À l'École des Loisirs, les histoires s'écoutent aussi

À la découverte de la collection Chut ! de l'École des Loisirs ...

Pas de page à tourner, 

Un coffret plus plat qu'un bouquin, (aussi plat que Chaplapla?!), 

Un ou plusieurs CDs à savourer, 

Des histoires à écouter plutôt qu'à lire, ici ou ailleurs. 

Des romans parus dans les différentes collection de L'École des Loisirs, lus et mis en son, pour découvrir le texte d'une manière différente. 

Après la conférence Ecoutez ! Les livres parlent… aux enfants ! qui a eu lieu le dimanche 22 mars 2015, au Salon du Livre de Paris, j'ai eu envie de (re)découvrir cette collection, en m'attardant plus particulièrement sur la qualité sonore. J'ai beaucoup aimé écouter Thierry Balasse, lorsqu'il a présenté son travail de réalisateur sonore pour la collection Chut !. 

Comment lire le texte ? Comment ajouter les sons de manière pertinente à la voix du lecteur ? Comment faire une lecture de qualité pour ceux qui l'écouteront en dilettante dans leur voiture, mais aussi pour ceux qui l'écouteront au casque dans un fauteuil moelleux? 

Autour de la table, il y avait en plus de  Thierry Balasse, Alice Butaud et Pef, auteurs-lecteurs et  Hélène Kudzia, bibliothécaire, avec Stéphane Bataillon de Radio Pomme d’Api, pour animer le débat. 

Alice Butaud a relevé un point intéressant, qui a retenu mon attention particulièrement : lire un livre dans le but d'en réaliser un enregistrement, n'est pas comme lire un livre à un public présent en live. On ne sait pas quel individu écoutera l'histoire. On ne doit pas orienter la lecture, en transmettant une certaine émotion subjective. Comme pour un texte écrit, que l'on pourrait dire inerte en premier lieu, qui devient vivant lorsque le lecteur découvre les mots, l'écoute d'une histoire doit laisser une liberté d'interprétation à l'auditeur. 

Lorsque j'ai mis le premier CD de Tempête au haras de Chris Donner dans le lecteur, j'avais toutes ces réflexion en tête. Et j'ai pris grand plaisir à découvrir ce roman en format audio. 

Tempête au haras de Chris Donner,
lu par Laurent Stocker, avec à la direction artistique des enregistrements Thierry Balasse.

Quatrième de couverture: 

Jean-Philippe est né dans le box de Belle Intrigante un soir où elle mettait bas. Le garçon grandit sans pouvoir se passer de la jument. Dans le même temps, il participe à la vie du haras dont s'occupent ses parents, assiste à la naissance des poulains, aux entraînements, aux courses. Très vite, Jean-Philippe se voit devenir jockey, un crack jockey qui ne monte que des chevaux d'exception. Une nuit de tempête va changer le cours de son destin. 

Dans cette histoire, se mêlent les hennissements des chevaux, et le souffle de la tempête. On perçoit très nettement les tensions qui règnent au sein du haras, ou l'exaltation des champs de courses. On est aux côtés de Jean-Philippe du début à la fin, même si le moral n'est pas au beau fixe. Une histoire que je recommande tout particulièrement à votre côté auditeur, plutôt que lecteur ! 

Pour les fans de Chien Pourri de Colas Gutman, lu en septembre 2013, de mon côté, n'hésitez pas à la (re)découvrir sous sa forme audio. Il est très intéressant de percevoir le texte différemment. Pour connaître tous les titres de la collection Chut!, c'est par LÀ. 

Pour en savoir plus ...

.... sur cette collection Chut !, voici la présentation faite par Véronique Haitse en vidéo, par ici, ainsi que le site dédié à la collection http://chut.ecoledesloisirs.fr

En BONUS, un concours ... 

Pour vous faire découvrir cette collection Chut ! de L'École des loisirs, je vous propose de gagner un exemplaire de Verte de Marie Desplechin, le premier titre d'une très chouette série de Marie Desplechin. J'avais présenté les romans, Verte, Pome et Mauve par ICI. Ma première découverte avait été audio, et m'avait donné envie d'en découvrir plus. 

Pour tenter votre chance, vous devez laisser un commentaire sous cet article 

avant le dimanche 31 mai 2015, à 23h59, 

en mentionnant votre adresse mail, ainsi que le lieu où vous aimerez écouter cette histoire lue. 

Le gagnant sera tiré au sort, parmi les participants. 

Le Dimanche, je relis et vous pouvez gagner, Mauve

Le Dimanche, je vous fais gagner un roman

C'était il y a un mois, je vous présentais ce roman, et je vous disais que je l'avais aimé. 

C'était une lecture de cet été, alors que je triais tout par couleurs. 

Aujourd'hui, je vous fais gagner un exemplaire de Mauve de Marie Desplechin. 

Pour (re)lire la présentation de ce roman, c'est par ICI. 

Pour participer, vous avez le choix  ... 

- Sur le blog, laisser un commentaire sous cet article en répondant à la question 

"Quelle est la couleur préférée de Kik ?"

Pour les lecteurs réguliers, la réponse est évidente, pour les autres, fouillez un peu sur le blog et vous trouverez ! 

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Vous avez jusqu'au mercredi 15 octobre 2014, SAMEDI 11 octobre, 23h59 pour participer.

Ce concours est ouvert uniquement aux habitants de la France Métropolitaine.

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BONUS

Après avoir lancé ce concours, j'ai fait du rangement et j'ai retrouvé Pome, que j'avais lu avant de découvrir Mauve. Comme je n'ai pas abîmé mon exemplaire, lors de la lecture, ce que je fais parfois, si le livre traîne pas mal dans mon sac (comme mon exemplaire de Mauve par exemple !...), je le glisse aussi dans le colis. Il y a donc 2 livres à gagner avec ce concours, avec toujours les mêmes modalités de participation. 

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Le gagnant est @HeloiseSJ sur Twitter

Merci à tous pour votre participation

Mauve - Été en couleurs - Prolongations

Marie Desplechin continue les aventures de Verte, 

Marie Desplechin ajoute des méchants, même si elle "n'aime pas faire ça", 

Marie Desplechin agrandit la famille au fil des romans. 

Trois romans drôles, avec un brin de magie dans le quotidien, 

Trois romans, de plus en plus épais, 

Trois romans avec comme titre, le prénom d'une jeune fille,

Trois romans qui vont très bien dans la collection Neuf de L'école des loisirs. 

Tout a commencé en 2007, avec Verte. Un drôle de prénom pour une drôle de petite fille. 

Quatrième de couverture: 

A onze ans, la petite Verte ne montre toujours aucun talent pour la sorcellerie. Pire que cela, elle dit qu'elle veut être quelqu'un de normal et se marier. Elle semble aussi s'intéresser aux garçons de sa classe et ne cache pas son dégoût lorsqu'elle voit mijoter un brouet destiné à empoisonner le chien des voisins. Sa mère, Ursule, est consternée. C'est si important pour une sorcière de transmettre le métier à sa fille. En dernier ressort, elle décide de confier Verte une journée par semaine à sa grand-mère, Anastabotte. Puisqu'elles ont l'air de si bien s'entendre. Dès la première séance, les résultats sont excellents. On peut même dire qu'ils dépassent les espérances d'Ursule. Un peu trop, peut-être.

Verte, je l'avais emprunté à la bibliothèque et je l'ai écouté dans ma voiture. J'ai découvert les livres audio avec ce roman. J'ai tout de suite apprécié la succession des différents narrateurs, grâce au format audio. Une fois pour chaque personne, c'est l'idéal. La grand-mère, la mère et la petite-fille, un trio de choc, qui m'a tout de suite plu. 

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Ensuite, il y a eu Pome en 2007.

Je ne savais pas qu'il s'agissait de la suite de Verte. En réalité, je l'ai lu parce qu'il y avait Mauve qui allait bientôt sortir. 

Quatrième de couverture: 

Souvenez-vous.

Nous avions laissé Verte, l’apprentie sorcière rebelle, rayonnante.

Entourée de femmes, comme depuis toujours : sa mère Ursule et sa grand-mère Anastabotte. Mais aussi, c’était nouveau pour elle, d’hommes : Soufi, le garçon de sa classe grâce à qui elle avait retrouvé son père, et celui-ci, Gérard, l’entraîneur de foot.

Les choses pourraient être simples désormais.

Et bien sûr, elle ne le seront pas.

Car Soufi déménage et Gérard a un père, lui aussi : Raymond, un ancien commissaire de police. Verte pleure, Verte rit, Verte est très entourée soudain et pourtant elle se sent seule.

Heureusement, une fille vient d’emménager avec sa mère dans le bâtiment B.

C’est Pome.

Verte se dit que c’est un nom parfait pour une alter ego, une future meilleure amie, une pareille en tout.

En tout ? Même en sorcellerie ?

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 Enfin, très récemment, est sorti Mauve.

Cette blondinette, avec son air mystérieux, elle m'a plu dès que je l'ai vue. Enfin son air méchant m'intriguait, je devrai dire plutôt. Entendre Marie Desplechin parlait de son roman, à la présentation des parutions de la rentrée littéraire de L'école des loisirs, n'a fait que me conforter dans l'envie de lire cette suite des aventures de Verte. 

Quatrième de couverture: 

Mais ... Mais qu'est-ce qui se passe, en ce moment ? Pome est d'une humeur terrible, Verte va s'enfermer dans sa chambre. On les connaît pourtant, cela ne leur ressemble pas du tout. Une crise d'adolescence ? Ce serait trop facile. La fatigue ? Certainement pas. 

Lorsque Pome revient des cours avec un bleu au visage, le doute n'est plus permis: quelque chose ne va pas. Depuis l'arrivée d'une nouvelle au collège, tout semble détraqué. Une nouvelle... Quelle nouvelle ? Verte et Pome ne veulent absolument pas en parler. Dès que l'on prononce son nom, une scolopendre surgit ! Et que fait la police dans ce cas-là ? Et que font les sorcières ? 

Trois romans à découvrir sans aucune restriction, dès la fin de l'école primaire,
Trois romans, qui m'ont plu et que j'ai envie de partager, 
Trois romans, et trois fois je me suis laissée embarquer par l'intrigue. 

Trois romans, trois moments de plaisir, à écouter, puis à lire. 

Je lis la presse: Ils étaient dans Je Bouquine il y a 15 ans !

Une fouille historique dans les étagères d'une bibliothèque. 

Des magazines en vrac, datant de ma jeunesse et de celle de mes frères. 

Des souvenirs d'arrivages hebdomadaires d'histoires, de reportages, de BDs. 

Un étonnement ... Je m'arrête. Je connais des noms qui apparaissent sur les couvertures de certains Je Bouquine. J'ai lu toutes ces histoires, en 1991, 1995, 1993, 1995; et je n'ai jamais fait le lien. Je ne me souvenais pas. Je devais partager sur ce blog de littérature pour la jeunesse ma découverte...

Il y a bien longtemps j'ai lu du Marie-Aude Murail (Bon ça, ce n'est pas une grande révélation, je me souviens de quelques romans, aux éditions de L'école des Loisirs), mais aussi du Hubert Ben Kemoun, du Marie Desplechin, du Jean-Marc Ligny, du Malika Ferdjoukh....

À cette époque, les adolescents écoutaient Étienne Daho, et Dire Straits. Ils lisaient sans le savoir les histoires d'auteurs, qui sont désormais devenus des références. En arrivant à cette conclusion, je me suis dit qu'il fallait que je me remette à la lecture des Je Bouquine, je pourrai lire les auteurs à succès de demain....

Direction la maison de la presse, pas de Je Bouquine.... Pfff ! Ils sont nuls ceux là ! Une autre maison de la presse, la même chose... Et ça se répète encore et encore. J'en suis à 6 maisons de la presse dans différents coins de Rennes. Mais c'est quoi ce bordel ! Bayard dites moi: Où trouve-t-on Je Bouquine ? Êtes-vous en rupture de stock ? En grève ? 

Je ne lâche pas mon idée de me remettre à lire ce magazine... mais je dois le trouver pour ça... Affaire à suivre ! D'ici là je vais relire ceux que j'ai sous la main, qui ont un peu plus d'une quinzaine d'années !