Il faisait partie des livres à lire en 2015,
On m'avait plusieurs fois demandé : "Mais tu n'as pas lu Le passage de Louis Sachar?"
Je crois que j'ai envie de lire ce livre depuis les débuts du blog, c'est-à-dire, il y a 4 ans.
Ce livre il m'a attendu sagement, et je suis contente d'avoir fini par le découvrir.
Il y a un petit je-ne-sais-quoi de folie, de magie, d'irréel, qui m'a énormément plu. L'histoire est a priori bien ancrée dans notre monde, mais aussi complètement à l'écart. Les adolescents, dont il est question sont au milieu d'un désert, éloignés de tout, dans un camp de redressement. On leur fait creuser des trous, de même profondeur et de même diamètre jour après jour, sans avoir de raison explicite, sans comprendre l'utilité. Tout ceci est étrange, ridicule. En fin de compte pas tant que ça ... Au fur et à mesure, on comprend, on attend, on a peur, on frissonne, on jubile.
Un arbre généalogique à découvrir, un voleur à retrouver et des méchants à anéantir ...
Un coup de coeur de 2015, pour un roman sorti en 2000.
Merci de m'avoir attendu ...
Les références de ce livre :
Le passage
de Louis Sachar
L'école des loisirs, 2000.
Quatrième de couverture:
Quatrième de couverture:
Méfiez-vous.Ce livre va vous donner envie de croquer des oignons crus.De creuser des trous de 1 mètre 50 de diamètre et de profondeur.D'escalader une montagne.De respirer vos vieilles baskets.De mettre du rouge à lèvres avant de partir à la poursuite de vos ennemis.De tout savoir sur l'existence oubliée de votre arrière-arrière-arrière-grand-mère.Et ce, même si vous haïssez les liliacées, même si vous détestez l'alpinisme et les travaux forcés, même si vous avez les cosmétiques en horreur autant que les odeurs de pieds, et même si la généalogie et les histoires de famille vous indifférent profondément.Maintenant, pour échapper à tout cela, c'est simple. Il vous suffit de ne pas imiter les centaines de milliers d'adolescents américains qui ont déjà plébiscité ce livre, et de ne jamais l'ouvrir.
Ne faites surtout pas ça, et allez le lire... Comme l'a fait Sophie, une comparse d'À l'Ombre du Grand Arbre.
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