OQO éditions, 2010.
Le livre commence ainsi:
Le Un était un tout petit nombre. Personne ne l'écoutait. Il était toujours tout seul et enviait les autres qui, pour lui, étaient supérieurs. Un jour, d'une contrée lointaine, arriva le Roi MOINS.- Je ferai de toi le plus grand nombre du monde ! dit-il au UN.
La guerre des nombres commence ...
Il y a des crimes. Les chiffres deviennent des ZÉROS. Les UN dominent le monde, jusqu'à la rébellion, la réconciliation et l'arrivée du DIX.
On assista alors à un événement inattendu: de l'union du UN et du ZÉRO naquit un nouveau nombre, plus grand que les autres. Ils l'appelèrent DIX.
Les personnages sont des chiffres, ce qui permet de rendre abstrait (un peu) l'idée de guerre, de la rendre moins violente. Mais les UNS coiffés avec ce qui ressemble à des casques allemands de la seconde Guerre Mondiale rappellent au lecteur, si on regarde avec attention les illustrations, que l'exclusion, l'oppression, ont existé, existent. Pourquoi je vous ai livré la fin de l'histoire, alors que d'habitude je refuse de la faire ? Pour ne pas rester sur cette idée de dureté et de violence. Il n'y a pas que cela dans les pages de ce livre. Le Happy end apporte l'espoir.
L'auteur, à travers un simple problème mathématiques, aborde des idées nécessaires à la compréhension du monde dans lequel vit le jeune lecteur. J'ai été intriguée, dérangée par ce livre. Je l'ai relu. J'ai rigolé. Je l'ai trouvé hilarant. Je l'ai relu. Je l'ai trouvé très sérieux. Désormais il fait partie des indispensables de ma bibliothèque.
Je remercie Capucine de m'avoir permis de lui emprunter.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire