Il y a un Kaï qui veut être grand, toujours plus grand, à 9 ans et à 10 ans aussi,
Il y a une envie de tendresse, mais sans bisou, ÇA SUFFIT LES BISOUS !
Il y a la mort d'un être cher,
Il y a cet auteur croisé un jour à Montreuil.
Il y a cet autre livre lu de lui, il y a quelques mois, ça fait un moment déjà, alors que j'ai l'impression que c'était hier. Il s'agissait de Sept jours à l'envers, c'était juste après l'enterrement de mon papy. Et là, maintenant, comme pour Kaï et son papy, j'aimerai le trouver en train de regarder la télé, et lui déposer sur la joue un bisou.
À bas les bisous
de Thomas Gornet
illustré par Aurore Petit
Le Rouergue, 2012.
Quatrième de couverture:
Qui a dit que les bisous, c'est pour les bébés ?À 9 ans, Kaï sent qu'il est passé du côté des grands. Il a donc pris une décision important: il ne veut plus de bisous. D'une part, c'est mouillé, et puis, c'est ridicule, à son âge ! Rien ne pourra le faire changer d'avis. Enfin, peut-être ...
Pas de bisou ! Rien ! Fini ces trucs de bébé ! Et pourtant qu'il est agréable de se glisser dans les bras d'un être cher pour sentir sa chaleur et lui déposer une bise sur la joue. Kaï s'en apercevra après quelques temps de privation. Des bisous il faut en donner, il faut en recevoir, pour notre bien et celui de nos proches.
Je n'ai plus dix ans
de Thomas Gornet
L'école des loisirs, 2008.
Quatrième de couverture:
Comment on sait quand on est amoureux ? Kaï se sent tout bizarre depuis que Sidonie lui a donné une lettre pendant la récré. Quand il la voit, il a une drôle de sensation dans le ventre, comme s'il avait mangé trop de tomates. Et quand il ne la voit pas, il pense à elle. C'est ça être amoureux ? Pour en avoir le coeur net, Kaï aimerait trouver quelqu'un à qui se confier. Mais son copain Obeid a l'air de s'en moquer; son père, qui n'a jamais été un grand bavard, préfère raconter des blagues et Tom, son tonton - et son meilleur ami sauf que c'est un adulte -, ne le prend pas au sérieux. Kaï se dit pourtant que c'est le moment d'être grand. Il a dix ans, une furieuse envie de pleurer, de sortir tout ce qu'il a dans la tête et de vivre très fort, enfin.
Derrière une couverture pas très folichonne se cache plus qu'une histoire d'amour. Ce qui m'a le plus émue dans ce roman, et la relation qu'a Kaï avec son oncle, mais aussi son père. Il est partagé entre son père et sa mère, chez qui il vit en alternance. Deux vies, deux maisons et entre les deux, son tonton, qui est bien mystérieux.
Il y a une tension dont Kaï n'arrive pas à trouver l'origine. Est-ce cette histoire avec Sidonie ? Ou autre chose ?
M-E-R-C-I !
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