1001 Children’s Books You Must Read Before You Grow Up ou Les 1001 livres d’enfants qu’il faut avoir lus pour grandir
(La chronique ci-dessus a été écrite à l'origine pour La littérature pour la jeunesse au quotidien)
La version originale, 1001 Children’s Books You Must Read Before You Grow Up, est sortie en 2009. La couverture rouge de ce (très) épais ouvrage, illustrée par Quentin Blake avait, à l’époque, attiré mon attention dans une librairie australienne. L’amour des livres peut parfois être pesant. Voilà ce que j’avais pensé à la perspective de prendre le RER, après mon arrivée à l’aéroport Charles de Gaulle, avec mon sac fortement alourdi. La lecture de quelques critiques (je ne suis pas encore arrivée au bout des 1001) m’a largement réconcilié avec le poids de l’ouvrage. Tant de livres pour la jeunesse que je n’avais pas encore lus ! Mais en revanche tant de livres non traduits en français … Peu importe, soyons fous ! Vivent les traductions en anglais, lorsqu’il nous est impossible de lire l’italien, l’allemand ou le suédois.
Récemment, lors d’un de mes nombreux détours par une librairie, je m’arrête devant Les 1001 livres d’enfants qu’il faut avoir lus pour grandir (Flammarion, "Les 1001", 2010, 960 p., 32 €). J’avais déjà les bras pleins d’achats. Je me suis dit : "Non, arrêtons là ! Ta bibliothèque déborde déjà de toute part." Sur le chemin du retour, je repense à ce livre, rapidement feuilleté. Il paraissait, au premier abord, tout à fait semblable à son homologue anglophone. Mais je n’avais pas bien regardé. Je me demandais : comment un tel ouvrage a-t-il pu être adapté ? Quelques clics sur le site d’une librairie en ligne (cette fois, le facteur sera chargé de porter le livre jusque dans ma boîte aux lettres), et me voilà face aux deux éditions qui se ressemblent beaucoup, sans être totalement semblables.
L’adaptation, dirigée par Nathalie Beau, apporte les titres des ouvrages étrangers traduits en français et redonne leur titre original aux ouvrages francophones. Il reste néanmoins la question de ceux qui n’existent pas en version française. Parfois, sous la forme d’un petit encart gris, le lecteur trouve d’autres livres du même auteur qui, eux, ont été traduits. D’autres fois, le livre suggéré dans la version anglaise a disparu et a laissé sa place à un ouvrage français, absent de l’édition originale. On retrouve par exemple Tom-tom et Nana à la place de Katie Morag Delivers the Mail. Loulou de Grégoire Solotareff et Jojo la mache de Olivier Douzou font leur apparition également. Au total, on a toujours affaire à mille et un livres, mais avec une note française ici ou là. En conclusion, la version adaptée apporte quelque chose en plus, tout en amputant l’ouvrage de plusieurs bonnes idées de lectures en anglais !
Récemment, lors d’un de mes nombreux détours par une librairie, je m’arrête devant Les 1001 livres d’enfants qu’il faut avoir lus pour grandir (Flammarion, "Les 1001", 2010, 960 p., 32 €). J’avais déjà les bras pleins d’achats. Je me suis dit : "Non, arrêtons là ! Ta bibliothèque déborde déjà de toute part." Sur le chemin du retour, je repense à ce livre, rapidement feuilleté. Il paraissait, au premier abord, tout à fait semblable à son homologue anglophone. Mais je n’avais pas bien regardé. Je me demandais : comment un tel ouvrage a-t-il pu être adapté ? Quelques clics sur le site d’une librairie en ligne (cette fois, le facteur sera chargé de porter le livre jusque dans ma boîte aux lettres), et me voilà face aux deux éditions qui se ressemblent beaucoup, sans être totalement semblables.
L’adaptation, dirigée par Nathalie Beau, apporte les titres des ouvrages étrangers traduits en français et redonne leur titre original aux ouvrages francophones. Il reste néanmoins la question de ceux qui n’existent pas en version française. Parfois, sous la forme d’un petit encart gris, le lecteur trouve d’autres livres du même auteur qui, eux, ont été traduits. D’autres fois, le livre suggéré dans la version anglaise a disparu et a laissé sa place à un ouvrage français, absent de l’édition originale. On retrouve par exemple Tom-tom et Nana à la place de Katie Morag Delivers the Mail. Loulou de Grégoire Solotareff et Jojo la mache de Olivier Douzou font leur apparition également. Au total, on a toujours affaire à mille et un livres, mais avec une note française ici ou là. En conclusion, la version adaptée apporte quelque chose en plus, tout en amputant l’ouvrage de plusieurs bonnes idées de lectures en anglais !
Salut!
RépondreSupprimerJe ne suis pas une grande lectrice en anglais au vu de mon niveau mais, la version française m'intéresse beaucoup.
Tu le recommandes à partir de quel âge? Pourrait-il servir comme livre de contes par exemple?
Ta chronique m'a vraiment donné envie de l'acheter ^^
Ce livre n'est pas à lire comme une histoire. Il se présente plutot comme un "catalogue" de livres. 1001 livres sont présentés, avec un résumé, et des remarques sur l'auteur ou l'intrigue de l'histoire. Les livres sont organisés par âge. Donc ce livre permet d'avoir des pistes de lecture pour tous les âges, allant des livres récents à d'autres plus anciens.
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