Les chaussures neuves
Les montres molles
Bizarre... Bizarre
de Claude Ponti
L'école des loisirs, 2008, pour l'édition poche.
Dans cette édition, trois histoires illustrées de Claude Ponti se font suite. A chaque fois, l'image sur la page de droite met en scène le court texte situé sur la page de gauche. Comme à son habitude, Claude Ponti propose un dessin riche. Dans les illustrations, un seul ou deux personnages au maximum (si on ne compte pas la paire de chaussures qui semble prendre vie), et pourtant des détails qui invitent à s'attarder à chaque fois.
Désormais, il convient de dire quelques mots sur chacune des trois histoires:
- Les chaussures neuves
La première image de l'histoire est assez banale. Un animal anthropomorphe marche avec une boîte à chaussures sous le bras, comme s'il sortait de la boutique. Le texte précise: "Monsieur Monsieur s'est acheté des chaussures neuves." Peu à peu, au fil des pages, on sent d'une étrangeté s'insinue dans cette histoire simple. Les chaussures ne veulent pas marcher, lorsque Monsieur Monsieur les chausse. Alors comme on pourrait le faire avec un animal domestique, il les emmène se promener et prendre l'air.
Une petite histoire sympathique, avec une fin qui donne le sourire.
- Les montres molles
Tout d'abord, c'est un "exercice de style". Je ne sais pas si c'est l'expression qui convient, mais c'est celle qui me vient à l'esprit. Monsieur Monsieur, sous le crayon de Claude Ponti, prend différentes formes, en fonction de la chose à laquelle il pense. L'illustrateur réussit à transformer la souris en costume, en cube, en champignon ou en pyramide. Je ne raconterais pas la fin, mais voici mon commentaire à son sujet: "Oh, c'est mignon!"
- Bizarre...Bizarre
La troisième et aussi dernière histoire s'articule autour des mouvements d'allers et de retours de Monsieur Monsieur et de Mademoiselle Moiselle. (Rq: J'adore le jeu de mots, sur le nom des personnages!) Il se rencontrent, puis se quittent, sans savoir que cet au revoir sera de courte durée. Encore une fois, je n'en dis pas trop. Révéler la clef de l'histoire serait gâcher le plaisir de lecture, car tout tient dans les dernières pages.
Bonne lecture et surtout bonne observation des dessins de Claude Ponti, qui m'intriguent toujours autant.
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