de John Green
Nathan, 2012. À paraître le 10 mai
Quatrième de couverture:
Dix-neuf fois Colin est tombé amoureux.
Dix-neuf fois la fille s'appelait Katherine.
Et pour la dix-neuvième fois, Katehrine finit par le quitter.
À ce stade, autant appeler ça une malédiction....
et se préparer à une vingtième rupture...
Au premier coup d'oeil, on pourrait penser qu'il a de grands yeux bleus, et en réalité il possède de magnifiques yeux verts. Je l'imaginais avec une coupe de cheveux un peu mois tendance. Mais j'adore la mise en forme du titre sur cette couverture. C'est exactement ça ! Colin passe son temps à faire des anagrammes* ou à essayer de mettre sa vie en équations mathématiques, surtout lorsqu'il vient de se faire larguer par Katherine. La dix-neuvième Katherine avec laquelle il sort, la dix-neuvième Katherine qui le largue.
Il vient de passer le bac, au bord de la déprime, ou carrément les deux pieds dedans, il part à l'aventure avec son ami Hassan. Ils conduisent droit devant eux jusqu'à arriver par un hasard lié à l'Archiduc François-Ferdinand, à Gutshot, une ville perdue au milieu du Tennessee. Loin des colos pour surdoués ou génies, il se confronte à son propre théorème, à ses souvenirs de Katherine et à ses propres démons.
Ce roman ne ressemble à aucun autre. L'auteur avoue lui-même, qu'il n'aurait pas pu l'écrire sans l'aide de son ami mathématicien Daniel Biss. En regardant de loin, il n'y a qu'un adolescent un peu tordu qui passe un été loin de chez lui pour oublier sa récente rupture. En lisant de plus près, on rit, on se délecte des blagues d'Hassan. On ne crie jamais "Grelots". (Vous découvrirez la signification de ce mot codé à l'intérieur du roman. D'ailleurs j'aime ces codes entre Colin et son ami Hassan, car oui c'est aussi une grande histoire d'amitié).
Après un début, pendant lequel Colin m'énervait un peu, je me suis attaché à lui. Je n'avais plus envie de le secouer comme un prunier, pour le sortir de sa déprime, je voulais m'asseoir avec lui et bouquiner à ses côtés. Après cette lecture, les mathématiques paraissent toujours aussi abstraits et compliqués, par contre les histoires s'envisagent sous un nouvel angle.
Une lecture bourrée d'algorithmes et de jeux de mots, au fin fond des States. Une histoire qui fait du bien.
Le Théorème de Colin n'est pas parfait, mais John Green a trouvé la combinaison exacte pour nous faire rire.
Les mathématiques vous font rêver, ou alors les formules à rallonges pleines de x, y, z, vous font froid dans le dos, ce roman est fait pour vous. Il contient tout ce qu'il faut pour vous faire plaisir. Je vous conseille de surveiller les nouveautés en librairies, sortie de ce livre prévue pour le 10 mai.
*J'ai adoré lire les jeux de lettres de Colin, car moi même je suis absolument nulle en anagrammes, vous savez utiliser les lettres d'un mot ou d'une expression pour en créer un ou une autre. "N'importe quoi" devient "Mort qui opine". Qui trouvera un anagramme de "Les lectures de Kik" ?!!?
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Ce livre a été libéré par Kik. Si c'est vous qui l'avez trouvé... Laissez un message dans les commentaires, je serai ravie d'avoir des nouvelles de ce livre!
(C'est quoi la libération de livres ? Plus d'infos ICI)
Je l'ai lu et aimé aussi, je suis fan de John Green !
RépondreSupprimerJ'ai hâte de le lire celui là ! Il est dans ma PAL et attend sont tour !
RépondreSupprimerComme toi, j'ai été charmée par ce roman qui sort du commun ! J'ai adoré les anagrammes, les notes de bas de page, Hassan et ses bourrelets et même le théorème auquel je n'ai rien compris lol
RépondreSupprimerAu plaisir de te lire ^^
Cajou
La formule du théorème, même avec les explications à la fin restent un grand mystère pour moi !
RépondreSupprimerVu les explications du mathématicien il y a peut être vraiment quelque chose à comprendre, mais je n'en suis même pas sure !