mardi 2 août 2011

Mes chères voisines - Maria de los Santos

 Mes chères voisines de Marisa de los Santos
Le livre de poche, 2011.


Quatrième de couverture: Cornelia Brown en étonne plus d'un lorsqu'elle décide de quitter l'agitation de Manhattan pour s'installer dans une banlieue chic et tranquille avec son mari, Teo. Mais son nouveau lieu de vie lui réserve bien des surprises. Parmi les desperate housewives qui l'entourent, certaines, comme l'irréprochable Piper, sont loin des stéréotypes qu'elles semblent incarner. Car derrière ces existences en apparence si ordonnées se dissimulent bien des secrets. Où l'on voit que les banlieues résidentielles américaines ne se résument pas à leurs pelouses impeccables, à leurs parterres de fleurs soigneusement entretenus et aux barbecues entre voisins...





Sur la quatrième de couverture, (oui, je sais, je commence toujours par parler des quatrièmes de couverture, mais il y a une raison. C’est cette partie du livre que je lis en premier. Une fenêtre sur l’histoire. Une ouverture parfois trompeuse, mais un point de départ quoiqu’il arrive.), l’éditeur a choisi de citer le magazine Elle : Pour les fans de Desperate Housewives et celles qui veulent de la chick lit intelligente. En lisant cette phrase, je m’attendais à rencontrer des femmes comme celles-ci, si vous avez un poste de télévision ou si vous êtes un adepte du streaming vous connaissez cette série Desperate Housewives.


Certaines fois, elles sont ennuyeuses et irritantes, j’ai envie de dire trop « girly ». Leurs histoires sont aussi touchantes et hilarantes. Ces femmes adorent les ragots et les histoires de voisinage. J’ai commencé la lecture de ce livre, avec cette image en tête. Au départ, les chapitres s’enchaînent dans cette voie. Il y a une méchante qui regarde la nouvelle arrivée de travers car elle ne prend pas soin de son jardin, ni de ses cheveux, qui ne colle pas avec le modèle répétitif de toutes les autres femmes du quartier. Il y a la mère célibataire pleine de mystère, qui cache quelque chose à son fils. Il y a la jeune mariée, qui essaye d’avoir un enfant, mais qui bien sûr n’y arrive pas (Sinon on ne baignerait pas dans le stéréotype… Je suis un peu trop méchante… peut être. J’exagère sûrement, mais c’est pour vous faire comprendre la suite !) Le personnage de Piper m’énerve vraiment, mais je continue, je dévore les chapitres. Après le premier soir à lire, normalement quelques dizaines de minutes avant de m’endormir, je me rends compte qu’il est 2h du matin, et que j’ai lu beaucoup plus longtemps que prévu. Comme je l’ai dit, les pages s’enchaînent encore et encore. Je m’arrête là après plus d’un tiers du roman. Je repense à ma première impression, il n’en reste pas grand-chose. L’histoire se passe effectivement dans une banlieue stéréotypée américaine, l’auteur joue sur le genre de femmes de la série Desperates Housewives mais en y mettant de la profondeur. Ce n’est pas juste de la « chick lit intelligente ». Il y a quelque chose de plus qu’un roman « girly ». Je le conseille à tous, bon j’avoue à « toutes ». 


En cherchant l'image de la couverture de Mes chères voisines, Google m'a donné le lien de cette photo. Elle n'a rien à voir avec le livre, d'ailleurs elle n'a aucun rapport avec la littérature en général, mais je l'apprécie et je voulais la partager. Un site découvert par hasard mais un régal pour les yeux, je vous laisse le découvrir. Bonne lecture à tous.

Credit photo: Thé et Graminées

Merci au site Livraddict et aux éditions Le livre de poche.

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