Deux romans, une BD, et une émission de radio pour évoquer cette Amérique des années 1960, lorsque la seconde guerre mondiale était finie, mais lorsqu'il y a toujours la guerre froide, lorsque l'homme n'avait pas encore marché sur la Lune, mais qu'il était prêt à le faire ...
22/11/1963 de Stephen King vient de sortir en poche ...
... et moi j'ai fini mon gros pavé en rentrant de vacances, après une interruption d'un an. Je n'aurai jamais du le prêter à #chérichéri lorsque lui est parti en vacances l'été dernier. Il fait plus de 900 pages, un bon gros pavé. J'avais lu plus de la moitié, il me l'a pris, il l'a fini, il a résisté, il ne m'a pas raconté la fin, et là le livre a attendu un an. C'était une sensation étrange, je voulais absolument savoir la fin, mais ça voulait dire, finir le livre, laisser les personnages et peut être vivre l'assassinat de JFK, et je n'en avais pas envie. J'avais tort. Il faut finir d'un coup, la fin est encore plus palpitante que le début ...
22/11/1963
de Stephen King
Albin Michel, 2013, et Le livre de poche, 2014.
Jake Epping, professeur d’anglais à Lisbon Falls, n’a pu refuser d’accéder à la requête d’un ami mourant : empêcher l’assassinat de Kennedy. Une fissure dans le temps va l’entraîner dans un fascinant voyage dans le passé, en 1958, l’époque d’Elvis et de JFK, des Plymouth Fury et des Everly Brothers, d’un taré solitaire nommé Lee Harvey Oswald et d’une jolie bibliothécaire qui deviendra le grand amour de Jake, un amour qui transgresse toutes les lois du temps.Avec une extraordinaire énergie créatrice, King revisite au travers d’un suspense vertigineux l’Amérique du baby-boom, des « happy days » et du rock and roll.
Un roman, que j'ai acheté uniquement pour la couverture et cette Amérique de l'après-guerre...
Big Easy
de Ruta Sepetys
Gallimard Jeunesse, 2013.
Quatrième de couverture:
Années 50 à la Nouvelle Orléans. Josie Moraine, dix-sept ans, n'a pas tiré le gros lot. Fille d'une prostituée qui n'a rien d'une mère attentionnée, elle grandit dans une maison clause du Quartier français, celui de la mafia, des affaires louches et des gens sans avenir. Pourtant Josie a un rêve: quitter cette ville, surnommée The Big Easy et pourtant si peu easy, pour entrer à Smith, prestigieuse université du Masachusetts. Impliquée dans une histoire de meurtre, dépouillée par sa mère et endettée, tout pousse la jeune fille à suivre, elle aussi , la voie de l'argent facile. Mais Jo vaut beaucoup mieux que cela ... et ceux qui l'aiment le savent bien.
Un roman acheté sur un coup de tête, un roman dévoré, un roman qui m'a transporté là-bas dans cette ville un peu miteuse avec ses trafics, et son argent sale. On a envie que Jake réussisse à s'en sortir, mais on a du mal à savoir comment, car elle est prise jusqu'au cou. Une ambiance pas très saine, mais j'ai adoré ça. J'étais complètement dedans, le décor du bordel, les voitures américaines qui passent dans la rue, les rayonnages de la librairie ...
Je vous le conseille vivement, et moi je me suis acheté cette semaine, le premier roman de cette auteur: Ce qu'ils n'ont pas pu prendre. Affaire à suivre.
Un autre Kennedy, toujours dans les années 60, aux USA ...
Sixteen Kennedy ExpressScénariste: Aurélien Ducoudray
Dessinateur: Bastien Quignon
Sarbacane, 2014.
Présentation de l'éditeur:
1968, États Unis, une petite ville « in the middle of nowhere » bordée par les champs de blé à perte de vue et seulement animée par le chantier de son Mall en construction…Rob, 14 ans, a le bras dans le plâtre depuis un stupide accident, qui le prive du bénéfice des petits boulots d’été. Il s’ennuie ferme. Un évènement imprévu (le passage du train funéraire transportant la dépouille de Robert F. Kennedy – assassiné – à travers la moitié des États-Unis) va lui permettre de rencontrer une jeune fille nommée Sixteen qui aura16 ans à la fin de l’été, et qui : «j’te jure que dès que j’ai 16 ans je me casse de ce bled pourri… » Rob va partager cet été avec elle, et en tomber fou amoureux. Du haut de ses 14 ans, Il n’y connaît rien aux filles… Aussi handicapé par ses sentiments que par son bras dans le plâtre…
Les cases sont nombreuses dans la page, il y a ce noir et blanc qui n'en est pas vraiment un, on penche plutôt vers le sépia, et il y a ces prises de vue rapprochées... et puis un morceau de l'Histoire des USA, tout ça a fait que j'ai vite accroché à cette bande dessinée. C'est grâce à Pénélope Bagieu, que je l'ai découverte - comme souvent pour les BD d'ailleurs -.
Une émission radio sur France Inter, Si l'Amérique m'était contée, vous pourrez y croiser Jackie Kennedy, l'histoire de la prohibition, Elvis Presley, Superman, ou encore la Statue de la Liberté.... À découvrir sans attendre.
Une émission que j'avais déjà citée, lorsque j'avais lu Gatsby le Magnifique, et que j'avais évoqué l'Amérique de l'entre-deux guerres. C'était PAR LÀ.
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