lundi 1 avril 2013

Cécile Hudrisier, il faut que je parle de ses arbres

Il était une fois ...
Contes en haïku
d'Agnès Domergue pour les haïku
de Cécile Hudrisier pour les dessins
Éditions Thierry Magnier, 2013. 

Quatrième de couverture: 
Petit capuchon
noisettes et fraises des bois
rencontrent le loup
Vouloir raconter un conte en trois lignes, c'est essayer de mettre un kilo d'oranges dans une toute petite fiole ! Un pari un peu fou, vingt haïkus illustrés comme autant de petits mondes merveilleux et énigmatiques qui contiendraient l'essence de chaque conte. À savourer, à deviner...


C'est à cause du  blog 3 étoiles, que ce livre s'est retrouvé dans ma bibliothèque. Après avoir lu l'article sur ce livre ( ICI ), je n'ai pas résisté. Je fus faible, mon libraire fut ravi.
Trois lignes pour révéler un conte, il y a un exercice dans l'écriture. Le même a été fait pour les dessins. Un dessin de quelques centimètres-carrés pour révéler un conte. Des couleurs qui se mélangent.
Un Pinocchio dans le ventre d'une baleine bleue, ou bien mon coup de coeur, la maison orangée d'Hansel et Gretel.

J'ai tout adoré dans ce livre. Le texte et les images, et l'association des deux. Ce fut un vrai régal. Je le laisse trainer pas loin pour le lire et le relire. 

Pour découvrir des extraits de cet ouvrage et savourer quelques pages, rien de mieux que le site de l'éditeur, c'est par

Je conseille ce livre à tous les amoureux d'haïkus, de contes, de poésie, des dessins de Cécile Hudrisier. 
Un savoureux moment de délicatesse et de magie. 

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Je me suis égarée, à l'origine je souhaitais parler des arbres de Cécile Hudrisier, mais cette aparté valait le coup. Pour se balader en forêt, il faut suivre cette illustratrice dans un autre conte. 

P'tit Biscuit 
ou L'histoire du bonhomme de pain d'épices qui ne voulut pas finir en miettes
de Cécile Hudrisier (pour le texte et les illustrations) 
Didier Jeunesse, 2012.



À Noël, P'tit Biscuit attendait déjà d'apparaître sur le blog. La fin, qui ne correspond pas à celle habituellement rencontrée pour ce conte, m'avait interloquée. J'avais partagé mon sentiment avec les autres blogueurs d'À l'ombre du grand arbre. D'autres l'avaient lu. Ce sentiment était partagé. Il a été décidé d'en discuter à plusieurs. 
Pour le résumé de l'histoire, mais aussi une interview très intéressante de l'auteur, Cécile Hudrisier, allez voir LÀ-BAS. Il y a également mon avis, au milieu des questions posées aux autres lecteurs. 

Voici un morceau choisi de l'interview de Cécile Hudrisier. J'ai beaucoup aimé échanger avec cet auteur. 
Pourquoi cette fin, avec le retour à la maison, et cette grand-mère énorme dans la double page qui boulotte pratiquement tout le bonhomme ? Puis ce revirement de situation ? Pourquoi avoir fait « gagner » le P’tit biscuit pour une fois ? 
Cécile Hudrisier : En fait, j’adore l’humour noir. J’adore être surprise, voire choquée. Je n’aime pas les trucs tièdes, ou bien pensants. (Oui, j’avoue que j’aime aussi être un peu « poil à gratter » !…) C’est pourquoi j’avais envie d’une fin qui décoiffe. La grand-mère énorme qui dévore le ptit biscuit, oui, c’est un peu gore… mais il fallait bien ça pour la montée « dramatique » de l’histoire ! Et surtout, l’exploit du biscuit qui parvient à se rebiffer alors qu’il ne lui reste presque plus rien pour se rebiffer est d’autant plus valeureux, je trouve !De plus, ça allait dans le sens que je voulais : mon ptit biscuit a beau être né de la dernière fournée, il a beau être gentil et poli, il n’est pas voué à se laisser dévorer,surtout pas par celle qui l’avait cuisiné pour de bien mauvaises raisons…

Pour lire la suite (et le début), c'est par ICI.  

Pour ma page préférée, c'est juste là dessous....



Cécile Hudrisier, une illustratrice et un auteur, découvert grâce aux éditions Didier Jeunesse. 
Je les remercie. 

1 commentaire:

  1. j'adore le travail de Cécile Hudrisier, j'aime bien ces arbres, ce nouvel aspect de ses illustrations.

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