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dimanche 25 août 2013

Le dimanche, je relis les histoires d'un écrivain

Le dimanche, l'écrivain passe de la maison au jardin,
Le dimanche, je relis les histoires de Christian Rivage et de Gérald, car elles continuent.
C'était l'année dernière, j'avais lu Un écrivain à la maison, de Roland Fuentès, édité par Syros en 2010. 
C'était l'année dernière, c'était

Aujourd'hui Roland Fuentès continue de faire vivre cet écrivain, un peu particulier, en le faisant passer par le jardin...

Un écrivain dans le jardin
de Roland Fuentès
Couverture illustrée par Serge Bloch 
Collection Tempo
Syros, 2013. 

Quatrième de couverture: 
Christian Rivage, l'écrivain préféré de Gérald, vit maintenant à Saint-Cloque, juste au-dessus de chez lui ! Tout va pour le mieux dans le meilleur des immeubles, jusqu'à ce qu'une statuette romaine soit découverte par hasard dans le jardin de la grand-mère de Tomate. Passionné d'Histoire, l'écrivain se met en tête de creuser la pelouse de la vieille dame, et le voilà qui reçoit bientôt de pénibles lettres de menace qui vont perturber l'écriture de son prochain roman...

Les enfants s'organisent, épient la cache d'escalier pout tenter de découvrir qui menace l'écrivain Christian Rivage. Il est au plus mal, il n'arrive plus à aligner deux mots sur le papier pour son roman. C'est sympathique et drôle. Il y a une pointe de suspens, qui ravira le lecteur. Mais qui donc réalise tous ces méfaits ? 
Comme dans le premier livre, Gérald se révèle très débrouillard, même si Tomate, une jolie fille, lui fait parfois détourner le regard. 
Une bonne suite, une couverture qui a tout de suite accrochée mon regard. Et d'ailleurs...

La nouvelle couverture d'Un écrivain à la maison de Roland Fuentès, réédité en 2013. 


dimanche 25 novembre 2012

Ce dimanche, je relis une histoire d'amour

Le dimanche, je relis *66*

Je voulais commencer par Le dimanche, je relis Zoé tout court, et vous présenter le tome 7 des aventures de Zoé, mais mon manque d'enthousiasme se faisait déjà sentir lors de la lecture du tome 6. Je n'ai rien trouvé de nouveau à dire sur Zoé après la lecture du tome 7. Je l'ai lu sans envie, sans entrain, et rien dans l'histoire n'a ravivé la flamme...
Bref ! Pour les amoureux de Zoé ou pour ceux qui veulent en savoir plus, ma chronique du tome 6, c'était ICI et pour la présentation du tome 7 c'est un peu plus bas. 

Dans Vive la mariée !, Zoé organise une surprise pour sa voisine qui se marie avec le livreur. Il est question d'amour. Pour ne pas vous laisser ainsi, sans une lecture qui me plaise vraiment, j'ai pioché chez Nathan, une histoire d'amour que j'ai aimée. 
Remarque sur ma vie de blogueuse: Quand je critique assez fort un livre, je trouve respectueux de présenter un autre ouvrage du même éditeur qui m'a plu. (pour le moment j'en ai toujours un pour faire la balance...). Car une maison d'édition ne se résume pas à un livre, qui n'a pas plu à un lecteur en particulier. On est d'accord ou pas... Pour ça aussi vous pouvez me laisser vos avis !


Un amour sur mesure
de Roland Fuentès pour le texte
de Alexandra Huard pour les illustrations
Nathan, 2012, collection Mes premiers romans.

Quatrième de couverture: 
Dans le pays de Micromagne, deux habitants sont si malheureux que même le soleil a honte de briller. Garganton, le géant minuscule et Mimolette, la naine immense, sont rejetés par les habitants de leur royaume à cause de leur problème de taille. Mais ne dit-on pas que les opposés s'attirent ? Parfois les différences rapprochent...




La couverture, puis cette présentation de l'histoire m'ont charmé tout de suite. J'aime le trait d'Alexandra Huard, j'ai un coup de coeur pour le serre-tête et les ballerines rouges de Mimolette. 
La situation initiale est tellement absurde, qu'elle met tout de suite en avant le problème des différences au sein d'une société. Micromagne est un géant minuscule. Si minuscule, qu'il ressemblait à un nain. Mais cela aurait été trop simple, qu'il devienne ami avec un nain, qui a la même taille que lui.... Mais une naine très très grande qui ressemble à un géant... C'est pas mal ça ! 
Ces deux personnages rejetés se trouveront et iront dans une ville où les mots "nain" et "géant" n'ont pas été inventés. Une belle histoire d'amour, qui peut ouvrir la discussion sur la honte, la différence et le rejet de l'autre. 
Un petit roman que je conseille, à tous les lecteurs débutants, fille et garçon !

J'avais aimé du même auteur Au bord de la ville, qui est un roman pour adolescents aux éditions Syros, ce fut un plaisir de le retrouver, même si le genre est différent. Je surveille régulièrement si Roland Fuentès publie de nouveaux ouvrages. J'espère que c'est une affaire à suivre...

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Pour les fans de Zoé qui seront contents de savoir qu'un nouveau tome est paru, voici toutes les informations pratiques: (Si vous êtes vraiment fans, ce livre vous l'avez déjà lu ! Moi je dis ça, je dis rien !!)

Vive la mariée ! 
Tome 7 de la série Zoé tout court
de Charise Mericle Harper pour le texte et les dessins
Nathan, 2012.

Quatrième de couverture: 
Ma voisine préférée se marie ! Et maman eut lui offrir un cadeau cent pour cent moche. Heureusement, j'ai une autre idée. Mais, même pour une moyenne super-héroïne comme moi, c'est dur de préparer une surprise géniale en secret!







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Ce livre (Zoé tout court) a été libéré par Kik. Si c'est vous qui l'avez trouvé... Laissez un message dans les commentaires, je serai ravie d'avoir des nouvelles de ce livre!
 (C'est quoi la libération de livres ? Plus d'infos ICI)

samedi 14 avril 2012

Un écrivain à la maison - Roland Fuentès

Un écrivain à la maison
de Roland Fuentès
Syros, 2010.
Collection Tempo

Quatrième de couverture: 
Épaulés par leur prof de français, Gérald, Chardon, Tomate et quelques autres se sot lancés dans une entreprise un peu folle: organiser le premier salon du livre de la ville de Saint-Cloque. Recherche d'un local, vente d'encarts publicitaires, impression d'une affiche, hébergement des auteurs... autant de défis auxquels la petite troupe s'attelle dans la bonne humeur. 
Christian Rivage et Juliette Carton, les deux écrivains invités, sont attendus de pied ferme !


La couverture de ce livre représente très bien le Salon du livre qu'organisent Gérald et ses camarades. Il y a du monde partout. Les auteurs côtoie les collégiens, les politiques et e directeur du collège font des discours à n'en plus finir, il y a le coin lecture et le stand de maquillage. 
C'est très sympathique de lire les étapes de préparation du Salon du livre, accompagnées d'une montée d'adrénaline, racontées par Gérald. Il y a des clins d'oeil aux salons du livre "réels", notamment à celui de Montreuil. On sent des pointes d'humour de l'auteur sur le statut d'écrivain. En effet, Gérald accueille chez lui un des écrivains, on a donc son point de vue sur cet invité de prestige. J'ai adoré ces allusions. Il y a une double-lecture pour beaucoup de passages. Pour un jeune lecteur, qui ne connaît pas forcément le monde des Salons littéraires, ce n'est pas un frein de ne pas comprendre ces allusions. Il y a des histoires de bonzaïs, une histoire d'amour, des révélations sur les profs, qui raviront tous les lecteurs. 

Je regrette une fin un peu rapide. On sent le salon qui s'organise. La tension monte. Il y a une histoire d'amour qui naît. Le monde arrive au Salon. Et voilà c'est fini. Un épilogue et on tourne la dernière pages. Dommage. J'aurai aimé rester plus longtemps avec les personnages créés par Roland Fuentès et en savoir plus sur eux. 

Pour résumer: Un roman pour les collégiens plein d'humour autour du monde des livres. Je vous le conseille vivement.

Pour voir la dédicace :


jeudi 7 juillet 2011

Au bord de la ville - Roland Fuentès

Au bord de la ville de Roland Fuentès
Syros, 2011.

Sylvère et les siens vivent sur un terrain vague où se sont établis leurs ancêtres, au bord de la ville dont la masse indistincte, déployée derrière un rempart de hautes tours blanches, les inquiète et les fascine à la fois. Les habitants des cabanes entretiennent auprès de leurs enfants une méfiance viscérale vis-à-vis de celle qu'ils surnomment la Dévoreuse. 
"Termine ton assiette ou je te jette à la ville", ont ainsi coutume de dire les parents. Un jour pourtant, Podagre, le meilleur ami de Sylvère, le plus chétif aussi de ces gamins grandis au milieu des ronces, prend sans prévenir la direction des barres de béton blanc et part sans se retourner...

Réalisme fantastique, aventure, utopie politique... Un roman inoubliable de Roland Fuentès, qui confirme la plume exceptionnelle de cet auteur et son don pour les histoires.



Pour commencer, je dédicace cette chronique littéraire à une cousine de Vendée qui aime la littérature pour la jeunesse autant que moi, en espérant qu'elle garde ce goût même en devenant grande. J'aime à dire qu'il n'existe pas d'âge pour lire de la littérature pour la jeunesse. 
Ce livre était là, sur une table de la librairie Gargan'Mots, la libraire ne l'avait pas encore lu. La couverture et la quatrième de couverture me plaisaient bien. Je n'ai pas mis longtemps à me décider à l'acheter. Je ne regrette pas du tout ce choix. A part une fin un peu rapide, selon mon avis personnel, j'ai tout aimé dans ce roman. Tout d'abord le flou temporel qui existe. On ne peut pas déterminer à quelle époque se déroule cette histoire: dans le présent ailleurs, ou dans le futur de notre société ?
L'auteur évoque le problème des ghettos et de ségrégation dans la société. Envie de connaître l'Autre, alors qu'il est diabolisé. Aller vers l'Inconnu au risque de sa vie.
Un roman qui se démarque des dystopies habituelles. 
Chère cousine, je te conseille sa lecture et n'hésite pas à me donner ton avis lorsque tu l'as lu.