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vendredi 24 octobre 2014

À lire mais pas seulement - Pour les 7/8 ans et +

Ce ne sont pas de gros pavés
Ils sont à lire dès 8 ans, et même 7 ans et demi
Ils sont remplis de texte, mais pas seulement, il y a des illustrations indispensables à l'histoire, 
Ce sont des romans graphiques, ou des livres illustrés ? Je n'en sais rien, et peu importe après tout, ce qu'ils sont, 
Ils font partie de cette nouvelle génération de livres, qui mêlent texte et images, de manière dynamique, et l'un ne pourrait pas se passer des autres. 
Ils ont deux auteurs, un pour le texte et un pour les images, 
Ce ne sont pas des albums non plus, ils sont à lire par l'enfant seul, comme un livre de grand. 

Aujourd'hui, Kik bouquine ... et rigole bien ! 

Panique au Mini-Market
Tome 1 des Aventures de Dolorès Wilson
Texte de Mathis et Images d'Aurore Petit
Fourmis Rouges, 2014. 

Quatrième de couverture: 
Dolorès Wilson, super-héroïne aux mille métiers ! 
Aujourd'hui, repos pour Dolorès. Son programme: se ravitailler en Petits Mous, ses gâteaux préférés, et regarder la télé avec son chien Doug. Mais le destin en a décidé autrement; Yéti, habituellement doux comme un agneau, s'est transformé en un monstre terrifiant et sème la terreur dans les rayons du Mini-Market. N'écoutant que son courage, Dolorès se prépare à l'affrontement ... Amis des créatures à longs poils, accrochez-vous !

Du rouge, du jaune et du bleu, trois couleurs pour donner vie à Dolorès, qui est pour moi un personnage très étrange, un peu déjanté même. Ses aventures sont loufoques, c'est le moins qu'on puisse dire.  Elle n'a pas froid aux yeux, et nous réserve de belles tranches de rigolade. 

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La Boum ou la plus mauvaise idée de ma vie
Charlotte Moundlic et Olivier Tallec
Flammarion, 2014. 

Présentation de l'éditeur:
Michel n'a pas envie de fêter son anniversaire. Persuadé que sa mère va refuser, il propose d'organiser une boum. Contre toute attente, ses parents sont enchantés par l'idée. Heureusement, le petit garçon reçoit l'aide de son meilleur ami, Malik.
Michel n'est pas spécialement ravi, mais il fera son affaire de cette boum, dont il n'a pas envie au début. Le plus compliqué est de connaître tous les protocoles qui existent pour organiser un tel événement. Il ne se doutait pas, qu'il y avait des indispensables, des incontournables ... 
Ça sent le vécu, ça sent la première fête que l'on organise soi-même, ça sent les premiers amours, ça sent très bon ! C'est drôle en plus, alors n'hésitons pas et bouquinons ! 


Et ce n'est pas Denis Cheissoux qui me contredira  ...

dimanche 23 février 2014

Le dimanche, je réécoute du Delphine Perret à la radio

Ce dimanche, je relis Pedro Crocodile et George Alligator,
Ce dimanche, je relis Il était Mille fois ,
Ce dimanche, je relis deux livres des Fourmis Rouges,
Ce dimanche, j'écoute deux émissions de L'attrape-Livres avec Colombe Schneck,

Ce dimanche, j'écoute France Inter, qui parle de Delphine Perret  ...




Ce que j'avais dit au sujet de Pedro Crocodile et George Alligator .... ICI






Ce que j'avais dit au sujet de Il était mille fois ...

vendredi 10 janvier 2014

Pedro Crocodile et George Alligator - Delphine Perret

Pedro Crocodile et George Alligator
Texte et Images de Delphine Perret
Les Fourmis Rouges, 2013. 

Quatrième de couverture: 
George et Pedro sont cousins. Mais l'un est alligator, l'autre crocodile, et ils commencent à en avoir assez qu'on les confonde constamment. Ils quittent donc la jungle et partent à la recherche d'enfants pour en manger un ou deux et mettre les points sur les "i". 


Un dessin au trait comme Delphine Perret sait si bien le faire, associé au vert de Pedro et de George, et au rose des enfants, je suis conquise. J'aime de plus en plus, ces albums dans lesquels il y a peu de couleurs. Lorsque les auteurs réussissent à nous faire vibrer avec si peu, j'ai l'impression qu'ils sont encore plus forts. 

Dans cet album, l'auteur construit l'histoire autour de la différence flagrante mais pas si évidente, si on n'y a jamais fait attention, entre les différentes familles de crocodiliens. Cette quatrième dent, que l'on voit sortir du sourire chez le crocodile, est invisible pour le caïman et l'alligator. 

J'étale ma science car en complément du récit de Pedro et George, j'ai lu un ouvrage documentaire, trouvé à la bibliothèque. Je voulais savoir si cette histoire de dent était véritable. Et oui ! J'ai mieux compris la blague avec le caïman à la fin de l'histoire, désormais c'est à vous d'aller la découvrir. 

BONUS 

J'aime beaucoup la bande-annonce proposée par l'éditeur. Personnellement j'ai bien ri !




De Delphine Perret, j'aime aussi ...

Moi, mon truc
L'atelier du Poisson Soluble et Le Musée du Louvre, 2008. 


Moi, mon truc quand on peut plus se voir en peinture...
Qu'on se trouve des cernes par-ci ...
Une ride par-là...
....
Moi, mon truc, c'est de sourire. 
Ça marche à tous les coups. 

Cet extrait du texte de ce petit -mais costaud- livre donne le ton. Il y a de l'humour dans les mots, mais ce que je préfère ce sont les illustrations qui leur sont associées. Lorsqu'elle parle de cernes, de cette tête des mauvais jours, elle dessine un panda, dans sa salle de bain. 

Un livre qui évoque avec le sourire l'oeuvre de Léonard de Vinci. La Joconde, un tableau incontournable du Louvre, qui en fait sourire plus d'un au fil des jours. Sourires communicatifs ... 

Alors même si la tête est parfois pleine de grisaille, sourions, et lisons du Delphine Perret ! 


Et puis tous ceux là aussi ... 

Cliquez ICI pour découvrir les autres livres lus de cette auteur. 

vendredi 7 juin 2013

Il était mille fois - Ludovic Flamant et Delphine Perret

Il était mille fois
de Ludovic Flamant
de Delphine Perret
Les fourmis rouges, 2013.

Quatrième de couverture
Il était mille fois les bonheurs, les tracas, la famille, les copains. 
Il était mille fois... la vie ! 


C'était il y a bientôt deux ans.
C'était dans une librairie pas loin de la mer, pendant un WE avec une amie.
C'était, il y a une éternité, j'ai l'impression.
C'était un pur hasard. 
Lorsque j'ai rencontré pour la première fois, le travail de Delphine Perret, c'était dans Lettres à plumes et à poils. Depuis j'aime suivre ce qu'elle fait. 

Je ne savais pas à quoi m'attendre dans ce Il était mille fois. Avant de l'ouvrir, j'ai effleuré la couverture du bout des doigts. J'ai regardé ces nuances de verts, qui composent les touffes de feuillage de l'arbre. Puis j'ai lu sur la première page: 

Un garçon qui avait avalé une bille
Et j'ai souri. 
C'est tellement vrai. C'est tellement ça. 
Chacun a une histoire d'une bille avalée par soi-même, un ami, ou un cousin. C'est un peu "Moi, je connais un mec..."

J'ai beaucoup aimé
Un grand frère qui faisait semblant de jouer de la guitare électrique

Un tatouage au stylo-bille
ou encore 
Une artiste en herbe qui dépassait un peu de sa feuille

Cette dernière phrase n'est drôle et plaisante, que si elle est vue avec ce qu'offre Delphine Perret: une petite fille, qui a dessiné une fleur sur une feuille, et un immense arc en ciel sur le mur de sa chambre. 

J'ai beaucoup ri. J'ai feuilleté tous ces moments d'enfance avec plaisir. Il y a tellement de vrai dans ces instants choisis. 

Par contre j'ai été perturbée par l'enchaînement : 
Un papa un peu saoul la nuit du nouvel an
puis on lit en tournant la page
Une maman qui pleurait en secret

Pourquoi avoir mis ces deux moments à la suite? Est-ce voulu, ou pas ? Je trouve que les pleurs de la maman rendent dérangeante l'ivresse du père, alors que le dessin ne reflète que la fête et l'amusement. C'est deux phrases distinctement sont vraies. Mais ensemble ? 
Il y a aussi cette claque donnée par la mère, cette maman qui dit "Non, non", puis "Oui" finalement, avec un gosse qui pique une crise, et ce père qui s'énerve devant son écran d'ordinateur. 
On retrouve les mères aussi à afficher partout "Doudou perdu, forte récompense", et un collier de pâtes pour la fête des mères. 
Mais où est le père gentil et attentionné ? On aurait pu trouver Un père qui s'essaye à l'aviation avec le dessin d'un père qui fait s'écraser un avion en papier. On aurait lire Un père qui a retiré les petites roues sans hésitation, avec un enfant pédalant fièrement.  

Il est vrai que les souvenirs de son enfance ne sont pas toujours joyeux, il y a bien Un vieux monsieur dans une caisse en bois. Mais il demeure que j'ai trouvé étrange cette place donnée aux parents, trop peu, ou trop négative, ou trop que négative, ou trop ..., ou pas assez... Sentiment étrange. 

Ce cas particulier des parents ne tient que sur 5 pages environ sur les 60 proposées, alors passons outre et savourons toutes les autres ! 

Pour aller plus loin...
Et vous, connaissiez-vous la tout jeune, toute belle, tout fringante, nouvelle maison d'édition Les fourmis rouges ? Je l'avais découverte, lors d'une balade en librairie avec le titre La nuit dans mon lit de Julien Roux. 

Pour la balade en librairie c'est
Pour en savoir plus sur Les fourmis rouges, c'est ICI 
(Non, ce n'est pas un lien vers Mlle Wikiped, qui parlerait de ces animaux qui piquent, et qui donnent des frissons, mais bien vers le site d'une maison d'édition, qui a vu le jour récemment!)