Denoël, 1966.
Je ne sais pas si c'est seulement le cas pour l'édition que je possède, mais j'ai l'impression que les trois ouvrages de Sempé, chroniqués ces derniers jours Rien n'est simple, Tout se complique, Sauve qui peut et celui du jour La grande panique forme une série à eux quatre.
Il faut quand même préciser que cet ouvrage de 1966 annonce un changement dans les histoires narrées par Sempé. Au sujet de la forme, il n'y a pas de nouveauté, les vignettes sont solitaires ou associées entre elles pour former une histoire sur plusieurs pages.
Les couples où l'homme et la femme vivent des moments fort peu sympathiques sont toujours présents mais on sent un vent de jeunesse dans le choix des personnages. Il n'y a pas que cet homme à chapeau avec son imperméable et cette femme qui reste chez elle, avec ses magazines people dans un intérieur un peu kitsch et désuet. Non, on fait la rencontre de trentenaires aux corps longilignes, aux airs mondains.Une annonce du livre qui sortira en 1968 ? Peut être.
Sinon, je ne l'avais jamais remarqué jusqu'à ma relecture d'aujourd'hui. Dans ce livre, l'armée et la chasse avec la violence des armes à feu tiennent une place importante. Deux enfants voient à la télé un champion nucléaire explosé avec une certaine indifférence alors que le méchant loup, issu du contes pour enfants, les terrorise.
Pas de coups de coeur pour cette fois.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire