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vendredi 6 février 2015

Sherlock Holmes est mort. Vive Moriarty !

Dans le livre à sa réception, il y avait une lettre de l'auteur, glissée entre les pages. 
D'habitude, lorsque je reçois un livre de la part d'un éditeur, il y a le "communiqué de presse", qui comprend, un photo de l'auteur, une courte biographie, un résumé du livre et parfois une bibliographie, et pas une lettre de l'auteur, destinée au chroniqueur. 

Le passage le plus important de cette lettre est : 
"Toutefois, le but réel de cette lettre est de vous demander, si vous le voulez bien, de rester discrets quant à ce que dévoilerez de ce roman. Tout le suspens tient sur une seule phrase. J'ai toujours voulu que le récit en arrive à un point où il se produirait quelque chose de si terrible et de si inexplicable en apparence que le lecteur en viendrait à s'interroger sur la santé mentale de l'auteur."
Après avoir lu ça, je me suis précipitée sur le roman ...

Moriarty
de Anthony Horowitz
Hachette, 2014.

Quatrième de couverture: 
Qui suis-je ? Mon nom est Frédérick Chase, détective à l'agence Pinkerton de New York. Et je dois vous conter une histoire.
Elle se passe cinq jours après les événements tragiques des chutes du Reichenbach, où l'illustre Sherlock Holmes et son ennemi juré, le Professeur Moriarty, ont perdu la vie. Tout commence dans une crypte où se trouvent trois hommes. Le premier est Athelney Jones, inspecteur à Scotland Yard. Je suis le deuxième. 
Le troisième homme  est grand et mince. Il porte une étiquette à son poignet. Repêché à quelque distance des chutes, il est mort noyé. Le nom inscrit sur l'étiquette ? James Moriarty. 
Moriarty: il est la raison de ma venu en Europe. Visiblement, je suis arrivé trop tard. 
Si vous n'aimez pas les romans policiers, passez votre chemin ...
Si vous aimez les influences entre gangs, les obscurités de la mafia, et les enquêtes avec des pistes brouillées, ce roman est fait pour vous.

J'ai aimé suivre l'enquête, chercher des indices, essayer de comprendre, avoir l'impression de toucher au but ... 
J'ai moins aimé ou peut être ai-je été trop surprise par ce renversement dont parle l'auteur dans la lettre, et dont je ne vous dirai rien par respect pour lui. Il n'empêche que cela était très bien trouvé et très astucieux. 
J'ai aimé ce mélange des genres, avec des américains, et des anglais qui se côtoient. Il y a comme une rivalité ancestrale, qui donne du piquant à l'histoire. 

Un bon roman bien ficelé, qui fera des heureux, dans les amateurs de romans policiers. 

Rq: Si ce roman vous fait envie, mais que vous ne voulez pas sortir avec un livre "jeunesse" sous le bras (même s'il n'y a aucune honte à ça, même si vous avez plus de 25 ans), sachez que ce roman a été publié conjointement aux éditions Calmann-Lévy. Moi, je dis ça, je dis rien !

Ce que j'ai envie de lire ensuite ... 

lundi 19 janvier 2015

Cette semaine ça vaut le coup d'aller au Mc Do

... Parce qu'il y a un livre dans le Happy Meal ! 
Cela avait déjà été le cas, deux fois en 2014. J'avais évoqué la première série d'ouvrages, ICI, mais occulté la deuxième, car je ne lui trouvais pas un intérêt significatif. 

Depuis mercredi dernier, vous pouvez découvrir cette adaptation du conte Le Petit Chaperon Rouge qui ne manque pas d'humour, Il faut aider le Petit Chaperon Rouge! . Ensuite il sera question du Chat Potté, ou encore de Boucle d'Or (je serai bien obligée de retourner au Mc Do donc !)

Pourquoi j'ai apprécié cette histoire ?
Pour commencer il est rouge ! 
J'ai toujours aimé les contes détournés, les histoires dans lesquelles les auteurs jouent avec les codes, et mêlent les références entre elles. Emma entre dans le conte pour venir en aide au Petit Chaperon Rouge. Elle veut la prévenir qu'elle va se faire avoir par le Loup, qu'elle doit faire attention pour ne pas se faire manger. 
"Ah non, pas le loup ! grommelle Emma, ça ne va pas encore se passer comme ça." Et elle saute dans le livre pour s'en mêler. 
Cette intrusion dans l'histoire donne lieu à des situations un peu incongrues, comme le piège à loup installé entre deux arbres avec un élastique qui sort de la poche de la fillette ! 

En plus de cette adaptation du conte, que j'ai trouvée pertinente, il y a des mini-jeux glissés dans les illustrations. Même l'enfant qui n'est pas un lecteur, trouvera de quoi s'intéresser au livre et entrera dans l'histoire, par le biais des jeux. 
Le principe de glisser un livre dans le menu-enfant d'un fast-food permet de sensibiliser aux livres des enfants, qui n'en lisent pas à la maison avec leurs parents. C'est bien, très bien, surtout quand le livre est bien fait (je n'avais pas trouvé autant de qualités aux livres offerts début 2014), même si l'enfant a toujours le choix entre un jouet - masque Tortues Ninja ou Hello Kitty - et un livre  ... 

J'espère que beaucoup de parents inciteront leurs enfants à prendre le livre, et qu'ils s'amuseront ensemble avec ces adaptations de contes. 

Les références de ce livre: 
Il faut aider le Petit Chaperon Rouge ! 
d'Alexandre Jardin et Hervé Le Goff
Hachette Jeunesse, 2015, coll. Entre dans le conte

D'après le compte Twitter de l'auteur Alexandre Jardin, à venir ...

lundi 13 octobre 2014

Diabolique(s) Dentiste(s)

Ils sont affreux, cruels, ils sont de vrais bourreaux, 
Ils ont un sourire diabolique, presque carnassier, 
Ils s'approchent avec des instruments tranchants, prêts à vous charcuter ... 
Voici une belle sélection d'abominables dentistes !

La sortie du premier est très récente, et fut un plaisir personnel. À ma connaissance, c'est le seul roman pour la jeunesse, aussi développé dont l'intrigue tourne principalement autour du personnage du dentiste. 

Diabolique Dentiste
de David Walliams
Albin Michel Jeunesse, 2014. 

Quatrième de couverture: 
Alfie a douze ans et ... pas toutes ses dents ! Car depuis des années, il cache à son père malade et infirme une montagne de lettres de rappel de rendez-vous chez le dentiste. Et, il faut bien le dire, le temps et les sucreries ont rendu les dents d'Alfie épouvantables ! Mais la supercherie prend fin le jour où arrive en ville une nouvelle dentiste terrifiante, qui demande aux enfants de l'appeler maman. Derrière son sourire plus blanc que blanc, le Dr Ratiche semble cacher d'ignobles projets, et pour les déjouer Alfie peut compter sur l'aide de Raj le marchand de journaux hypersensible, de Winnie l'assistante sociale accro au chocolat et de Gabz, sa minuscule camarade de classe experte en théories du complot. Une aventure à glacer le sang et à faire grincer des dents ! 

Tous les clichés du dentiste sont au rendez-vous : le regard noir perçant et mystérieux, dont on ne peut pas se détacher, de longues mains arachnides, des instruments qui ressemblent plutôt à des outils de bricolage, des taches de sang sur les chaussures et au plafond, des bonbons en illimité pour abimer encore plus les dents des enfants, des souris exterminées pour leur piquer les dents de lait ... 
Cette accumulation de clichés rend ce roman effrayant, mais aussi très drôle. 

Sans oublier l'assistante sociale, qui se met à poursuivre Alfie dans les couloirs de l'école sur son scooter, ou le marchand de journaux, qui fait des trafics dans sa boutique. Par moments ça devient du gros n'importe quoi, et c'est génial. 

Moi, ce qui m'a fait le plus peur, c'est la dentiste qui se fait appeler maman. Je n'ai pas trop compris pourquoi, et quel était l'intérêt pour l'intrigue; à part le fait qu'Alfie n'a pas de mère, et que ça fait un point de plus pour la détester. 

Un roman qui ne changera pas l'image du dentiste, mais qui permettra de rire à son sujet, et c'est déjà pas mal. Je le conseille vivement, et pas seulement parce que c'est une histoire de dentiste. David Walliams est très fort pour inventer des histoires. 

Et puis aussi ...

David Walliams est aussi l'auteur de Monsieur Kipu qui a remporté le dernier Prix Tam-Tam, pour lire ce que j'avais dit de ce livre, c'est par

BONUS ... 

Issus de ma collection, voici trois autres romans, ( plus ou moins faciles à trouver ), dans lesquels les dentistes font peur, et sont même cruels. Ils sont prêts à torturer leurs jeunes patients. Il n'y a qu'à jeter un oeil aux couvertures... Rassurez-vous quand même, comme pour le précédent, le dentiste n'en est pas vraiment un, et tout est bien, qui finit bien ! 


Le dentiste est un vampire de Gudule, Hachette Livre, 1996, 2000, 2006, 2007. 
Quatrième de couverture:
Zoé a des caries et se retrouve dans le fauteuil du dentiste. Horreur ! Elle voit dépasser de sa bouche deux longues canines ! Le dentiste est un vampire ! Va-t-elle, elle aussi, devenir un vampire ? Vite, elle cherche un contrepoison car au prochain rendez-vous, il sera trop tard. 
Le dentiste de Jérôme Jacobs, Hachette, 1999.
Quatrième de couverture: 
Tim a horreur des dentistes. Mais plus particulièrement encore de celui qui vient de s'installer en ville. Son attitude est étrange, inquiétante ... Et si Julia n'avait pas insisté pour en savoir plus sur ce mystérieux personnage, Tim aurait pris la fuite depuis longtemps ... et il aurait eu raison. 
Une dent contre le docteur Jekyll, Gallimard Jeunesse, 1999.
Quatrième de couverture: 
Je m'appelle Zack. Je suis un garçon plutôt normal mais il m'arrive tout le temps des histoires vraiment pas ordinaires. Quand j'ai su que mon nouveau dentiste s'appelait Docteur Jekyll, j'ai cru que c'était une blague. Quand il s'est transformé en monstre hirsute sous mes yeux, alors là je n'ai plus ri du tout !

Et vous, il est comment votre dentiste ?  

lundi 24 mars 2014

Mlle C. était avec moi pour libérer des livres

Ce WE, je n'étais pas au Salon du Livre de Paris, 
Ce WE, je suis allée me promener avec Mlle C. 


Samedi dernier, avec Mlle C. , nous avons déposé près de 30 livres dans les rues de Rennes

Enfin, autour de 25 plutôt, car Mlle C.  en a gardé 2 pour elle,
Et il y avait ce jeune patient, samedi matin, ... Entre deux dents extraites, on discute lecture, dernier roman lu. À la fin du RDV, je me souviens que le sac plein de livres à libérer n'est pas loin, sous mon bureau. Je fouille, je regarde ce qu'il y a, et je me dis "Mais oui ! Excellent !"Mr M.  a 5 dents en moins, mais 2 romans à lire pour le WE ! 

 

C'est le début de l'après-midi à Rennes ...

Le temps de rejoindre Mlle C., ma veste était trempée. La capuche m'avait protégée à peine. 
Le temps de boire un café, le soleil était revenu - un peu -. 
Le temps d'enfiler un manteau bien chaud, nous partions Mlle C. et moi, pour libérer des livres. 

La pluie pouvant revenir à tout moment, il a fallu trouver des endroits abrités pour libérer les livres. Pour commencer, il y a la cabine téléphonique, un grand classique. Puis à hauteur d'enfant, il y a les appuis de fenêtres, et les entrées d'immeubles.




Nous arpentions les rues du Centre-Ville de Rennes, à la recherche de ces endroits, tout en essayant d'être discrètes.  On laissait passer ce groupe de filles, un peu bruyant, ou encore ces deux hommes en pleine discussion, puis Mlle C. déposait le livre, pendant que je photographiai le lieu de la libération. 

 

Il y a eu cette porte d'église ouverte, et cette porte de pharmacie à l'ouverture automatique, qui ne s'est pas ouverte. Ouf ! On est passées inaperçues. Il y avait du monde dans les rues de Rennes, mais nous trouvions toujours un petit coin, où déposer un nouveau livre. 


Dans les moments particuliers de cette ballade, il y a ce manège aux allures d'antan. Un endroit que Mlle C. connaît. L'idée de déposer un livre sur ce manège nous plaisait bien. J'ai vu aux yeux de Mlle C.  qu'il fallait trouver une solution. Ne pas se faire voir ? Difficile, très difficile. Nous ne sommes pas allées acheter un ticket, mais demander le droit de déposer un livre.
 "Hein ? Quoi ? Oui, je vois pas trop. Mais d'accord, comme vous voulez". 
Un wagon de tramway, Mlle C. qui dépose le livre sur la banquette, avant de redescendre du manège et de me prendre la main pour continuer notre chemin. 




Il y a eu ce magasin d'objets décoratifs, avec des crânes brillants, qui iraient très bien chez les Todds, et cette boutique à la devanture pastel, au-dessus de laquelle volaient des bulles de savon. 



Il y a eu aussi ce livre déposé au pied d'un présentoir de cartes postales .. des photos de paysages bretons, d'ici et une invitation à voyager ailleurs avec une histoire... 



Un magasin d'instruments de musique pour Une guitare pour deux, une prise de risque énorme, car il y avait beaucoup de passants et des clients à l'intérieur de la boutique, mais rien que pour cette photo, cela en valait la peine. Bien sûr, nous sommes reparties, en laissant le livre là ... 


Évidemment nous ne pouvions pas passer devant cet opticien, à la vitrine remplie de livres, sans en déposer un, juste devant.



Ici et là, un livre mis au pied d'une porte, en espérant que personne ne l'ouvrirait justement à ce moment là. Des rues rennaises, des maisons en colombages, une Mlle C. qui se prend au jeu, et qui trouve désormais les meilleurs endroits de libération toute seule. Elle aimerait savoir où iront tous ces livres, seront-ils toujours là dans 10, 20, 30 ou 40 minutes ? 




Au moins pour un, nous savons qu'il a trouvé de nouveaux lecteurs.  Sur la page dédiée à mes récits de libération de livres - ICI -, Léonie a laissé un message : 
 Vive la libération des livres ! Nous sommes tombés sur Minuscule ce jour, nous le lisons avec mon fils de 3 ans et le libérons à notre tour ! - Léonie - 
J'aime cette impression de plaisir partagé. Un moment de plaisir avec Mlle C. mais aussi indirectement avec Léonie et son fils. 

Bonne lecture à tous ! 

samedi 22 mars 2014

Du Noir, des Monstres, et des Méchants ...

Trois romans ... 
... avec des Méchants, des Monstres au milieu des Humains, 
... qui font peur, mais rire aussi ! 
... à lire dès la fin du primaire, 
... lus à la suite, car je voulais restés dans le même thème, 
... étrangers, traduits en français, 
... découverts avec grand plaisir




P'tit Cousu
de Guy Bass
Illustré par Pete Williamson
Bayard Jeunesse, 2013. 
1ère édition Stripes Publishing, 2011, Londres. 
Traduit de l'anglais (GB) par Marie-Hélène Delval.


Quatrième de couverture : 
Si vous apercevez au loin le sombre château de Grottegroin, surtout, surtout, REBROUSSEZ CHEMIN ! Car c'est là que vivent le professeur Erasmus, le plus fou des savants fous, et les horribles monstres qu'il a créés. Parmi eux, il y a P'tit Cousu, la toute première création du professeur, une créature faite de bric et de broc, qui n'a qu'un désir, qu'on se souvienne de lui ... 
P'tit Cousu pense qu'il est très bien tout seul, il aide les autres mais dans l'ombre. Pas besoin de se faire voir, de toutes façons, si on avait eu envie de le voir, il n'aurait pas attendu toutes ces années seul, oublié. Un professeur qui crée sans pouvoir s'arrêter et sans se rendre compte, qu'ils commencent un peu à s'accumuler ! P'tit Cousu aimerait bien ouvrir les yeux de son concepteur, pour qu'il fasse un peu plus attention à lui. 

Un texte qui m'a plu, avec des illustrations qui ne gâchent rien, bien au contraire !! C'est un peu du grand n'importe quoi monstrueux, mais c'est cela qui est plaisant ! 


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L'étrange héritage de l'oncle Déprius
Tome 1 - Les Todds
d'Harald Tonollo
Illustraions de Carla Miller et Isabelle Metzen
Hachette, 2014. 
1ère édition: Coppenrath Verlag GmbH & Co, 2009, Germany. 
Traduit de l'allemand par Isabelle Enderlein


Quatrième de couverture : 
Pas facile d'être la seule humaine de la famille ! Chez les Todds, tout le monde, des parents aux frères jumeaux, a du sang d'enchanteur ou de sorcier dans les veines. Sauf Polly qui préfère les fleurs aux orties, le bus au corbillard, et la blanquette de veau au pudding d'asticots. Aussi, quand ses parents décident d'emménager dans une demeure lugubre dépourvue d'électricité, la situation prend des allures de catastrophe. Trop, c'est trop ! 


J'ai adoré le point de vue de Polly qui en a marre d'être dans cette famille pas du tout normale, 
J'ai beaucoup aimé le style des illustrations, 
J'ai bien ri lors des frasques des frères jumeaux, 
J'ai lu ce roman d'un traite, certes il est pour les lecteurs à partir de 9 ans, mais moi aussi je l'ai aimé!
J'ai envie de conseiller à tous les jeunes lecteurs, qui ont envie de rire, en lisant un roman, dans lequel se côtoient des cercueils, des sorciers, un jardiner qui grille toutes les roses au chalumeau, un garçon qui se fait racketter, ... et une jeune fille tout à fait normale - enfin pas si sûr, car c'est pas normal d'aimer la blanquette de veau !-. 


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L'école des Mauvais Méchants
Complot 1
de Stéphanie S. Sanders
Nathan, 2014. 
1ère édition: Bloomsbury Publishing, 2011, New York. 
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Lilas Nord 


Quatrième de couverture: 
Complot
Élève: Rune Dexler
Niveau: Fourbe
Vous devrez exécuter les tâches ci-dessous en une semaine à partir de la nuit de la pleine lune
1. Kidnapper une princesse
2. Voler un bébé
3. Trouver un homme de main et en faire votre esclave
4. Renverser un royaume et place sur le trône le souverain de votre choix
Si vous échouez, vous serez exclu du Centre de Redressement pour Méchants Récalcitrants. Si vous réussissez, vous accéderez au grade de Félon. Vous avez le droit de choisir deux conspirateurs pour comploter avec vous. 
Il y a beaucoup de choses appréciées dans ce roman,
Il y a les références à de nombreux contes de fées,
Il y a ces Méchants qui sont un peu gentils sur les bords, alors ils sont mal vus,
Il y a cette aventure avec la princesse, et ce bébé mystérieux,
Il y a ces bonnes coïncidences, qui font que tout s'arrange, alors que ce n'était pas si bien engagé.

Un roman dans un monde de contes de fées, qui flirte avec Poudlard, où les Méchants se voudraient féroces, affreux, détestables, mais qui n'y arrivent pas vraiment. 

mardi 18 février 2014

Le Légion de la Colombe Noir - Kami Garcia

La Légion de la Colombe Noirede Kami Garcia
Hachette, 2014, coll. Black Moon


Quatrième de couverture:
La Légion de la colombe noire est une société secrète. Très secrète. Sa raison d'être : lutter contre les forces du Mal. Chacun de ses membres a sa spécialité: protection, combat, fabrication d'armes, détection des activités paranormales. Moi, Kennedy Waters, je n'ai aucun talent. Éliminer les esprits vengeurs, chasser les revenants? Je ne sais rien faire de tout cela. Pourtant, mes nouveaux amis, Alara, Priest, et les jumeaux, Lukas et Jared, sont persuadés du contraire. Ils en sont sûrs : je suis le cinquième membre de la Légion. Et Andras, le démon qui a tué ma mère et tenté de me supprimer, le pense également. La preuve: il est à mes trousses. 
Alors, je vais les aider. Je n'ai pas le choix. 



Tout bascule très vite pour Kennedy, elle passe d'une vie d'adolescente sans histoire à celle d'une chasseuse de démons au sein d'une société secrète. Elle ne sait pas très bien ce qu'elle fait là et pourquoi. Elle aurait aimé en savoir plus, ou au moins autant que les autres.

On s'attache vite à ce groupe de cinq adolescents qui n'ont pas d'autres choix que de se battre contre les esprits vengeurs. Grâce au don d'observation de Kennedy, ils vont se lancer sur une piste, et tenter de dénicher chaque morceau d'un objet énigmatique, dont ils ne savent pas grand chose. 

Une nouvelle série, des personnages que je ne connaissais pas encore, je me méfiais un peu, mais il ne m'a fallu pas plus de 10 pages pour être embarquée avec Kennedy. Kami Garcia sait en dire suffisamment pour attiser notre curiosité, tout en laissant planer un suspens grisant. 

Ce premier tome vient juste de sortir, mais j'ai déjà hâte de lire la suite ... Il va falloir attendre un peu, je crois !

dimanche 8 décembre 2013

Luc Blanvillain, je ne m'en lasse pas - Le Coeur d'Alice et Le Démon des Brumes

Ce dimanche, je relis des romans de Luc Blanvillain
Deux romans récemment parus, Deux romans différents, 
Deux romans du même auteur, Deux romans pour adolescents. 

Un roman lu en partie dans un bain bien chaud ....

Le démon des brumes
de Luc Blanvillain
Seuil, 2013.

Quatrième de couverture: 
Comment Raphaël aurait-il pu savoir qu'en offrant cette bague à Laura, il accomplissait le premier acte d'une prophétie maléfique millénaire ? Etcomment Laura aurait-elle pu soupçonner Melvil, nouvel élève du lycée au charme irrésistible, d'être lié à elle par une même prophétie ? Le Démon des Brumes, resté tapi dans l'ombre depuis des décennies, vient d'accomplir sa dernière métamorphose et s'apprête à répandre la terreur parmi les hommes. Raphaël et Laura sont les outils de son projet démoniaque; eux seuls seront peut-être capables de l'arrêter. 


Ce rose sur la couverture ... Ce jeune homme au regard qui se veut ténébreux ... Je fus septique au premier abord... Et puis j'ai lu ... Je n'ai plus lâché ce roman, jusqu'à la fin. 

Le quatrième de couverture, et mon enthousiasme sont bien suffisants pour vous inciter à lire ce roman. Sauf que je tiens à préciser que Raphaël n'a pas offert la bague, si dangereuse à Laura... Non, c'est plus complexe. La bague est venue à elle, car elle était prédestinée. Tout ça à cause de parents, un peu trop portés sur les légendes. 

Il ne faut pas en dire beaucoup plus, car la chasse aux indices, la découverte progressive de cette légende, et des êtres qui y prennent part, seraient gâchées. Ce fut un plaisir de comprendre peu à peu, en même temps que les adolescents. 

J'ai aimé sentir l'histoire partir d'un lycée, qui ne semble rien avoir d'exceptionnel, 
J'ai aimé sentir le fantastique prendre le pas sur le quotidien des adolescents, 
J'ai aimé sentir la tension monter, l'angoisse prendre de l'ampleur, 
J'ai aimé sentir le suspens de plus en plus important, 
J'ai aimé sentir, qu'à la fin rien n'est vraiment fini, même s'il ne semble pas avoir de suite prévue. 

Un roman, pour ceux qui aiment les légendes, et les histoires de démons, qui trainent ça et là, près d'un lac brumeux, en plein milieu de la nuit. 

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Un roman offert dans un joli paquet, rempli de coeurs ...

Dans le coeur d'Alice
de Luc Blanvillain
Hachette, 2013.

Quatrième de couverture: 
Alice a décidé que Jonas était l'homme de sa vie. Mais Jonas a une petite amie. Qu'à cela ne tienne, Jonas est quand-même l'homme de sa vie. Il est en psycho. Il est solitaire, et il sent bon la nuit. Tandis qu'Alice tente désespérément de le séduire, Jonas, lui, se met en tête d'explorer le passé mystérieux d'Hubert, le voisin. Qui est vraiment Hubert ? Est-il le gentil monsieur qu'Alice a toujours connu ? Autant de questions qui éveillent les inquiétudes d'Alice, mais ne la détournent pas de son objectif initial : Jonas.



La vie se déroule sans embuche, sans secousse, et puis il y a un événement, une rencontre, un élément perturbateur, qui fait qu'il est temps de raconter son histoire et d'en faire un roman. Alice vit depuis plusieurs années à côté de chez Hubert, qui est psychologiquement dérangé, mais pour elle c'est juste Hubert, le voisin, qu'il faut aller chercher aux quatre coins de la ville, lorsqu'il se perd. Ça n'a pas changé après la mort de sa mère, Par contre son père, écrivain célèbre, sort encore moins de chez lui. Edouard, son meilleur ami, est toujours là, quoiqu'il arrive. 

Puis tout s'accélère, - d'ailleurs, tout va tellement vite que j'ai du relire les 10 premières pages, pour bien comprendre ce qui se passait dans le coeur d'Alice - ... Alice pourrait en pincer pour Léopold, mais déjà elle rencontre Jonas - dont elle tombe amoureuse, dès le premier regard - et sa petite amie Julie, - et oui, sinon cela aurait été trop simple -.  Et puis, il y a son père aussi, Xavier, qui fait la connaissance de Sibylle, qui aimerait bien interviewer cet auteur célèbre, pour faire un scoop. 

Ce que j'ai aimé ...
L'auteur réussit très bien à mettre en avant la relation père/fille, qui évolue après la mort de la maman d'Alice, et encore plus lorsque l'adolescente a besoin de parler de ses histoires d'amour. Il n'est pas facile de se rendre compte que son père se prépare, et se fait beau pour une autre que sa mère.
 
Les relations que tissent Alice et son entourage avec Hubert, sont complexes, comme la manière dont pense ce voisin, un peu particulier. Il y a quelque chose chez Hubert, qui ne tourne pas rond, mais pour Alice c'est ainsi. Elle ne s'est jamais vraiment demandé pourquoi un infirmier passe régulièrement pour lui administrer un médicament. La cascade d'évènements perturbent le quotidien d'Alice, mais aussi d'Hubert qui se met à réagir bizarrement. Il est intéressant d'associer des  histoires d'amour d'adolescents - qui semblent futiles, même si Alice dirait forcément le contraire - , avec ces questionnements sur le handicap mental. Il y a un côté léger dans ce roman, mais pas seulement. 

Ce que j'ai moins aimé ...
Sincèrement Alice a un coeur compliqué. Je n'ai pas toujours réussi à la suivre, dans toutes ses questions existentielles, sur le pourquoi du comment, aimer tel ou tel garçon. Se dire que oui, mais que non, et pourquoi pas oui en fin de compte ...

Peut être que j'ai passé l'âge de comprendre les questionnements d'une adolescente...
Peut être que l'auteur a voulu mettre en avant la difficulté de s'y retrouver dans son statut de fille, et de femme, lorsque l'on vient de perdre sa mère ... 

Pour conclure, un bon roman, dont j'ai apprécié la lecture, et les questions posées sur le handicap, et la vie quotidienne des personnes handicapées mentales, qui vivent seules. Par contre, il y a un peu trop d'histoires de coeurs à mon goût. 

lundi 11 novembre 2013

Le 11 novembre - En Guerre

Le 11 novembre, pour moi, ne sera pas le jour de la Première, mais de la Seconde Guerre Mondiale. 
Une Guerre pour une autre. 
Des récits d'enfants, d'adolescents, de résistants,
Des romans, qui m'ont marquée, qui explorent des facettes différentes de la WW2. 
Des livres à (re)découvrir. 



Max
de Sarah Cohen-Scali
Gallimard Jeunesse, 2012.

Lorsque l'on programme la naissance de dizaines, de centaines d'enfants ... Production organisée d'aryens...
En savoir plus ....

COUP DE COEUR





Swing à Berlin
de Christophe Lambert
Bayard Jeunesse, 2012.

Du Jazz, qui n'a pas le droit de s'appeler ainsi. Un roman sur la musique, mais également sur le racisme, et la résistance...

En savoir plus ....





Les enfants de Willesden Lane
Au-delà de l'histoire du Kindertransport, un témoignage sur la musique, l'amour et la surviede Mona Golabek et de Lee Cohen
Hachette, 2013.

Une jeune fille juive polonaise, réfugiée à Londres. Une jeune pianiste qui essaye d'échapper aux bombardements ...

En savoir plus ....





de Florence Delaporte
Oskar éditeur, 2013.

Une vieille femme raconte un secret. Une vieille femme se rend compte qu'il est possible de renouer avec son passé... avec l'ennemi...









Sophie Scholl, "Non à la lâcheté"
de Jean-Claude Mourlevat
Actes Sud, 2013.

Un morceau de vie, de cette jeune allemande, qui a décidé de résister au Reich...

En savoir plus ...




Bonus ... 

Sophie Scholl, la rose de la liberté
de Magali Wiéner
Oskar jeunesse, 2009.

Sophie Scholl, autrement. Pour en savoir un peu plus, sur cette jeune résistante ...







jeudi 5 septembre 2013

Les enfants de Willesden Lane - Mona Gobalek et Lee Cohen

Les enfants de Willesden Lane
Au-delà de l'histoire du Kindertransport, un témoignage sur la musique, l'amour et la survie
de Mona Golabek et de Lee Cohen
Hachette, 2013.

Présentation de l'éditeur: 
1938. Vienne. Lisa Jura est juive. Lisa est aussi un prodige de la musique, une pianiste de génie âgée tout juste de quatorze ans. Et Vienne, capitale de la musique qui a vu se succéder Mozart, Beethoven, Schubert et Liszt, est devenue depuis peu une patrie hostile, voire dangereuse pour elle, rongée de l’intérieur par la barbarie nazie. Lorsqu’on offre à ses parents l’opportunité de sauver l’un de leurs enfants en l’envoyant loin, à l’abri, en Angleterre, le choix est difficile : c’est Lisa qui partira. Quand elle monte à bord du train qui doit l’emmener à Londres, Lisa est consciente qu’un grand avenir s’offre à elle, et qu’elle doit vivre pour sa famille qui se sacrifie pour elle. Sauf que rien ne se passe comme prévu. Lisa échoue au 243 Willesden Lane, un foyer pour enfants dans une ville ravagée de la Seconde Guerre mondiale.


Des trains entiers d'enfants, seuls, non-accompagnés de leurs parents. Ils viennent d'Allemagne ou d'Autriche. Direction LONDRES. Échapper au régime nazi, aller ailleurs, même si cela implique couper tout lien entre les parents et les enfants. Sur place, trouver des familles d'accueil, s'assurer que les enfants sont bien logés, ne pas se faire exploser par les bombes qui tombent sur la capitale de l'Angleterre. Ces milliers d'enfants font partie de ce qu'on appelle le Kindertransport, qui a eu lieu entre 1938 et 1940. Ensuite... il a fallu que la guerre se termine. Il a fallu essayer de vivre, sans nouvelles des autres, rester là-bas, à l'Est. 

Avec ce roman, j'ai découvert une autre facette de la Seconde Guerre Mondiale. Depuis quelques mois, je perçois cette Guerre autrement, grâce à des romans pour ados. Ce n'était pas recherché, ce roman est venu jusqu'à moi. Il est arrivé un matin dans ma boîte aux lettres, le soir, il était lu. J'ai vu la luminosité diminuer, sur les pages, au fil de ma lecture, peu à peu le soleil s'est couché, et moi je lisais. 

Lisa Jura, a réellement existé, Mona Golabek est sa fille. Être pianiste était vraiment son métier. Se dire que ces instants vécus, même s'ils ont été un peu arrondis ou aiguisés par le temps, se sont véritablement déroulés, m'a encore plus donné envie de plonger dans cette histoire, de parcourir avec Lisa les rues de Londres, en guettant d'une oreille les missiles ennemis, de chercher de l'espoir en l'écoutant jouer du piano. 

Un roman Coup de coeur de cette rentrée littéraire. 

Pour en savoir plus ...

Sur le Kindertransport, ICI.
Sur Mona Golabek, la fille de Lisa Jura, .