Le Cheval Bleu et la Vache Orange

Retour sur deux classiques du Père Castor en particulier ... 

Pour ceux là et pas d'autres ?

Tout d'abord parce qu'ils n'ont pas changé d'illustrations et qu'ils ont gardé ce petit côté vintage. Et puis il y a des livres dont on se souvient plus que d’autres. C’est le cas de ces deux livres qui étaient à la bibliothèque  mon école primaire . Enfin je crois ... ! C'est le souvenir que j'en ai.

Le cheval bleu ne va pas sans La vache orange et vice-versa. Un brin démodé avec la voiture à manivelle, le chapeau à mettre avant de sortir en ville, le contenu du panier au retour du marché ... mais il fait toujours plaisir à lire. #ToutPetit les réclame régulièrement . 

Le top du top nous avions emprunté Le Cheval Bleu à la bibliothèque avec un CD. On l’a désormais en boucle dans la voiture  !

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Le Cheval Bleu de Nathan Hale et Lucile Butel, Père Castor, Flammarion Jeunesse, 1ère édition 1943.

La Vache Orange de Nathan Hale et Lucile Butel, Père Castor, Flammarion Jeunesse, 1ère édition 1943. 

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Petit pause photographique avec ce cheval bleu déniché à Emmaus ! J'ai craqué, il allait trop bien avec l'histoire.

Les Classiques du Père Castor à (re)lire et à écouter

D’un podcast à un éditeur ...

D’un classique à un autre ...
De mon enfance à mon enfant ...

Nous avons continué à écouter Des histoires en musique d'Elodie Fondacci sur Radio Classique et Des musiciens de Brême, à Casse-Noisette en passant par la Petit Poucet, on avons écouté Le Petit Chaperon Rouge (même si le loup a une voix très étrange ! ) 

Des classiques, des incontournables, ce qui m'a donné envie de vous parler des Classiques du Père Castor. Ils existaient déjà dans les bibliothèques que je côtoyais pendant mon enfance. Qu'elle soit municipale, ou scolaire. 

Pour certains, les illustrations ont changé, comme pour Blanche Neige, ou le Chat Botté, pour d'autres j'ai plaisir à retrouver les mêmes mises en page, les mêmes personnages, comme pour Roule Galette, ou Trois petits cochons. 

Ces classiques se présentent dans un petit format, avec une couverture souple (voir même dans un tout-petit format avec les mini Classiques du Père Castor) . Chez nous, ils ont trouvé leur place dans une caisse à vin au pied du lit de #toutpetit. Le soir, quand le temps nous est compté, on tend la main, on prend un livre au hasard dans la caisse et c'est parti, pour la lecture du soir ! 

Il y a tant de contes détournés, de référence à ces personnages connus, que j'avais envie d'avoir ces livres et de les lire à #toutpetit et désormais à #minilutin pour leur permettre d'avoir une bonne connaissance de la littérature pour la jeunesse. Ensuite ils pourront mieux apprécier les détournements, les réutilisations. 

Ça me donne envie de vous parler d'autres livres que j'adore avec des chaperons rouges si différents, des cochons qui n'en font qu'à leur tête, des loups qui ne sont plus si méchants ... 

Et vous quel est votre Classique du Père Castor préféré ? 

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Des histoires en musique, Radio Classique, Le Petit Chaperon Rouge : https://www.radioclassique.fr/podc…/le-petit-chaperon-rouge/

Les Histoires du Père Castor : https://www.flammarion-jeunesse.fr/Catalogue/les-histoires-du-pere-castor

En ce moment, pour le confinement, les éditions Flammarion mettent à disposition des enregistrements audio de classiques du Père Castor, par ici : 

https://www.flammarion-jeunesse.fr/Actualites/Les-Histoires-du-Pere-Castor-a-ecouter

Pouce ! - Alice Brière-Haquet et Amélie Graux

Pouce ! 
Texte d'Alice Brière-Haquet
Illustrations d'Amélie Graux
Flammarion, 2013, Père Castor.

Quatrième de couverture : 

Moi, mon pouce, c'est mon doudou. Depuis toujours, il me suit partout. Mais voilà qu'aujourd'hui, il a envie de voir le monde... Il sort de ma bouche et "Pouce !" il part à l'aventure. 

Au moment des coloriages, ou lorsqu'il est question d'attraper la main de Manon, le pouce n'en fait qu'à sa tête et décide de vivre sa vie, au lieu de rester au chaud dans la bouche de ce petit garçon roux. Il "grandit". Il ne reste plus en place. Il a mille choses à découvrir et envisage l'avenir bien rempli pour sa vie de pouce. 

Jouer de la guitare, ou conduire une navette spatiale, ça serait génial. 

Voici un album avec petite histoire courte, sans morale, sans jugement pour les suceurs de pouce. Il y a juste une constatation: lorsque l'on devient plus grand, on a besoin de ses mains, pour des milliers d'activités et alors il faut bien se décider et un peu moins le fourrer dans sa bouche. 

De plus j'ai eu un gros coup de coeur pour les illustrations au crayon de couleur d'Amélie Graux, qui utilise une technique que j'affectionne particulièrement. 

Sur le même sujet, j'ai déjà parlé de La princesse qui suçait son pouce et de Lulu-Grenadine ne veut plus sucer son pouce, c'était ICI. 

Et pour les irréductibles suceurs de tétine, il y a une petite sélection concoctée par mes soins, par LÀ. 

Attention Ouvrir doucement, Ce livre a des dents !

Attention ouvrir doucement, Ce livre a des dents ! 
de Nick Bromley et Nicola O'Byrne
Flammarion, 2013, Père Castor.

Quatrième de couverture:

Hé! Pourquoi ces trous dans ce livre ? Qui a mordu dedans ? Quelque chose de dangereux, peut-être ... et d'encore caché à l'intérieur ? Pour le savoir, tournons les pages... tout doux, tout doux, tout doucement !

Le crocodile est très vert. Moi, je le trouve beau. Dès le premier contact, on aime ce livre, le papier est épais, agréable au toucher. Avec cet avertissement, en grosses lettres sur la couverture, ATTENTION !, on se doute que le livre réserve des surprises. À la lecture de cet album, on n'est pas déçus !

À  l'origine cela devait être l'histoire du vilain petit canard, mais il s'est avéré qu'en fait non ! Un crocodile a pris la place, dans l'espace, mais aussi dans l'histoire. Il mange les lettres une par une, puis des mots entiers et même des phrases. Le lecteur est pris comme témoin. Il y a un jeu entre l'histoire dans le livre, et le livre, lui-même comme un objet. La mise en page invite à l'interaction.

Il n'est pas étonnant dans ces conditions de balancer le livre, de gauche à droite pour faire dormir le crocodile. Et pourquoi ne pas chanter une berceuse ? 

Le jeune lecteur est invité à démystifier le crocodile, en lui dessinant un tutu. Comme ça il ne fait plus très peur !. Sans hésitation, l'auteur le fait, le crocodile se retrouve en tutu ! Fou rire garanti. 

À la fin, lorsque le crocodile veut sortir du livre, il se tape contre le bord de la page. Il ne pourra pas s'en aller par ici. Alors pour s'échapper il mange un morceau de la page, et fait un trou, ce qui se révèle être vrai. Il y a réellement un  trou dans le livre ! 

Un livre est un support d'histoire, mais le livre peut également être un acteur dans l'histoire. Voici un livre à lire et à manipuler avec les enfants, dès 2 ans. 

Kik écoute la radio ...
Les enfants des livres, du 22 septembre 2013, par Emmanuel Davidenkoff, sur France Info

Cet album m'a fait penser à celui-là ....

Les trois cochons
de David Wiesner
Circonflexe, 2001.

Comme dans le premier, cet album joue avec la mise en page, pour mettre en contradiction la fiction et le support physique, qu'est le livre. Les trois cochons veulent échapper au loup, pour cela ils vont vouloir quitter l'histoire. Ce qui peut vouloir dire quitter le livre, non ? 

Deux histoires à découvrir, pour appréhender différemment la notion de livre, et la relation lecteur/livre, que peut créer l'auteur. Personnellement j'adore quand la page est chamboulée, qu'il faut secouer, retourner ....

D'ailleurs je devais finir, comme ça, là, mais je pense à un autre livre...

N'hésitez pas à aller (re)découvrir Pome ou les petites choses de Johan Troïanowski, paru à L'atelier du poisson soluble. Pour les plus grands, dans un esprit plus bande dessinée, l'auteur joue également avec le lecteur sur la mise en plage et la construction du dessin. J'en avais parlé ICI.