mercredi 30 novembre 2011

mardi 29 novembre 2011

Le grand voyage de Mademoiselle Prudence - Charlotte Gastaut

Le grand voyage de Mademoiselle Prudence de Charlotte Gastaut
Les albums du Père Castor, Flammarion, 2010.

Quatrième de couverture:
Prudence doit ranger sa chambre avant de sortir. Mais elle préfère rêver à d'autres mondes...

Un livre-surprise aux jeux de découpes et de transparence pour jouer, rêver et s'évader d'un monde à l'autre, au fil des pages.


À part les premières double-pages, qui sont littéralement pleine de textes, les mots font place à la rêverie à partir de cette double-page, dans laquelle Prudence donne l'impression de s'envoler.


Ensuite il n'y a plus de texte, que de magnifiques paysages. Cela n'arrive pas souvent, mais là... là... c'était un grand OUUUUAAaaaahhhhh ! devant les illustrations, devant les jeux de découpe qui passent inaperçus, que l'on ne découvre qu'au moment de tourner la page, pour entrer dans un autre monde merveilleux. J'ai été subjuguée, époustouflée, tout ce que vous voulez. 
Ce livre est magnifique. Un livre à contempler. Un livre à rereregarder, pour rêver, pour ne pas ranger sa chambre, pour voyager, pour imaginer, pour ... ce que vous voulez...




lundi 28 novembre 2011

Ma première collection de peintures - Caroline Desnoëttes

Ma première collection de peintures de Caroline Desnoëttes
Albin Michel Jeunesse, 2009.

Quatrième de couverture:
Ouvre grand les yeux et joue avec ta première collection de peintures. Les tableaux y sont associés deux par deux selon leur thème, leurs formes ou leurs couleurs.
Viens admirer, rêver, inventer des histoires, et découvrir l'art de manière poétique et joyeuse. 

Ce livre est une belle manière de discuter art avec un jeune enfant. Il n'y a pas d'explications pompeuses. Il y a juste des images à contempler. Des mises en relation qui amèneront les lecteurs à des associations particulières sûrement loin des références historiques et artistiques liées aux oeuvres présentées. 

Je vous laisse découvrir le jeu mis en place en regardant la couverture et la quatrième de couverture de ce livre. 
Des yeux. Des petites filles. Pourtant ce ne sont pas les mêmes. 
Des ressemblances et des dissonances à mettre en parallèle. 





dimanche 27 novembre 2011

Le dimanche, je relis et je visite les musées: Sempé

Exposition Sempé à Paris: Sempé, un peu de Paris ... et d'ailleurs
Le dimanche, je relis *23*


Depuis que je sais lire, je suis une grande admiratrice de Sempé. Je profite de l'exposition qui a lieu en ce moment l'Hôtel de ville de Paris pour remettre cet auteur à l'honneur à l'occasion de Le dimanche, je relis.  Sur ce blog, il y a eu Marcellin Caillou, Les Musiciens, tout dans Un léger décalage comme à l'habitude de Sempé. Sauve qui peut ! Tout se complique ! C'est vrai que Rien n'est simple


Les informations pratiques données par le site de la ville de Paris:
Du 21 octobre 2011 au 11 février 2012.
Exposition gratuite à l’Hôtel de Ville.
Salle Saint-Jean.
5, rue de Lobau.
75004 Paris.
Tous les jours sauf dimanches et fêtes de 10h à 19h.
Dernier accès à 18h30.
Accessible aux personnes à mobilité réduite.
Catalogue de l'exposition : 35 € - Possibilité d'obtenir le catalogue par correspondance en contactant : Mme Vanessa Dubost-Martin 
au : 01 44 78 16 19 ou vdubostmartin@flammarion.frL'affiche de l'exposition n'est pas en vente.



Je vous laisse avec une vidéo, qui présente l'exposition.

samedi 26 novembre 2011

Je lis la presse: Les belles histoires

Les belles histoires - Octobre 2011
Bayard

"La plus belle collection d'histoires à lire à deux", "Les histoires qui vous ressemblent nous rassemblent", "Pour les 4-8 ans". Voici comment l'éditeur présente le magazine. Je connaissais déjà ce magazine, lorsque j'avais moi-même entre 4 et 8 ans. Si je me souviens bien, peut être plus jeune encore, car mon grand frère y était abonné. 
On lit Les belles histoires aux enfants et ensuite les jeunes lecteurs les redécouvrent tout seuls. 
L'exemplaire que je tiens entre les mains d'octobre 2011 annonce une "Nouvelle formule". Comment peut-on changer Les belles histoires ?! Allons voir ce qui a changé depuis celles de mon enfance. 

Je ne vois pas grand chose de nouveau. Il y a plusieurs histoires, 4 pour être précise. Elles se présentent ainsi: 
- La grande histoire (du grand classique)
- L'histoire de la petite sorcière qui a du caractère Zouk (entre histoire et BD)
- L'histoire sans paroles pour rêver les yeux ouverts (J'aime beaucoup les illustrations de Régis Faller dans ce numéro)
- La petite histoire suprise

Je n'ai rien trouvé de très nouveau dans ces Belles histoires, mais ce n'est pas pour ça que je n'ai pas apprécié leurs lectures. Au contraire !!  Je le conseille à tous les parents d'enfants âgés entre 4 et 8 ans, et pourquoi pas un peu avant. 







jeudi 24 novembre 2011

Alice au Pays des Merveilles - Rébecca Dautremer

Alice au Pays des Merveilles - Rébecca Dautremer et Lewis Carroll
Gautier-Languereau, 2010. 

Pour cet album, je n'ai pas envie de vous faire du blabla...
Je laisse parler les illustrations et les deux vidéos. Un vrai délice. Des images magnifiques, aux détails et à la magie éblouissantes. 



La cuisine de la Duchesse est un coup de coeur ...


Deux vidéos qui vous en apprendront plus sur cet album: 



Alice au Pays des Merveilles - Anne Herbauts

Alice au Pays des Merveilles - Anne Herbauts et Lewis Carroll
Casterman, 2002.
Traduction de Isabelle Herbauts et Anne Herbauts


Quatrième de couverture: 
Alice dépoussiérée: tant la traduction nouvelle et intégrale que les illustrations d'Anne Herbauts permettent une redécouverte du chef-d'oeuvre de Lewis Carroll. 

Voilà presque deux semaines, que je ne parle que d'Alice. Parfois je n'ai évoqué que les illustrations des albums. Pourquoi parler de cet album en particulier ? 
Tout d'abord parce que les illustrations sont très très bien. Elles sont belles, innovantes, dynamiques. Elles utilisent la double-page de différentes manières. On ne s'ennuie pas. 
Mais aussi le texte et sa traduction nouvelle. On sent qu'il y a eu un travail global sur l'oeuvre de Lewis Carroll. Ce ne sont pas des images collées à un texte pris au hasard dans une base de textes tombés dans le domaine public. 

Pour découvrir les autres artistes exposés en ce moment aux Champs Libres de Rennes, vous pouvez revenir sur ce blog, l'album de Rébecca Dautremer arrive, sinon allez voir là-bas. Des albums à déguster sans aucune modération. 


Rq: Tous les livres d'Anne Herbauts sont un plaisir pour les yeux. 

mercredi 23 novembre 2011

Un mercredi en images - Sacura-Hime

Un mercredi en images *22*

Pour une fois, un personnage fait son apparition dans les photographies des Mercredis en image.


Credit photo: Sacura-Hime

mardi 22 novembre 2011

Alice racontée aux petits - The nursery Alice

Alice racontée aux petits 
Titre original: The Nursery Alice 
Première édition: 1890, MacMillan books. 
Ce livre est une découverte due au hasard des étagères de la bibliothèque des Champs Libres. Une traduction bizarre a attiré mon attention, j'ai lu "Alice racontée aux petits", je me suis dit "Qu'est ce que c'est encore cette édition de m**£$%*?". Je me suis renseignée et voilà ....
Lewis Carroll lui même a adapté le texte original des aventures d'Alice au Pays des Merveilles aux jeunes lecteurs. Dans le cadre de la Semaine d'Alice j'ai lu ce livre en français et (partiellement...) en anglais. Et bien... Je vous le déconseille ou j'attends vos avis si vous n'êtes pas d'accord avec moi . 
Je trouve que l'écriture a mal vieilli. Le narrateur n'arrête pas de prendre à témoin le lecteur: "As-tu vu le dessin ?", "Tu ne connais sûrement pas, alors je vais t'expliquer", "Comment ça tu ne sais pas ce que c'est?".... STOP !!!! La lecture est beaucoup moins fluide. Certains passages ont été coupés pour raccourcir le récit. Ils m'ont manqués. 
Mais peut être que le problème vient de là: j'ai lu et relu la version originale. Je compare à chaque chapitre. Si quelqu'un a une expérience de lecture avec un jeune enfant, je prends. 
Je n'ai pas été conquise par cette lecture... mais j'ai besoin d'autres avis pour conclure que ce livre est à éviter ...

Le texte ne m'a pas plu, vous l'avez compris, mais par contre j'ai aimé découvrir les illustrations de John Tenniel en couleurs. Elles ont été mise en couleur lors de l'édition de 1890. Le bleu de la robe d'Alice apparaît à ce moment là. 

En français il existe une version au prix très abordable aux éditions de L'école des loisirs dans la collection Lutin Poche. 



Alice en exil - Frank Beddor

Alice en exil - Frank Beddor
Tome 1 de la série Les guerres du miroir (Looking glass Wars en VO)
Bayard Jeunesse, 2006

Quatrième de couverture: 
À l'âge de sept ans, Alyss sait déjà qu'elle sera reine du Pays des Merveilles. Mais le conte de fées vole en éclats, comme un miroir qui se brise. Sa démoniaque tante Redd déclenche une guerre sans merci pour prendre le pouvoir, et Alyss assiste, impuissante, à la mort de ses parents. 

Elle n'a plus d'autre choix que de trouver refuge dans notre monde, en Angleterre, et d'oublier le sien. Adoptée par une riche famille, Alyss deviendra Alice, une sage jeune fille promise à un prince. Puis, un jour, un inconnu vient la chercher en la suppliant de revenir. 

Découvrant son pays dans un triste état, elle se lance à la conquête du trône, avec l'aide du chapelier Hatter, du précepteur Bibwit Harte, de la Tour blanche et de Dodge, son ami d'enfance assoiffé de vengeance...


Tout le monde (ou presque) connaît Alice au Pays des Merveilles. Frank Beddor part de cette histoire connue pour la manipuler, la désorganiser, la retourner, la regarder dans un miroir. Le récit qu'il fait d'Alice et d'Alyss déstabilise le lecteur. Et si tout ne commençait pas dans notre monde mais au Pays des merveilles ? Ce point de vue perturbe mais enivre également. On a envie de se plonger dans ce pays des Merveilles. Les soldats de la Reine Alyss ont une forme de carte, mais ils sont moins niais que ceux de Lewis Carroll, ils sont là pour se battre et défendre leur reine. 
Frank Beddor prend le parti de dire que Lewis Carroll a édulcoré l'histoire vraie racontée par Alyss lors de son arrivée dans notre monde. Dans le Pays des Merveilles comme il existe réellement tout est plus violent, il faut mener une guerre sans pitié contre Redd. 
Les références à la conception du livre d'origine Alice's Adventures in Wonderland de Lewis Carroll sont nombreuses, tout comme les personnages fictifs. Le lecteur se fait embarquer dans l'histoire d'Alyss mais aussi dans le plaisir de la redécouverte de ce Pays des Merveilles, vu par un oeil différent. On essaye de retrouver les éléments repris, les références. J'en ai sûrement loupé beaucoup, mais je relirai ce roman avec plaisir pour en dénicher d'autres.

Ce livre m'a été conseillé par ma libraire (Librairie Gargan'mots de Betton), et je la remercie chaudement pour ce conseil. 

Ce roman est le premier tome d'une trilogie. Le deuxième tome est lu, mais je vous en parlerai lorsque j'aurai achevé la trilogie. 


À part les trois livres de cette série, Frank Beddor réadapte le Pays des Merveilles avec une série centrée sur le Chapelier Fou (quelqu'un l'a lue? ) et un livre Princess Alyss (Je l'attends dans ma boîte aux lettres!)

lundi 21 novembre 2011

La guerre des deux roses - Tatouages

Quelques informations en plus sur Alice au Pays des Merveilles

Dans l'Édition Pocket, 2010.
Texte intégral, traduit par Jean-Pierre Berman
1,5€

Lorsqu'Alice aperçoit les jardiniers-cartes en train de perdre les roses blanches de la Reine en rouge, les notes de l'auteur en bas de page nous apprennent que
p.81: Lewis Carroll fait allusion à un épisode célèbre de l'histoire d'Angleterre, la rivalité sanglante pour posséder la Couronne, qui opposa, sous le nom de Guerre des Deux-Roses, de 1455 à 1485, deux branches des Plantagenêts: la maison d'York (Edouart IV, Edouard V, Richard III) -avec dans ses armes une rose blanche - et celle de Lancaster (Henry IV, Henry V, Henry VI) - avec dans les siennes une rose rouge. La guerre des Deux-Roses se termina par la victoire d'Henry Tudor, le dernier Lancaster. 

Les roses sont donc devenues rouges !
J'adore découvrir des références comme celle ci au fil du texte, d'une lecture à l'autre on ne découvre pas les éléments informations. Je ne sais plus quel blogger m'a fait découvrir cette édition et cette allusion à la Guerre des Deux-Roses, mais je le remercie !

En cherchant une illustration pour ce billet (celle choisie est de John Tenniel et est issue de The Nursery Alice), je suis tombée sur ça:  ici. Alice restera en nous pour longtemps, toujours même. 

Les trouvailles des autres bloggers

La Semaine d'Alice se finit ce soir normalement, mais je n'ai pas eu le temps pendant ces 7 jours de tout lire, de tout parcourir. Les bloggers ont publié des articles sur des livres, des films, des séries.
Je n'ai pas encore tout lu.
Alors la Semaine d'Alice continue.

Voici les trouvailles de quelques bloggers:
Chez Jelydragon:

  • Des influences dans la Mode, le design, et les bijoux... Lire la suite...
  • Une critique du livre Alice au pays du langage ... Un peu de linguistique au Pays des Merveilles... Lire la suite...


Chez Mimi-lit: (Pleeeeeein de trucs!)

  • Trois livres pour trois représentations très différentes d'Alice... Lire la suite...
  • Critique du film Alice au pays des merveilles de Nick Willing de 1999... "Bon ok, le film a mal vieilli, mais il y a quand même quelques scènes très sympathiques, notamment l'heure du thé avec le Chapelier, où celui-ci nous fait une petite chorégraphie sur la table, tout en chantant^^. La scène de partie de crocket m'a également bien fait sourire!" ... Lire la suite...
  • Critique du livre Alice dans les livres... "Cette semaine d'Alice se poursuit avec un ouvrage hors du commun, extrêmement touchant et grave. Je suis vraiment contente d'avoir participé à ce challenge car il m'aura fait découvrir de très beaux romans, entre autre." .... Lire la suite...
  • Alice, Alice et encore Alice... Brune ou blonde ? Quel visage donner à ce personnage connu de tous et influencé par les illustrations originales et les réalisation cinématographique?... Lire la suite...

Les illustrations de ce billet sont issues de l'Alice au Pays des Merveilles illustrée par André Pécoud
Pour la plaisir des découvertes sur internet (d'après l'oeuvre de Walt Disney): 

Pourquoi la robe d'Alice est-elle (presque) toujours bleue ?

Une petite robe évasée, bleue ciel... si mignonne et peut être un peu agaçante. 

Doit-on cette couleur à Walt Disney ? On pourrait le croire, mais cela serait un peu
"OUuuuuuahhhh! Quelle influence!" 
Toutes les représentations d'Alice se ressemblent à cause d'un dessin animé ? Mais non ....!!! La robe bleue jusqu'aux genoux avec le petit tablier blanc.... Elle vient de John Tenniel, l'illustrateur qui est à l'origine des dessins de la première édition. En 1890, lorsque Lewis Carroll décide de réécrire l'histoire d'Alice pour l'adapter aux plus petits (sous le titre de Nursery Alice), les illustrations de John Tenniel sont colorisées, et ça donne le bleu ciel, qui restera pour toujours synonyme d'Alice au Pays des Merveilles !


D'accord pour le bleu ciel, mais cette robe de petite fille bien sage d'où vient-elle ? Pourquoi ne porte-t-elle pas quelque chose de plus pratique pour se rendre au Pays des Merveilles ? 
John Tenniel, qui est le premier illustrateur des aventures d'Alice est aussi caricaturiste dans le journal Punch. Il utilise des stéréotypes connus de tous les lecteurs de cette époque. 
L'image résonne de multiples échos qui ne manquaient certainement pas de charmer une grande partie des lecteurs victoriens de Caroll. (...) L'image est également le lieu de références explicites. Les illustrations des Alice par Tenniel ne sont jamais des créations ex nihilo, car ce dernier se trouve pris entre deux impératifs. Il recourt d'une part extrêmement souvent à des personnages-caricatures qui font les beaux jours de Punch; cependant, il est aussi tenu de s'inspirer de très près des propres illustrations de Carroll. 
Lewis Carroll et la persistance de l'image - Lawrence Gasquet - p. 74.

Je voulais vous montrer quelques caricatures de Punch. Tout en cherchant j'ai trouvé mieux: un lien vers un document pdf (ici) vous présentant les recherches de Michael Hancher. Il compare les caricatures de Punch et les illustrations de John Tenniel. (C'est un peu long à charger (pdf de 180 pages) mais ce document faut vraiment le coup d'attendre la fin du chargement). 

En ce qui concerne Walt Disney et bien, il n'a rien inventé...


dimanche 20 novembre 2011

Mes Alice

La pile a grandi au fil de la Semaine d'Alice.
Un doit encore arriver des USA... Un jour il sera là, et je vous en parlerai !

Pourquoi le chat de Cheshire dans Alice au Pays des Merveilles sourit ?

Sourire comme un chat du Cheshire ou Grinning like a cheshire cat en VO

Lewis Carroll n'a pas inventé cette image de chat souriant, enfin si... mais pas entièrement. L'expression "Cheshire cat" était déjà utilisée. Il a mis en scène dans son histoire un animal "légendaire" qui existait déjà. Mais d'où vient cette expression ? 
Les explications sur l'origine divergent en fonction des sources. Une de ces explications pourrait venir du fait que le Cheshire est une région du nord-est de l'Angleterre, où l'on mange du fromage. 
Mlle Wikiped me dit: Cheshire cheese is one of the oldest recorded named cheeses in British history. (ici)
Les chats qui ont accès à du lait et de la crème, on les babines blanchies et donnent l'impression de sourires. D'après Mlle Wikiped, cette explication est celle retenue par les habitants du Cheshire. 
Je n'ai pas vérifié les propos de Mlle Wikiped, je vous laisse chercher plus amplement si cette question vous intéresse. N'hésitez pas à me prévenir si vous avez des informations supplémentaires à ce sujet. 

Walt Disney a su mettre en avant ce sourire omniprésent, envoûtant et flippant même, avec les apparitions / disparitions du Chat de Cheshire. 


Le sourire du Chat de Cheshire sera toujours ce qui le définit le mieux. Le détournement se fait à partir de cette élément corporel, comme sur cette blouse de dentiste. Quel meilleur argument, que le sourire aux belles dents blanches du Chat de Cheshire, pour convaincre les enfants de la nécessité de se brosser les dents ?!

De l'autre côté du miroir - J'ai du travailler et Je n'ai pas blogué.

Pourquoi le Chat de Cheshire sourit ? 
Pourquoi Alice porte une robe bleue ? 
Quelle est mon édition préférée ? 
Qui est Anne Herbauts ? 
Qu'ai je lu ailleurs ? 
Et Coraline ? 


La Semaine d'Alice a eu 2 jours de vide.
La Semaine d'Alice se prolongera.
La Semaine d'Alice doit encore un peu continuer pour que je puisse vous raconter toutes les histoires qui sont dans ma tête.



Alors ça continue quelques jours, pour le plaisir de partager avec vous mes trouvailles.


Les illustrations de ce billet sont issues de À travers le miroir de Lostfish.


vendredi 18 novembre 2011

Tout Alice par Giovanni Robustelli

La découverte de Giovanni Robustelli... Un monde Merveilleux. 

Des pages de Moleskine pleines de couleur. 
Des pages de Moleskine en longueur qui donne du mouvement ou de la hauteur à Alice
Des pages de Moleskine sublimes. 
Je vous laisse savourer...

En octobre 2012... Les liens vers les images ne fonctionnaient plus..

... toutes les autres pages: ici

Il y a aussi ce style là, après les aquarelles. Giovanni Robustelli parcourt le Pays des Merveilles et aussi De l'autre côté du miroir avec Alice. Les illustrations sont nombreuses. Je les trouve sublimes...
Encore une fois je vous laisse parcourir les pages du dessinateur, que mon ami Google a bien eu raison de me présenter. 


Sur le site de Giovanni Robustelli: 

ÉNORME coup de coeur, pour ce dessinateur ...

Alice se prend pour un top model

Il avait déjà été question de Mode. 
Il avait déjà été question de Vogue. 
Il avait déjà été question de mise en scène du personnage d'Alice. 
C'était ici
Pour le plaisir, parce que c'est beau. Je recommence. 

Photos de Mark Seliger, avec Amanda Seyfried, Vogue Italia, April 2008, 









L'article sur Vogue.it:

jeudi 17 novembre 2011

À la bibliothèque, j'ai pris toutes les Alice(s) de l'étagère - Quelques albums jeunesse

Une sélection d'albums autour d'Alice au Pays des Merveilles
Un jour J, parmi tant d’autres aux Champs Libres
Lors de la préparation de la Semaine d’Alice, je me suis rendue aux Champs Libres (Une des bibliothèques de Rennes), pour lire d’autres versions d’Alice aux Pays des Merveilles, que celles que je possède, peut être devrai-je dire plutôt pour «découvrir les illustrations d’autres ouvrages». Effectivement dans la majorité des cas, le texte de Lewis Carroll est conservé, seules les illustrations et la mise en pages changent. 
Sur les étagères RI, comme «Récits illustrés», aux lettres CAR, comme Carroll Lewis, j’ai trouvé six ouvrages, que j’ai feuilleté sur place. 
Voici mes impressions jetées comme ça sur le clavier de mon ordinateur, à une table du rayon jeunesse de la bibliothèque, une pile d'Alice(s) à côté de moi: 



Alice au Pays des Merveilles - Lewis Carrol et Alain Gauthier
(Texte intégral - Traduction de Jacques Papy)
Ed. Rageot, 1991. 
Ce n’est pas mon préféré. Les illustrations «cubiques» ne me plaisent pas vraiment. Mais je l’ai pris pour ne pas orienter cet article. Une page illustrée toutes les 6 pages environ. 
Encore plus psychédélique que le texte. 
Beaucoup de gris. Paysages «perdus». Assez particulier. 
Illustration sur le thé avec Chapelier fou sur internet ?... Le fond de l’image est toujours un montagne grise déserte. Personnellement ils me font flipper ces dessins. Le chat de Cheshire est ... comment dire ... glauque. 
L'échiquier avec le lapin blanc... chelou!

Alice au pays des Merveilles - Lewis Carrol et Thomas Perino - 
Seuil Jeunesse, 2008. Traduction de Jacques Papy
Les illustrations en noir et blanc et l'auteur utilise du rouge pour le texte. 
Il y a des morceaux incrustés dans le texte. Pas de paysages. Personnages découpés. Pour une fois Alice n’est pas blonde. Carré brun avec frange. Le manque de couleurs ne retranscrit pas à mon goût pour la folie du Pays des Merveilles et le rouge des jeux de cartes. 

Les aventures d’Alice au pays du merveilleux ailleurs, Lewis Carroll, traduction de Guy Leclercq et illustrations de Jong Romano, Editions Au bord des continents, 2000. 

Le puit est plus industrialisé. Il y a des roues et engrenages avec tôles pour les murs. Les illustrations sont cadrées, et occupent la majorité de la page. Elles sont en couleur. 
Alice est brune avec des couettes et des lunettes. Les décors sont «fous». Dans le chapitre un «la plongée dans le terrier du lapin» la sol du couloir est droit mais les portes et le plafond ne respectent pas du tout les notions de perpendiculaire ou horizontalité. 
Le point du vue est «déformé». Les illustrations sont «étranges. Comme dans un rêve ? 
Il y a des détails humoristiques pour ajouter à cet aspect «fou» des illustrations. (voir souris avec short, masque, tuba, dans le lac aux larmes.) Sur la plage. Personnages anthropomorphes avec une pointe de picasso... étrange. Les yeux sont carrés. Les proportions entre les différents éléments ne sont pas du tout respectées. La chenille est-elle  rasta man ? 
Tous ces détails font qu'il existe plusieurs niveaux de lecture dans cet ouvrage. 
Les illustrations font peur. Sauf celle avec le chat du Cheshire. Dans les ton orangés. Le lapin court après le temps, représenté par une montre à gousset appendu à la queue du chat, dans forêt «automnale». 
En postface: Biographie de Charles Lutwidge Dodgson et informations sur la présente édition. 

L'éditeur annonce une«nouvelle traduction» et explique ses propos : «c’est une traduction-découverte qu’il réalise pour un public enfantin, vierge de toute connaissance préalable, de tout a priori» car «le nom de Lewis Carroll est inconnu en France». 
Le retraducteur s’adresse a un public double: d’une part, il écrit pour un jeune lecteur, un lecteur innocent; d’autre part il écrit pour un lecteur qui est un familier du texte, un lecteur qui attend, qui l’attend. Explications du «retraducteur» qui explique ses choix, notamment celui de traduire Mad Hatter et March Hare par Chapelier Toqué et Lièvre d’Avril. 

Les aventures d’Alice au Pays des Merveilles - Lewis Carroll et Aurélia Grandin - Traduction d’Elen Riot - ed. Rue du monde, 2006. 
Technique multiple: collage, crayon. 
Subjectivité. Pour représenter le changement de taille d’Alice, un mètre-ruban est entouré autour de la taille d’une Alice tellement grande qu’elle est obligée de se baisser pour entrer dans la page. Inspiration des illustration de John Tenniel dans le choix des scènes illustrées et dans la position des personnages. 

Alice au Pays des Merveilles - Lewis Carroll et Lisbeth Zwerger - ed. Nord-Sud, 1999. 
Traduction de Henri Parisot. 
Les illustrations occupent toute la page ou les personnages sont représentés isolés au milieu du texte. Pour les différentes changements de taille d’Alice, jeu sur la mise en page, notamment la taille des illustrations. (image rectangulaire, dans le sens vertical pour montrer une Alice grande, très longiligne) 
La mare aux larmes est transparente--> Coup de coeur. 
Couleurs douces mais pas tristes. Originalité mais pas trop. 
Image de couverture--> Coup de coeur
Reine de coeur = top. Enroulée dans une carte-cape. 

Alice racontée aux petits enfants - Lewis Carroll et Chiara Carrer 
- La joie de lire, 2006. Traduction d’Henri Parisot. 
Il existe un respect des chapitres, mais une réécriture du texte. 
L’histoire commence ainsi: 
Il était une fois une petite fille qui s’appelait Alice: et cette petite fille fit un rêve très curieux.  Aimeriez-vous savoir de quoi elle rêva ? 
Alors que la traduction de Parisot dans livre précédent: 
Assise à côté de sa soeur sur le talus, Alice commençait à être fatiguée de n’avoir rien à faire. Une fois ou deux, elle avait jeté un coup d’oeil au livre que lisait sa soeur. 
Le titre indique bien «racontée aux petits enfants» Titre original: Nursery Alice ( Les explications viendront aujourd'hui ou demain par ici, dans un des billets de mon blog!)
Dessins et collages. Air de modernité dans les illustrations. Différents styles. Dans le texte, quelques jeux sur les polices de caractère, disposition et taille.