les aime, avec un jeu de répétion, avec cet ours un peu mou au début, qui nous surprend pour finir.
Un album pour les petits comme je les aime, qui les emmène de 1 à 6 en rigolant, qui joue sur l'attente. "Dis c'est quoi après ?!"

Un album que je vous recommande pour cet hiver, qu'il neige ou pas dans votre coin du monde ! 

lundi 26 janvier 2015

Les beignets de ma mère et la ségrégation aux USA

Les beignets de ma mère
1955, La ségrégation aux États-Unis
de Marion Le Hir de Fallois et Morgane David
Kilowatt, 2013, coll. Un jour ailleurs

Quatrième de couverture: 
Mon père a décidé que nous irions nous installer à Montgomery, chez ma grand-mère. Les noirs n'y sont pas mieux traités mais j'y serai plus en sécurité. Et puis, ma grand-mère fait la meilleure purée de haricots rouges du quartier ! Nous prenions souvent le bus pour traverser la ville. Les noirs assis à l'arrière, les blancs assis devant. Un jour, avant Noël, une dame a refusé de laisser sa place à un blanc. Elle a osé dire non. Ce fut le début d'une grande protestation. 
Un bon coup de crayon pour des illustrations simples mais touchantes, dans un livre qui revient sur un épisode de l'Histoire des USA. Bien sûr il y a eu Rosa Parks qui a osé dire NON, mais il y a aussi les autres, comme ce petit garçon qui doit quitter sa maison et ses amis car sa mère a été assassinée par le Klux Klux Klan. 
Il évoque des moments de sa vie quotidienne, où une différence Noirs/Blancs est faite, mais aussi de cette petite fille blanche, qui lui a offert des biscuits, lorsqu'il accompagnait son père au travail. Jusqu'au jour où il croise Rosa Parks dans le bus ... 
C'est aussi l'histoire d'un petit garçon qui se reconstruit après la mort de sa mère, alors que ses libertés sont restreintes, et qui essaye de comprendre qu'elle pourrait être sa place dans ce monde. 

Parce qu'il ne faut pas oublier, parce que nous naissons libres et égaux, parce que cela ne fait que 60 ans que Rosa Parks a dit NON, 

Un album très bien fait pour aborder le sujet de la ségrégation avec les enfants.

Pour aller plus loin ... 

samedi 24 janvier 2015

La bobine d'Alfred et du cinéma à la radio

Une enquête en plein Hollywood, 
Une plongée dans le cinéma d'Alfred Hitchcock, 
Une course poursuite haletante. 

La bobine d'Alfred
couverture illustrée par Séverin Millet
L'école des loisirs, 2013.

Quatrième de couverture:
Harry Bonnet, 16 ans, fils d’un cuistot montmartrois, est fou de cinéma.
Comment s’est-il retrouvé à Hollywood ? C’est simple. Il lui aura suffi d’une gifle, d’une caille rôtie et d’une assiette de pommes de terre pour traverser l’Atlantique et atterrir sur la colline mythique. L’Amérique ! Des stars à tous les coins de rue !
Une nuit, il suit son père à la cantine, s’introduit en catimini sur le plateau n°17, remplace au pied levé un second rôle souffrant et… tombe nez à nez avec Alfred Hitchcock.
Le metteur en scène le plus célèbre du monde commence le tournage dont il rêve depuis quarante ans : l’adaptation d’une pièce de J. M. Barrie, l’auteur de Peter Pan.
C’est un secret absolu. Le film porte un faux titre et Hitchcock lui-même a pris un nom de code. Mais pourquoi diable Harry a-t-il voulu voir les premières minutes du film fantôme ? Pourquoi a-t-il désobéi au maître du suspense ?
L'écriture de Malika Ferdjoukh rend cette histoire haletante. On aimerait fouiller avec Harry dans les bobines de films. J'avais très envie d'être avec lui sur le plateau de tournage, ou alors dans la salle de cinéma pour la projection d'un film. Il me manque ce bruit de bobine qui tourne dans la petite pièce sombre, tout au fond, là-bas derrière. 
Les enfants ne savent pas ce qu'est une pellicule pour un appareil-photo, bientôt pour eux un film ne sera qu'un fichier sur un disque dur. Comment leur expliquer cette matière, ces bandes longues, très longues de petites images qui se succèdent ? 

Un petit coup de nostalgie très apprécié, avec ce roman. 

Et pour ceux qui veulent aller plus loin ...
Il y a la très intéressante émission Si l'Amérique m'était contée Saison 2 - Épisode 11 : 

vendredi 23 janvier 2015

Qui ? Eux ? Ahhh... Je ne savais pas - Rencontre avec Élise Fontenaille - 6/7

Un Salon littéraire, un moment passé avec une auteur à discuter, 
C'était au mois de novembre, j'avais rencontré Élise Fontenaille, nous avions aussi parlé d'Eben, qui allait sortir en janvier, 
Il est là désormais, dans toutes les bonnes librairies. 

Pour finir l'interview de cet auteur, il fallait absolument que je parle d'Eben et des autres...

Jour 6 : Quand il est question de ceux dont les autres ne parlent pas. 
Quatrième de couverture: 
"Je m’appelle Eben. Ebenzebe en vérité – mais tout le monde m’appelle Eben. Mon nom tout entier veut dire Pierre de mémoire, mais c’est un peu lourd à porter. Alors Eben, je préfère, c’est plus léger. J’ai la peau sombre et les yeux bleus. Je me suis longtemps demandé pourquoi..." 
Dans la Namibie d'aujourd'hui, un garçon découvre qu'il porte en lui la marque de l'Histoire dramatique de son ethnie, victime d'un des premiers génocides du XXe siècle, perpétré par l'armée allemande. Comme dans son précédent roman, Les trois soeurs et le dictateur, Élise Fontenaille-N'Diaye se met à portée des adolescents pour remonter un fait historique peu connu. 
De manière concomitante sont parus un récit pour les adolescents et un récit pour adulte Blue Book, chez Calmann-Lévy. Dans le Paris Match de la première semaine de janvier, c'est Valérie Trierweiler qui offre son regard sur ce livre. 
"Ouvrir le dernier livre d'Élise FOntenaill-N'Diaye consiste en un étrange voyage."
"Élise Fontenaille-N'Diaye fait là un vrai travail de mémoire. Et mieux que cela, puisqu'elle donne une existence à un drame que nous avions failli ne jamais connaître." 
Vous trouverez la présentation de ce livre, sur le site de l'éditeur, par ICI.

Pour ce qui est d'Eben ou les yeux de la nuit, on retrouve tout ce qui caractérise l'écriture de cet auteur pour les adolescents. 
  • Le virus du réel, avec cette envie de partager un pan tragique de l'Histoire
  • Écrire pour les adolescents, mais aussi pour les adultes, c'est en se documentant pour un roman adulte que l'auteur a découvert ce génocide. Les romans jeunesse trouvent leurs sources dans ceux destinés aux adultes. Les uns ne vont pas sans les autres. 
  • La Liberté, d'écrire un roman en une nuit, un souffle, comme une nécessité. Les adolescents ne peuvent pas, ne pas connaître l'histoire d'Eben. Se dire que chacun a besoin de sa liberté. 
  • Les oubliés, Élise Fontenaille se fait porte-parole de ces histoires perdues dans les mémoires.
"Quel intérêt d'écrire une énième histoire sur tel ou tel sujet, que l'on croise partout en librairie ou au cinéma ? Ça ne m'intéresse pas."
Pour cette auteur, les histoires qui méritent d'être racontées, sont celles qui bouleversent, qu'elle a croisées par hasard, qui se sont imposées à elle comme une évidence. 

Après la lecture de ce roman, même si c'était en pleine nuit, j'avais envie d'appeler mon père, mon frère, mes profs d'Histoire, tous ces férus de guerres, d'événements mondiaux, pour partager mon dégout, pour crier, pour leur demander:
  "POURQUOI?"
Pourquoi je ne suis pas au courant de ce génocide qui a précédé la Seconde Guerre Mondiale?
Pourquoi je ne savais pas ? 
Pourquoi a-t-on massacré ces gens ? 
Pourquoi se permet-on de massacrer les gens pour étudier leurs crânes et décréter qu'ils ne méritent pas de vivre ?
Pourquoi je ne savais pas ? Pourquoi je ne savais pas ? 

Alors pour conclure, je dirai MERCI à Élise Fontenaille de m'avoir fait découvrir le garçon qui volait des avions, un fait divers pour lequel il n'y a pas eu de mort, mais MERCI aussi de révéler certains pans de l'Histoire, qui mériteraient d'être mieux connus, il y a Eben, mais aussi Les trois soeurs et le dictateur

BONUS ... 
Pour découvrir les autres billets de la semaine consacrée aux publications d'Élise Fontenaille aux éditions du Rouergue Jeunesse, c'est par ICI

jeudi 22 janvier 2015

Edmond - Ingrid Chabbert


Un album tout en hauteur, qui donne envie de le tenir bien droit.
Un album plein de mystères, avec cet animal caché dans tout  ce vert.
Un album qui donne envie d'être lu.
Un album avec une très jolie typographie (et oui, je ne fais pas souvent la remarque mais je suis sensible aux polices de caractère dans un ouvrage !)

Un album que j'ai envie de conseiller aujourd'hui, parce que ... 

Edmond est un personnage tendre, qui n'a rien demandé à personne, et pourtant on a peur de le voir le coeur brisé.
L'illustrateur a fait un très bon travail, mis en valeur par la qualité du papier. C'est un bel objet, qui pourrait alimenter les débats sur la lecture numérique versus le livre en papier. Celui-ci ne fournirait pas beaucoup d'arguments pour la lecture numérique !
L'auteur sait ménager le suspens, et réussit à créer une tension sur quelques pages à la fin de l'histoire. J'ai retenu ma respiration pendant deux doubles-pages. Comment est-ce que cela allait finir ? Il serait seul ? 
L'histoire se finit bien, et que toutes les histoires d'adoption devrait bien se finir.

Et sinon de quoi ça parle ? 
Il s'agit d'Edmond, un animal qu'il est difficile de décrire et de nommer, et après tout, peu importe, qui trouve un oeuf abandonné. Il décide de le couver et de donner sa chance à cet être en formation. Edmond prend soin de cet oeuf et de l'oiseau qui en sort, jusqu'à que celui-ci reconnaisse sa maman qui passe dans le ciel ...

Les références de ce livre : 
Edmond 
d'Ingrid Chabbert et de Guridi
Frimousse, 2014

mercredi 21 janvier 2015

mardi 20 janvier 2015

Souvenirs Perdus ... Vite la suite !

Ces deux premiers tomes de la trilogie de Samantha Bailly Souvenirs perdus, étaient dans mes étagères de Livres à lire en 2015
Ces deux livres étaient dévoilés le 25 décembre, j'ai entamé le premier tome "pour voir", car il faut bien que je les lise ces livres en attente et en réalité, j'ai avalé goulument les deux tomes en seulement quelques jours.

Comme quoi, j'ai raison de m'attarder sur les livres que j'ai en attente de lecture, des pépites se cachent dans mes caisses de vin, à moi de les découvrir. Les nouveautés je vous laisse faire une présélection, et je ne garderai que les INCONTOURNABLES que vous me conseillerez !
Étrangère 
Tome 1 de Souvenirs perdus
de Samantha Bailly
Syros, 2014. 

Quatrième de couverture: 
Il existe une île dénommée Enfenia. Depuis des siècles, nul ne peut y entrer. Nul ne peut en sortir. Un Léviathan tourne autour de l'île, il est autant le gardien des habitants que leur geôlier. La légende veut qu'un jour, quand les Enfenians seront prêts, la créature se retirera et les laissera découvrir le monde. Alors que le peuple célèbre une fois de plus le rituel visant à accomplir la prophétie, une jeune fille est retrouvée inconsciente sur la plage. Une jeune fille au visage inconnu. Une étrangère. 
Pour commencer il y a cette île, ce huis-clos, où les rites prennent beaucoup de place, où tout se répète sans laisser de place à la nouveauté. On se doute que ce monde trop cadré, partira en morceaux au fil du roman, mais on ne sait pas comment, jusqu'à l'arrivée de cette mystérieuse inconnue. 
La manigance est bien plus grande que ce que je m'étais imaginé. Il y a d'énormes non-dits, et même mensonges. 
Au fil des chapitres, on s'attache à ces adolescents qui ne se méfiaient pas assez de tous les dangers potentiels, et qui tombent de haut lorsqu'ils découvrent le reste du monde. 
Il y a tout un univers créé, (passé ou futur, on ne sait pas trop) dans lequel on entre facilement, et duquel on ne veut plus partir (enfin seulement si les choses s'arrangent ...).  L'auteur sait ménager la chèvre et le chou, dévoiler assez d'éléments pour ne pas ennuyer le lecteur, mais conserver assez de mystères, pour attiser sa curiosité. 

Un régal. 

Et maintenant ? 
J'attends le tome 3 avec impatience. J'espère qu'il nous réservera de belles surprises et des rebondissements pertinents comme ce fut le cas dans le tome 2. J'aime ces sagas ou ces séries, qui offrent des nouveautés sans pour autant faire des virages à 180°. Il est très désagréable, à mon avis, de se rendre compte dans le deuxième ou troisième tome qu'on a été dupés, par les premiers événements et qu'ils étaient là uniquement pour nous apâter.  
Je n'ai pas du tout eu ce sentiment dans Souvenirs Perdus, au contraire, tout se construit peu à peu de manière ingénieuse. 

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Si vous avez besoin d'en savoir plus, pour être convaincu que cette trilogie vaut le coup d'être lu, voici la présentation du tome 2, Cendres. Si vous êtes déjà convaincu, je vous conseille de ne pas lire ce qui va suivre ... 
Cendres
Tome 2 de Souvenirs perdus
de Samantha Bailly
Syros, 2014.

Quatrième de couverture: 
Nel et Syon sont désormais des fugitifs recherchés à travers tout le continent d'Hermetis. Leurs certitudes à propos de leur île natale, Enfenia, et de son protecteur, le Léviathan, viennent d'être cruellement ébranlées. Syon ne souhaite plus qu'une chose, retrouver Isil. Toujours en quête de son identité, la jeune femme est en route pour rejoindre La Lueur, cet homme mystérieux qui dirige Hermetis d'une main de fer. Celui qui prétend le connaître mieux que personne. 
Hâte de connaître la suite ! 

lundi 19 janvier 2015

Cette semaine ça vaut le coup d'aller au Mc Do

... Parce qu'il y a un livre dans le Happy Meal ! 
Cela avait déjà été le cas, deux fois en 2014. J'avais évoqué la première série d'ouvrages, ICI, mais occulté la deuxième, car je ne lui trouvais pas un intérêt significatif. 

Depuis mercredi dernier, vous pouvez découvrir cette adaptation du conte Le Petit Chaperon Rouge qui ne manque pas d'humour, Il faut aider le Petit Chaperon Rouge! . Ensuite il sera question du Chat Potté, ou encore de Boucle d'Or (je serai bien obligée de retourner au Mc Do donc !)

Pourquoi j'ai apprécié cette histoire ?
Pour commencer il est rouge ! 
J'ai toujours aimé les contes détournés, les histoires dans lesquelles les auteurs jouent avec les codes, et mêlent les références entre elles. Emma entre dans le conte pour venir en aide au Petit Chaperon Rouge. Elle veut la prévenir qu'elle va se faire avoir par le Loup, qu'elle doit faire attention pour ne pas se faire manger. 
"Ah non, pas le loup ! grommelle Emma, ça ne va pas encore se passer comme ça." Et elle saute dans le livre pour s'en mêler. 
Cette intrusion dans l'histoire donne lieu à des situations un peu incongrues, comme le piège à loup installé entre deux arbres avec un élastique qui sort de la poche de la fillette ! 

En plus de cette adaptation du conte, que j'ai trouvée pertinente, il y a des mini-jeux glissés dans les illustrations. Même l'enfant qui n'est pas un lecteur, trouvera de quoi s'intéresser au livre et entrera dans l'histoire, par le biais des jeux. 
Le principe de glisser un livre dans le menu-enfant d'un fast-food permet de sensibiliser aux livres des enfants, qui n'en lisent pas à la maison avec leurs parents. C'est bien, très bien, surtout quand le livre est bien fait (je n'avais pas trouvé autant de qualités aux livres offerts début 2014), même si l'enfant a toujours le choix entre un jouet - masque Tortues Ninja ou Hello Kitty - et un livre  ... 

J'espère que beaucoup de parents inciteront leurs enfants à prendre le livre, et qu'ils s'amuseront ensemble avec ces adaptations de contes. 

Les références de ce livre: 
Il faut aider le Petit Chaperon Rouge ! 
d'Alexandre Jardin et Hervé Le Goff
Hachette Jeunesse, 2015, coll. Entre dans le conte

D'après le compte Twitter de l'auteur Alexandre Jardin, à venir ...

dimanche 18 janvier 2015

Un dimanche parfait

 Ahhhhhhhhhh ! Ils sont difficiles, ces dimanches à trainer au lit et à bouquiner .... 

jeudi 15 janvier 2015

Des livres-CD pour découvrir les instruments de musique

Pour moi, un hautbois sera toujours un canard ...
Et désormais les violons aimeront toujours jouer une valse ... 

Tout ça à cause de Pierre et le loup de Serge Prokofieff, que j'ai écouté en boucle sur le tourne-disque du salon, lorsque j'étais petite. J'aimais cette histoire, dans laquelle on pouvait classique les personnages du plus petit au grand, tout comme le son des instruments de musique. 
Grâce aux éditions Didier Jeunesse, et à leur collection Un Livre, Un CD, j'ai redécouvert cette oeuvre. Je fus conquise de nouveau, même si je dois avouer, que pour les illustrations celles de mon enfance garderont toujours ma préférence. 
Il y a une autre histoire, dans laquelle la flûte est toujours un oiseau. Ce sont les flûtistes, qui le disent. Elles sont toujours là pour "faire l'oiseau". 

Enquête à l'orchestre - Le compositeur est mort
Une enquête policière au sein d'un orchestre symphonique. Évidemment il faut interroger tout le monde, un très bon prétexte pour aller à la découverte des différents instruments. 
J'ai écouté cette histoire avec grand plaisir. La voix de Pépito Matéo m'embarquait dans cette histoire. J'ai adoré écouter la valse des violons mais aussi le jazz des cuivres. 

On parcourt l'orchestre en se demandant qui a commis ce crime ignoble. La chute de l'histoire est succulente. L'auteur joue sur les champs lexicaux de la musique et du crime. Les illustrations ajoutent une bonne touche d'humour. 
À la fin j'avais envie d'en écouter encore, je voulais un autre morceau, et je voulais un rappel, je voulais applaudir et crier "En-core ! En-core !". Puis j'ai compris l'intention de l'auteur, pousser le lecteur à aller découvrir des oeuvres de musique classique, à emprunter des CDs, à aller fouiller dans la discothèque des parents. 

Un album à faire découvrir, à offrir, à s'offrir, sans attendre ! 
Les références de ces ouvrages: 

Pierre et le loup 
Conte musical de Serge Prokofieffe
Récité par Michel Galabru
Illustré par Éric Battut
avec l'orchestre de Chambre de Genève sous la direction de Thierry Fischer
Didier Jeunesse, 2001.

Enquête à l'orchestre - Le compositeur est mort
Une histoire de Lemony Snicket
Musique originale de Nathaniel Stookey
Raconté par Pépito Matéo
Illustré par Louis Thomas 
interprété par le San Francisco Symphony sous la direction de Edwin Outwater 

mercredi 14 janvier 2015

Mamie Pik dédicacée pour les Petits Bretons

À Rennes, il y a la librairie L'encre de Bretagne
On y lit beaucoup de livres sur la Bretagne, ainsi que pas mal de livres en breton. 
Lorsque j'appris par les réseaux sociaux, que Hubert Rublon et Mamie Pik y passeraient, je me suis précipitée à sa rencontre. Mamie Pik, un album à (re)découvrir par ICI
Dans le bus, en route pour la dédicace

mardi 13 janvier 2015

[Rencontre] Cassandra O'Donnell parle de Malenfer

Un samedi après-midi, un peu avant Noël, j'ai pris le bus en direction du centre-ville de Rennes, pour rencontrer Cassandra O'Donnell
Entre deux dédicaces, nous avons pu discuter et évoquer son univers de Malenfer. 
Malenfer, La forêt des ténèbres
de Cassandra O'Donnell
Flammarion, 2014. 

Quatrième de couverture: 
Malenfer, la forêt maléfique, grandit et s'approche chaque jour davantage de la maison où vivent Gabriel et sa petite soeur Zoé. Seuls depuis le départ de leurs parents, partis chercher de l'aide en terre de Gazmoria, les enfants doivent faire face aux ténèbres qui recouvrent lentement Wallander. Mais aussi à un tout nouveau danger: ni les visions de Zoé, ni ses pouvoirs magiques ne parviennent encore à l'identifier ... 
Malenfer dont le premier tome est sorti en 2014, sera une trilogie. Elle est basée sur des rencontres entre l'auteur et des élèves de 9-10 ans. Elle leur a demandé ce qu'il aimerait lire dans un roman de fantasy. On sourit quand on écoute Cassandra O'Connell, raconter que les enfants voulaient un dragon, des enfants plutôt orphelins (les parents, c'est vrai quoi, ils sont embêtants), et bien sûr une histoire d'amour. 
Cette jeune auteur qui publie des romans pour adultes depuis 3 ans, avec notamment la série des Rebecca Kean, avoue faire plus faire attention lorsqu'elle écrit pour les enfants. Elle porte une plus grande importance à la structure du récit et à son aspect pédagogique. 

Lorsque j'ai commencé la lecture de ce roman, je me suis dit: 
"Mouais, c'est classique, rien de vraiment original.... Une forêt maléfique, une quête initiatique, un elfe, un troll, des monstres à combattre ..." 
mais au fil des pages, je me suis rendue compte, que ce roman était destiné à de jeunes lecteurs, qui ne connaissent pas encore la fantasy. Comme le dit l'auteur, les enfants doivent acquérir les codes de ce genre littéraire, pour se l'approprier. La trilogie Malenfer est destinée aux enfants à partir de 9 ans. Ces lecteurs qui commencent à être un peu grands, et à bien lire, mais qui ne sont pas encore des adolescents. 

Alors oui, c'est classique, mais c'est bien écrit, c'est captivant, et c'est une très bonne mise en bouche, pour ceux qui ont envie de se plonger dans la fantasy, pour la première fois. 
 
Si vous souhaitez visionner l'interview de Cassandra O'Donnell dans son ensemble, 
C'est là juste en dessous, avec le Forum du Livre

lundi 12 janvier 2015

Avec plaisir, Kik cuisine le monde

-- Cuisine du monde -- 
Avec ce livre, dès la première lecture, j'avais envie d'organiser un repas avec de multiples plats,
Avec ce livre, j'ai tout de suite sorti mes petits post-its, pour mettre des notes ici et là,
Avec ce livre, j'avais envie de voyager et de découvrir la cuisine de tous les pays,
Avec ce livre, j'ai découvert des recettes originales, expliquées simplement pour les enfants,
Avec ce livre, je me suis dit que la cuisine du monde entier était la portée de tous,
Avec ce livre, je me suis régalée.
 
Pour évoquer ce livre, je vous propose un album-photo, qui vous ouvrira l'appétit j'espère.
En entrée, du Houmous
Pour cette recette, une erreur a du se glisser dans les proportions, car 850g de pois chiches ça fait beaucoup... vraiment beaucoup ! Je me suis contentée de la boite de 250g et avec le reste de cette recette c'était très bon. 

Mais aussi du Coleslaw
 
Pour le dessert, j'ai mêlé la Salade d'oranges, au Tiramusi
Pour cette recette italienne, elle a été adaptée aux enfants. Le café a été remplacé par des fruits, des framboises dans le livre. À la place j'ai pris des fruits de saison. 
 
 
Pour le dessert, je n'avais pas envie de m'arrêter là, et j'ai réalisé ce Kulfi, crème glacée d'Inde.
Il me manquait un peu d'un ingrédient, alors je l'ai réalisée un peu à l'arrache... ce qui fait qu'elle était un peu dure à la sortie du congélateur. À parfaire !

Pour finir l'incontournable Gâteau au yaourt
LE gâteau à réaliser avec les plus petits, car les ingrédients sont facilement mesurables. On utilise le pot de yaourt pour doser la farine, le sucre, ou l'huile. J'ai eu la confirmation de ma grand-mère, les proportions sont les mêmes que celles, que nous utilisions ensemble lorsque j'étais petite, et que je cuisinais avec elle. 
Les références de ce très bon livre: 
Cuisine du Monde
Les meilleurs recettes à savourer en famille
Prisma Media, 2014, coll. Géo.
Quatrième de couverture: 
De la salade marocaine de pois chiches à la moussaka grecque en passant par les perles de coco d'Indonésie, vous trouverez dans cet ouvrage plus de 60 recettes délicieuses et originales, faciles à préparer en famille. 
Des informations étonnantes et pédagogiques, pour découvrir avec votre enfant les traditions culinaires du monde entier : l'histoire de la tarte Tatin, l'utilisation des épices en Inde, l'origine de la pizza Margherita ou encore le secret des gâteaux aux légumes. 
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Et sinon ... 
Chez d'autres éditeurs, sur papier et pas en numérique, mais il s'agit aussi de cuisine qui vient des quatre coins du monde, vous pouvez  essayer La cuisine autour du monde chez Usborne, ou Plats tout droits venus d'ailleurs de Seymourina Cruse Ware chez Thierry Magnier (avec les très chouettes illustrations de Carole Chaix).
De petits carnets, plutôt pour les grands ... 
Des classiques venus de partout. On retrouve les incontournables, comme les scores pour l'Angleterre, le riz frit aux légumes pour la Chine, ou encore les brownies et le cheesecake pour les États-Unis. 

vendredi 9 janvier 2015

Vide-Grenier de Davide Cali, mais surtout de Marie Dorléans

"Tu as vu, c'est la brocante ce week-end. Si on en profitait pour brasser un peu le grenier ?"
- Cet horrible cendrier orange ? 
Mais non, il était à mon grand-père. Je ne l'ai jamais vu rempli de cendres, mais peu importe. 
- Ce sac vert en forme de théière ? 
Mais non, c'est celui que j'ai porté au mariage de Camille, j'avais fait sensation d'ailleurs. 
- Ce cadre, avec un dessin de maison ? 
Mais non, il a été fait et dédicacé tout spécialement pour moi. 
- Cette horloge, qui ne donne jamais l'heure, car tu ne penses pas à la remonter ? 
Mais non, elle fonctionne très bien et moi je la trouve très chic cette horloge de la Poste trouvée sur un vide-grenier d'aillleurs ... 
Il y a des objets, qui n'ont une importance qu'à nos yeux. Personne ne voit ce qu'on leur trouve. Personne ne se rend compte, qu'il est impossible de s'en séparer. 
Il y a des objets, auxquels on ne donne aucune importance. Ceux que l'on mettrait à vendre à un vide-grenier sans hésitation. Et pourtant quelqu'un nous l'interdit. 

Il y a un côté matérialiste et sentimental, que je partage complètement avec le personnage de ce livre. J'ai des objets que je ne garde que parce qu'ils sont liés à des moments de ma vie, que j'ai particulièrement appréciés. Ils portent un souvenir qui m'est cher. 

Je l'aime ce personnage qui fouille son grenier à la recherche d'objets à vendre et qui trouve à la place une multitude de souvenirs, qui ne sont pas du tout à vendre. Qui pourrait les acheter d'ailleurs ? Ils n'ont pas de prix ! 

Une suite de souvenirs d'enfance, qu'il est agréable de se découvrir au fur et à mesure du dépoussiérage du grenier. Des illustrations de Marie Dorléans en toute simplicité, mais pleines de détails dont je suis toujours aussi fan. 

À découvrir sans attendre ... 

Vide-Grenier 
Sarbacane, 2014. 

jeudi 8 janvier 2015

Retour sur mes lectures avec Charlie

Aujourd'hui, j'ai envie de dessiner et de relire ces ouvrages. 
de Bernard Chambaz, illustré par Barroux. 
de Marion Gillot et Nicolas Wild
de Pierdomenico Baccalario

Et demain ? 
Demain, ça repart, car ils ne se sont jamais arrêtés. Ils sont restés debout.