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lundi 4 avril 2016

En vacances, en Bretagne

Et si vous décidiez d'explorer la Bretagne pendant les vacances ? 

Bretagne Sud, dans la collection Les Petits Explorateurs, chez Quelle Histoire

Chez Quelle Histoire, il y avait déjà Anne de Bretagne, aux côtés d'autres personnages célèbres. Des petits livres pour les jeunes lecteurs, pour une première découverte d'hommes et de  femmes ayant marqué l'Histoire. Prochainement, vous pourrez également partir à la découverte de lieux touristiques, comme les Châteaux de la Loire, la Provence ou des villes comme Londres, ou Paris, avec la collection Les Petits explorateurs.


Dans ce guide Bretagne Sud, on retrouve les lieux incontournables à ne pas manquer, de Crozon à Nantes, en passant par Vitré et Belle-Île.  En plus des photographies, qui donnent envie de tout voir, de petits symboles indiquent si on est plutôt Nature, Loisirs ou Patrimoine. De nombreux lieux sont proposés, pour varier les plaisirs. Au fil des pages, sont glissés des petits jeux à faire directement sur le carnet, pour tous les moments où il faut faire preuve de patience, en lien avec le lieu visité. Un petit guide à glisser dans toutes les poches des petits visiteurs de la Bretagne. 






Découvrir la Bretagne avec des histoires, des visites et des recettes ...
avec La Bretagne par Violaine Troffigué et Nathalie Ragondet, chez Père Castor - Flammarion

Des bottes, des cirés jaunes, des galets et la plage, avec des bigoudens, des dolmens et des crêpes, tout est dit. Bienvenue en Bretagne ! Après cette couverture bourrée de clichés, on découvre un ouvrage très riche, qui offre de multiples manières de découvrir le patrimoine breton. J'aime cette diversité, qui permet à chaque lecteur de trouver son bonheur. Qu'il aime se balader, regarder les oiseaux, visiter les musées ou bouquiner au chaud, il y a le choix. De plus, les illustrations mettent très bien en valeur les différents points abordés, qu'il s'agisse d'Histoire, d'Architecture ou de Gastronomie.
Petit Bémol : Et Rennes dans tout ça ? Beaucoup de choses dans ce livre, mais très très peu sur Rennes. Dommage, je l'aime bien moi cette ville.

Coup de coeur: Les encarts Que faire en cas de pluie ? 
Il faut être réaliste, il y a beaucoup de soleil en Bretagne, mais il est difficile de prévoir à l'avance s'il sera au RDV ou non. Ce livre est riche de suggestions de visites au milieu d'informations géographiques, historiques, culturelles, qu'il fasse beau ... ou pas ! 

À la page 15, on retrouve le Château de la Roche Jagu, dont je vous conseille vivement la bibliothèque. J'avais eu la chance de la visiter avec les Breizhblogueuses, et j'avais autant aimé flâner dans les jardins, que trainer dans la bibliothèque où des canapés moelleux et de grandes étagères pleines de livres invitent à rester bouquiner.  

Et si vous alliez passer des vacances chez votre oncle en Bretagne ? 
avec Les ombres de Kerohan de N.M. Zimmermann, à L'école des loisirs.

Quatrième de couverture : 
À douze ans, Viola a déjà traversé bien des épreuves. Lorsqu'elle est envoyée chez son oncle en Bretagne, avec son frère Sebastian, on lui dit que l'air marin lui fera du bien. Il paraît que son oncle est très riche, qu'il habite un manoir, à Kerohan, et que l'on peut s'y reposer. Se reposer, vraiment ? Certes, le parc est immense, et Viola et Sebastian ont chacun une chambre, mais il n'y a pas grand monde pour prendre soin d'eux. Et qu'est devenue la prétendue fortune de leur oncle ? La manoir est bien vide, et à Kerohan, Viola et son frère sont des proies faciles pour l'ennui et la solitude. Encore que ... Peut-on parler de solitude quand d'étranges silhouettes parcourent les couloirs à la nuit tombée ? Quand Sebastian prétend avoir vu un korrigan ? Quand la salle de musique déserte résonne de la musique d'un piano ? Et que veille sur eux tous l'inquiétant docteur Vesper ... 
Avec ce quatrième de couverture, je pensais sentir la brise bretonne à chaque page, mais ce ne fut pas le cas. Peu importe, car c'est de peur que j'ai frissonné, enfermée dans ce manoir mystérieux. Je ne m'attendais pas à ça, alors j'ai été encore plus happée par l'histoire de Viola et de sa famille. On découvre la manoir et ses ombres aux côtés de la jeune fille, on tremble avec elle lorsqu'elle ouvre la porte d'une pièce interdite en pleine nuit. J'ai beaucoup aimé ce roman, pour son mystère et l'écriture captivante de N.M. Zimmermann. À glisser dans toutes les valises pour les vacances, surtout si elles se passent en Bretagne ! 


D'autres idées de lecture, en bonus ... 
D'autres livres qui sentent bon la Bretagne, pour avoir d'autres idées de visite, ou des romans à bouquiner ici ou ailleurs pour ressentir le bon air breton.
Un documentaire, que j'avais particulièrement apprécié, La Bretagne des enfants, des éditions Bonhomme de chemin. Lire la suite ...

Un roman pour les grands, un petit tour à Pont-Aven en 1888. Gauguin et les peintres impressionnistes ne sont pas loin. Saut historique, pour une petite tranche d'histoire bretonne, avec Les Singuliers d'Anne Percin, au Rouergue. Un roman que j'avais dévoré. Lire la suite ... 

Au bout du bout de la Bretagne avec Finisterrae de Jeanne Bocquent-Carle, chez Rageot, un roman pour adolescent sélectionné pour le Prix Ados Rennes/Ille-et-Vilaine de cette année. Lire la suite ... 

Et sinon pour avoir des informations sur vos vacances en Bretagne avec vos gosses, il y a le site  de Bretagne  En famille, sur lequel vous trouverez plein de bonnes idées ! 

lundi 25 janvier 2016

Pour le Prix Ados Rennes/Ill-et-Vilaine on lit quoi cette année ?

10 livres, 10 auteurs, 10 éditeurs, 10 aventures
Le plaisir de lire la sélection du Prix Ados Rennes/Ille-et-Vilaine 2015-2016

Mon premier plaisir lorsque je me lance dans la sélection d'un prix littéraire, et que je décide de tout lire, est la DÉCOUVERTE
Tout lire, sans se soucier de ce que les autres en disent, sans lire la quatrième de couverture, sans chercher à savoir ce qu'il y a eu avant ou ce qu'il y aura après. 
Tout lire, même si je n'aime pas la couverture, même si je n'accroche pas à l'histoire dans les premiers chapitres, même si je n'aurai jamais acheter/emprunter ce livre. 

Alors maintenant que j'ai tout lu, voici ce que j'en pense ... 
Qu'est-ce que j'aime lire des romans pour adolescents !!! 

Voilà pour le cri du coeur, car il est vrai que j'ai pris grand plaisir à lire ces 10 romans. J'ai aimé tous les moments de lecture, quoique je dise plus tard, lorsque je détaillerai les différents romans. 
Pour le moment, je vous laisse avec ces quelques photos, d'une bonne pile de romans, et les liens vers les articles des livres déjà chroniqués. 
Il y avait Les autodafeurs de Marine Carteron, publié au Rouergue, c'était par ICI

Il y avait Virus 57 de Christophe Lambert et Sam VanSteen, publié chez Syros dans la très bonne collection Soon, c'était par .






samedi 31 octobre 2015

Mes cheveux, Anne Percin, et moi

Enfin, nous avons fini par trouver la boutique tant désirée : celle d'un coiffeur-perruquier. (...) Dans la boutique, pendant que je faisais transformer ma coupe Prison Break en quelque chose de plus sexy, ma mère s'amusait comme une petite folle avec des perruques hallucinantes, (...) certaines en cheveux synthétiques, assez basiques et portant la mention "Remboursé par la Sécurité Sociale", d'autres en vrais cheveux, lavables et naturels, qui coûtaient un bras. 
- Des vrais cheveux? Euh... Ça veut dire qu'on les a coupés à quelqu'un ? ai-je demandé avec un certain dégoût. (J'avais même l'air de me retenir de vomir, comme mon reflet dans le miroir du coiffeur en témoignait.) 
- C'est un commerce florissant, en Inde, a précisé la coiffeuse. On les décolore et on en fait ce qu'on veut. 
Lu dans Ma mère, le crabe et moi, aux pages 84 et 85. Anne Percin, Rouergue 2015. 
Pourquoi ne pas offrir ses cheveux à celles qui les perdent ? 
Pourquoi ne pas offrir un morceau de féminité ? 
Pourquoi ce passage m'a-t-il particulièrement marqué ? 

Parce que j'ai offert 20cm de mes cheveux ...
Pour en savoir plus, 
Pour ceux qui ont 20 cm ou plus de cheveux à offrir, 
Pour en parler autour de vous, 
N'hésitez pas à partager le lien de Coupe d'éclat  et à découvrir ce beau reportage De mèche contre le cancer sur l'association Think Pink et son action Coupe d'éclat --> ICI
À l'occasion de cette coupe, j'avais demandé à DemiSel de me confectionner une barrette rose. Plus légère de 20 cm de cheveux, j'ai (re)lu le roman d'Anne Percin, Ma mère, le crabe et moi, déjà découvert dans sa première version dans le magazine Je bouquine (C'était ICI.) 

Quatrième de couverture: 
"J'aurais préféré que ma mère me dise: "Tu sais, je crève de trouille et je ne peux rien te promettre." Ou bien qu'elle pleure franchement, à gros bouillons. Oui, qu'elle pleure ! Au lieu d'afficher ce sourire de façade. Le sourire "tout-va-bien-je-gère." 
J'aurai voulu qu'elle crie, qu'elle hurle, qu'elle se roule par terre en tapant des pieds, qu'elle fasse un truc pas calculé du tout, un truc qu'on ne voit pas dans les séries françaises à la télé, un truc pas bien élevé, pas conseillé par le guide J'élève mon ado, toute seule, au chapitre "Comment lui annoncer votre cancer?"
Entre Rires et larmes, Tania nous raconte six mois de complicité avec sa mère malade, mais aussi les nouveaux défis qu'elle s'est lancés: devenir championne de cross.... et tomber amoureuse.
Le roman est amplifié, étoffé de morceaux de vie, de cette relation entre mère et fille, de cette solitude d'adolescente. Le sujet est grave, mais pas dramatique, Anne Percin, avec son écriture dynamique, pleine d'humour (un peu grinçant des adolescents) réussit à aborder cette situation de manière réaliste sans tomber dans le pathétique. 


Un roman que je vous avais déjà conseillé après la lecture du Je Bouquine, vu que cette version 2.0 est encore mieux, je ne peux que vous encourager à découvrir cette auteur avec ce roman, qui fut un coup de coeur pour moi. 

vendredi 11 septembre 2015

Mes premières lectures de vacances

Des vacances commencées chez mes parents aux côtés de leur petit chat Gandalf ! Ce n'est pas si souvent qu'il est calme, alors j'en ai profité pour faire une photo. 
La fin de la trilogie des Autodafeurs dont je reparlerai. Le nouveau de la 5eE, un roman sympa mais lu sans un enthousiasme fou.

Deux romans que j'ai libérés à Maurepas, dans la bibliothèque libre de l'association Rue des Livres. 
En échange j'ai pris La vie est belle, à ce rythme je ne sais pas si je réussirai le challenge #ValiseVide de mes vacances ...
Une petite entorse à ma boîte de livres initiale, le dernier roman de Luc Blanvillain, Mes parents sont dans ma classe, édité à L'école des Loisirs que j'ai trouvé dans ma boîte aux lettres en repassant chez moi. Lu avec plaisir avec un café et quelques sucreries. 
Une jolie couverture, un titre mystérieux, un premier tome. Darkwind de Sharon Cameron. Je n'ai pas lu le quatrième de couverture, je n'ai pas cherché à en savoir plus. Alors que le soleil brillait sur le pont du ferry et que l'on croisait parfois des dauphins, j'ai découvert  un univers assez étrange. Nous sommes à la fin de XIXe siècle, la révolution industrielle est en marche. Katharine doit gérer cet oncle spécial et sa tante avide d'argent. Des affaires administratives qui l'amèneront à en apprendre beaucoup sur la famille de son père. 
Pour finir cette première semaine de vacances, le dernier de la série La famille Trop d'filles de Susie Morgenstern. Le père, Arthur, décide d'emmener tous ses enfants faire du camping pour profiter de la nature. 
Ces deux romans seront libérés dans la bibliothèque libre d'un office du tourisme, pour voyager ici ou là. Quand le BookCrossing envahie les lieux touristiques ! 

lundi 24 août 2015

La langue des bêtes pour la rentrée littéraire

C'était il y a deux ans, c'était aussi l'été, 
C'était un autre gros roman à la couverture photographique, 
C'était aussi du Stéphane Servant avec des animaux dedans, 
C'était Le coeur des louves, pour moi, cela avait été un coup de coeur

Cette fois, il s'agit de La langue des bêtes
Quatrième de couverture : 
Il était une fois un vieux chapiteau de cirque à l'orée d'une forêt sombre et profonde: c'est là que vit la Petite avec sa famille, une ancienne troupe de saltimbanques. Depuis très longtemps ils ne donnent plus de spectacle, mais ils tissent autour de la gamine un cocon protecteur d'histoires et de légendes. Un jour, un chantier gigantesque vient tout bouleverser: le campement va être rasé et la Petite est envoyée à l'école du village. Elle va alors faire appel aux forces obscures de la forêt pour tenter de suaver les siens. 
Dans la lignée du Coeur des louves, son précédent roman, Stéphane Servant nous raconte une fable envoutante. Au travers du regard d'écalé d'une enfant sauvage, fille d'une funambule et d'un ogre, il nous convie à croire à la magie des histoires. 
Il ne faut pas en dire plus que ce quatrième de couverture, tant l'univers créé par Stéphane Servant est étrange, et nous interroge. L'auteur laisse beaucoup de place au subjectif, à côté de l'histoire d'expulsion d'un terrain pour la construction d'un autoroute. Chaque lecteur sera plus sensible à un aspect ou à un autre. Alors je ne donnerai pas plus d'informations, je résumerai mon opinion à : 
"Encore une fois, je suis restée scotchée, par ce roman de Stéphane Servant. Lisez-le. Vous aimerez ou pas, mais vous ne pourrez pas rester indifférent."
Pour aller plus loin ... 
Un extrait lu aux pages 278 et 279, qui aurait eu sa place sur le blog Des enfants, des livres et la religion, qui a fait peu neuve récemment ! 

Chers spectateurs, il y a la naissance. Et il y a la mort. Avant ? Après ? On ne sait pas. Alors, entre l'avant et l'après on essaie de deviner ce qui se cache de l'autre côté. Certains ont inventé des histoires. Ils ont donné le nom de "religions" à ces histoires. Et on se rassure à grand renfort d'encens et de prières et d'autels et de clochers et de minarets, en se disant qu'à tant se rapprocher du ciel on finira bien par y entrer. D'autres ont mesuré, classé, cartographié, étiqueté, listé. Tout. Tout! Des plus hauts sommets jusqu'au fond des océans, des planètes jusqu'au moindre atome qui compose nos corps, notre identité même, le code secret qui est resté caché durant des milliards d'années. Tout est connu. Et, croyez-moi, la réponse n'est dans aucune de ces cases savamment rangées. Non. 

mardi 11 août 2015

Quand je dessine, je peux ...

Quand je dessine, je peux faire tout ce que je veux. 
Quand je dessine, je peux me souvenir. 
Quand je dessine, je peux prendre toutes les libertés. 

Quand je dessine, je peux dépasser ...

Quatrième de couverture : 
Le dessin, c'est la liberté ! Mode d'expression spontané des enfants, c'est aussi l'espace privilégié de leur imagination et de leurs émotions. 
50 illustrateurs s'emparent de 50 mots ayant trait au dessin (représenter, croquer, caricaturer, inventer ...) et offrent une vision chaque fois singulière de ce que dessiner peut vouloir dire. Une collection d'images en noir et blanc, comme autant de pistes de discussion que les enfants pourront s'approprier avec leurs rêves et leurs crayons. 
Tous les bénéfices seront reversés à Charlie Hebdo. 

Alors ce livre paru en mars dernier, je l'ai acheté et je n'ai pas demandé aux éditeurs de me l'offrir. Un soutien à 12,90€, pour un fabuleux carnet de dessins et de vocabulaire, qui ouvre les portes à l'imagination, à la création, à la liberté. 

vendredi 19 juin 2015

Paris - S'animer, Jouer, À trouver

Paris, un bon prétexte pour s'amuser. 
Paris, une ville à visiter, dans la réalité mais aussi dans les livres. 

Dans chacun de ces livres, on trouve les lumières de Paris, la Tour Eiffel, l'Arc de Triomphe, le métro,  Notre Dame de Paris, le Centre Pompidou ... Des lieux et des monuments incontournables, mais aussi l'effervescence des transports, le bruit, le mouvement. Paris ne dort jamais. 

Chacun de ces livres propose au lecteur de participer activement à la lecture.... 
... dans Paris en pyjamarama...
La ville s'anime littéralement grâce à l'illusion de mouvement créée par la grille transparente. "Paris, c'est la ville qui bouge, c'est la ville qui brille !". Il y a beaucoup de couleurs. L'Arc de Triomphe est entouré d'un flot de voitures, la carte de métro est vivante. - de Frédérique Bertrand et Michaël Leblond, Rouergue, 2014. 

... dans Paris de la collection Questions ? Réponses !...
On trouve des notions historiques en plus de l'aspect documentaire de la visite de la ville. On en apprend plus sur cette capitale, qui est toujours agréable de visiter. (Sauf en fin de journée quand les pieds souffrent ou lorsque le métro est trop plein... La vie parisienne !) - Texte de Jean-Michel Billioud, Illustrations de Vincent Desplanche, Nathan 2015. 

... dans Lily mène l'enquête - Cherche et trouve dans Paris ...
On arpente les quartiers parisiens à la recherche d'un mystérieux personnage et de multiples détails. Du Sacré Coeur, à Barbès en passant par les Grands Magasins, on visite Paris en long, en large et en travers. On s'amusera à fouiller les illustrations remplies de personnages en tout genre. - de Peggy Nille, Nathan, 2015. 

Pour aller plus loin ...
Récemment dans la collection Questions ? Réponses ! des éditions Nathan, sont parus les titres suivants ... 

lundi 18 mai 2015

Louison Mignon cherche son chien Alex Cousseau et Charles Dutertre

"Je m'appelle Louison Mignon, j'ai six ans et demi. Et toi, mon petit chiot, tu n'es pas encore né. Tu naîtras bientôt. Pour ton nom, j'hésite encore. Aubergine, peut être . Ou Banjo. Ou autre chose, on verra bien."
Louison Mignon cherche son chiot
d'Alex Cousseau et de Charles Dutertre
Le Rouergue, 2015. 

De gros traits noirs, avec des touches d'orange.
Les fleurs, les arbres, le jardin qui envahissent la double-pages.
Une petite fille avec des couettes rousses, qui parle à son chiot à naître bientôt.

Louison Mignon, au fil de son monologue à son chiot, fouille les différents endroits de la maison et du jardin de son papé pour trouver la chienne qui doit bientôt mettre bas. Alors que son aïeul parle aux légumes elle se demande comment sera son chiot, quel nom elle lui donnera. Mais où est-il ? 

Dans cet album on sent l'impatience de Louison mais aussi la patience du papé qui laisse le temps qu'il faut à la nature pour s'épanouir, qu'il s'agisse de ses tomates ou de sa chienne. Une leçon de vie pour cette petite fille, qui ne se doute pas que la chienne et son chiot sont bien plus proches d'elle qu'elle ne le pense ! 

Des illustrations et un texte qui me ravissent, car ils forment un bel ensemble, poétique, tout en demeurant vif. On ne s'ennuie pas aux côtés de Louison qui ne s'arrête jamais de chercher son chiot ici et là. 

Pour aller plus loin ... 
Il y a un 1 sur la tranche de l'album et sur la maison de la couverture. Cela veut-il dire que l'on retrouvera Louison Mignon pour d'autres aventures ? J'aimerai bien, car je lui trouve une bonne tête à Louison ! 
Quelques instants plus tard ... Mon petit doigt me dit qu'on retrouve Louison en septembre avec le titre Louison Mignon contre le banditaux feuilles mortes. Chouette ! 

vendredi 15 mai 2015

Sans la télé - Guillaume Guéraud

Quand des films rythment votre vie ... 
Guillaume Guéraud a grandi avec le cinéma ...
Sans la télé 
de Guillaume Guéraud
Le Rouergue, 2010. 

Quatrième de couverture: 
Tous ses camarades ont la télévision. Pas lui. À cause de sa mère et de son oncle qui jurent que "la télé est un poison qui rend con". Il est le seul de son école et de son quartier à ne pas connaître Goldorak et Dallas. Alors il va au cinéma. Il y voit un rat blanc aux yeux rouges. Il y voit une femme à poil cracher du sang. Il y voit des samouraïs et des cow-boys et des extraterrestres. De M le maudit à Scarface, de Federico Fellini à Francis Ford Coppola, de Berlin à Chinatown, Guillaume Guiraud raconte dans cette autobiographie les images qui l'ont fait basculer de l'enfance à l'adolescence. Et qui ont nourri tous ses romans. 
Des étapes, des images, des moments, des films, des séquences ... 
Guillaume Guéraud égraine son enfance et son adolescence au rythme des séances de cinéma. Il y a des moments forts dans une vie qui persistent. Pour l'auteur chacun d'entre eux est en lien avec un film, ou un genre cinématographique par lequel il était passionné sur le moment. 
Je ne connais pas Dallas, ni Goldorak, j'aurai pu raconter la même anecdote sur La petite maison dans la prairie dont tout le monde parlait dans la cour de récréation. Presque sans la télé, pour moi, c'est vrai. Le cinéma, oui. Mais nettement moins que Guillaume Guéraud et sans cette mémoire, qui permet au cinéphile de faire des liens entre les films, en fonction des noms de réalisateurs ou de producteurs. 

J'ai aimé plonger dans cette autobiographie, et la bouquiner par morceau. Peu à peu je me suis installée dans le fauteuil moelleux face à l'écran. Le film était lancé. J'ai aimé repérer des films que j'avais moi-même vu. 

Tout ça me donne envie d'aller voir un bon film au cinéma ce WE, plutôt qu'une DVD sur l'écran de mon ordinateur ! Vous me conseillez quoi ? 

Quand je lis ça, je repense à ...
... l'autre livre de Guillaume Guéraud que je connais et je comprends mieux. Se brosser les dents devient un prétexte à découvrir une plomberie labyrinthique et très cinématographique. Les références à des films sont très nombreuses. 

dimanche 10 mai 2015

Le Dimanche, je relis les lauréats du 1er Prix ALODGA

Bon Anniversaire au collectif À l'Ombre du Grand Arbre
Pour fêter ses 3 ans, le collectif de blogueurs de littérature jeunesse, À l'Ombre du Grand Arbre, a organisé un Prix littéraire à partir d'une sélection faite par ses membres, pour 6 catégories : 
  • Petite Enfance
  • Albums
  • Romans pour enfants
  • Romans pour adolescents, Documentaire
  • BD et Romans Graphiques

Je suis particulièrement contente des lauréats pour 3 catégories, ces livres m'ont plu et sont pour moi de très bonnes découvertes de l'année 2014. 

Ce Dimanche, je fais une bise à tous les membres d'À l'Ombre du Grand Arbre, pour leur souhaiter un bon anniversaire et je relis : 

Lauréat Album - Prix ALODGA 2015

Lauréat Romans pour enfants - Prix ALODGA 2015

Lauréat Romans pour adolescents - Prix ALODGA 2015

Pour découvrir les autres lauréats de ce prix 2015, c'est par ICI


mercredi 6 mai 2015

Un mercredi en images : Mingus

Un roman avec une belle couverture.
Un roman que j'avais envie de mettre là dans ce Un mercredi en images .
Un roman avec un homme-lion, une créature génétiquement modifiée.
Un roman écrit à la première personne du singulier, avec une alternance entre les 7 narrateurs.
Un roman étrange, qui m'a un peu déstabilisé son style.

Un roman, que vous avez lu ? J'aimerai bien avoir votre avis sur cette lecture ...

Les références de cet ouvrage ... 

Mingus
de Keto von Waberer
Le Rouergue, 2015, coll. Epik.

Quatrième de couverture: 
Mingus est né du cerveau génial d'un généticien. Mi-homme, mi-lion, sa beauté fascine tous ceux qui le croisent depuis qu'il s'est enfui du laboratoire où il a été créé. Dans cette société technologique décadente, dominée par un tyran cloné, le pouvoir comme les rebelles tentent de l'utiliser à leur profit. Miracle de la science, messie ou monstre, Mingus est la créature à abattre et à capturer. Mais lui n'a qu'une obsession : retrouver Nin, la jeune Aristo dont il est tombé amoureux ... 
Conte futuriste écrit par une des grandes plumes de la littérature allemande, Mingus mélange les accents de la science-fiction à ceux de la Belle et la Bête, dans un beau récit d'amour et d'aventure. 

dimanche 15 mars 2015

Le dimanche, je relis Les Autodafeurs

Le dimanche, je bouquine sous la couette ... 

Le deuxième tome de la trilogie Les Autodafeurs, je l'ai lu avec avidité, 
Il est aussi haletant que le premier, il donne envie de connaître la suite,
Malheureusement il trouve écho dans l'actualité, lorsque certains sont capables de brûler des bibliothèques. 

Les Autodafeurs, c'est une trilogie avec un drame familial, avec une destin à accomplir, avec des conflits, avec une réflexion sur le handicap, avec une bonne dose d'adrénaline, avec un besoin de protéger notre Savoir, avec de l'amitié, avec un combat à mener... 
Les Autodafeurs, c'est une trilogie, pour adolescents, à coté de laquelle il ne faut pas passer. 

Pour ne pas spoiler ceux qui n'ont pas lu le premier tome, je ne citerai pas le quatrième de couverture,  voici seulement les références pour retrouver ce livre à la bibliothèque ou chez votre libraire. 
Pour ceux qui ont déjà lu le premier tome, et qui hésitent, N'HÉSITEZ PAS ! 

Ma soeur est une artiste de guerre 
Les Autodafeurs 2
de Marine Carteron
Rouergue Jeunesse, 2014, coll. doado.
Et lui il dort, sans savoir que dans le monde, on brûle des livres, en vrai ... 

Pour aller plus loin ... 
Un entretien entre Marine Carteron et Cécile Babois, libraire, dans la revue PAGE. On y parle de la genèse de cette trilogie, et c'est très intéressant. 

mardi 10 février 2015

De la peinture, des peintres et des bouquins pour adultes

L'un est souple, l'autre est rigide, 
L'un est un gros pavé, l'autre est tout fin, 
L'un est plein de mots, l'autre est plein de dessins. 

Et pourtant ces deux livres je les associe, car ... 
Ces deux auteurs, je les ai connus par la littérature pour la jeunesse, 
Ces deux livres évoquent la Peinture et la vie des peintres, 
Ces deux livres m'ont donné envie de m'intéresser à cet Art. 

l'Enfance de l'Art
de Guillaume Long 
IciMême, 2014. 

Quatrième de couverture: 
De Giacometti à Banksy, de Magritte à Kawara, Guillaume Long nous révèle, avec un brin de malice et beaucoup d'humour, l'origine de la vocation de ses artistes favoris. Un panorama subjectif qui vous donnez envie de courir (et sourire!) au musée. - Stéphane Melchior - 
Un Picasso qui joue avec des cubes, un petit Banksy qui est obligé d'effacer le dessin fait sur le mur sous l'oeil d'un policier, un René Magritte qui entend un "Ce n'est pas ce que tu crois !" ... 
Ces peintres, j'ai reconnu leurs portraits d'enfants faits par Guillaume Long, je n'ai pas eu besoin de chercher la réponse à la fin du livre, alors que pour d'autres ... Car il y en a beaucoup d'autres à découvrir, 44 exactement. (Celui de Georges de La Tour m'a fait beaucoup rire également !)
L'auteur réussit  à faire un lien humoristique entre un moment fictif de l'enfance et un aspect artistique du peintre, comme une forme, une couleur , une technique. À plusieurs reprises, je me suis dit : "Et pourquoi pas ?!". C'est drôle de s'imaginer un événement qui a pu marquer fortement la carrière de l'artiste. 
Guillaume Long réussit à nous faire rire, ET à nous faire (re)découvrir l'oeuvre de peintres,  grâce à un dessin qui tient dans un carré de 20x20 et à une ou deux phrases. Il est fort, très fort. 

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Les Singuliers
d'Anne Percin
Le Rouergue, 2014, coll. La Brune

Quatrième de couverture: 
Durant l'été chaud de 1888, une communauté de peintres prend pension à Pont-Aven, un village pittoresque du Finistère. Parmi eux un jeune belge, Hugo Boch, issu d'une riche famille d'industriels, et un certain Gauguin, autodidacte à la grande gueule qui croit en son génie. Ils sont de cette avant-garde qui veut peindre autrement, voir autrement, vivre autrement. 
Hugo Boch n'est plus très sûr, lui, de vouloir poursuivre dans la peinture: il expérimente du côté de la photographie, cet art naissant. Surtout, il mène une correspondance assidue et les lettres qui s'échangent, entre la Bretagne, Paris et Bruxelles, sont foisonnantes d'anecdotes. Un vent nouveau se lève, en cette fin de siècle, dans les arts mais aussi dans les moeurs et les techniques. Tous ces explorateurs sont des jeunes gens audacieux, émouvants et parfois drôles, sauvages aussi, qui se battraient en duel pour défendre des tournesols peints par un Hollandais, réfugié dans le Midi, que beaucoup considèrent comme un fou et un barbouilleur ... 
Dans Les Singuliers, Anne Percin mêle figues historiques et personnages fictifs pour nous offrir un roman épistolaire bouillonnant. C'est un tableau monumental, qui croque le vif de l'esprit du temps et nous le rend vivant. 
Étant Bretonne, et fan d'Anne Percin, je ne pouvais pas passer à côté d'un roman se déroulant dans le Finistère, même s'il était publié du côté adulte des éditions du Rouergue. 
Avec ma manie de ne pas me renseigner avant de commencer ma lecture, je fus surprise et un peu déçue de découvrir un roman épistolaire. J'ai de mauvais souvenirs de lectures au collège, de récits lents, très lents. Pourtant il était hors de question que je laisse ce livre de côté. 
Il est imposant avec ses presque 400 pages, mais je l'ai englouti en quelques jours. Anne Percin réussit à rythmer son récit, pour que le lecteur soit tenu en haleine. J'avais envie d'être là-bas au milieu de ces peintres, de rencontrer Gauguin, et même ce Hugo Boch, j'avais envie de découvrir ses photographies, de lui dire que ça irait, malgré ses questions existentielles. Il y a un pied dans l'Histoire, mais même pour une novice pour moi, je n'ai pas été perdue dans les références au sujet des peintres. 

Si vous aimez la Bretagne et/ou la Peinture et/ou Anne Percin, n'hésitez plus, ce roman vous fera passer un bon moment et vous aurez envie d'aller passer un WE dans le Finistère et/ou d'aller à la découverte des peintres impressionnistes et/ou de lire les autres romans d'Anne Percin
Personnellement, j'ai eu envie de tout et j'ai aimé ça ! 

vendredi 23 janvier 2015

Qui ? Eux ? Ahhh... Je ne savais pas - Rencontre avec Élise Fontenaille - 6/7

Un Salon littéraire, un moment passé avec une auteur à discuter, 
C'était au mois de novembre, j'avais rencontré Élise Fontenaille, nous avions aussi parlé d'Eben, qui allait sortir en janvier, 
Il est là désormais, dans toutes les bonnes librairies. 

Pour finir l'interview de cet auteur, il fallait absolument que je parle d'Eben et des autres...

Jour 6 : Quand il est question de ceux dont les autres ne parlent pas. 
Quatrième de couverture: 
"Je m’appelle Eben. Ebenzebe en vérité – mais tout le monde m’appelle Eben. Mon nom tout entier veut dire Pierre de mémoire, mais c’est un peu lourd à porter. Alors Eben, je préfère, c’est plus léger. J’ai la peau sombre et les yeux bleus. Je me suis longtemps demandé pourquoi..." 
Dans la Namibie d'aujourd'hui, un garçon découvre qu'il porte en lui la marque de l'Histoire dramatique de son ethnie, victime d'un des premiers génocides du XXe siècle, perpétré par l'armée allemande. Comme dans son précédent roman, Les trois soeurs et le dictateur, Élise Fontenaille-N'Diaye se met à portée des adolescents pour remonter un fait historique peu connu. 
De manière concomitante sont parus un récit pour les adolescents et un récit pour adulte Blue Book, chez Calmann-Lévy. Dans le Paris Match de la première semaine de janvier, c'est Valérie Trierweiler qui offre son regard sur ce livre. 
"Ouvrir le dernier livre d'Élise FOntenaill-N'Diaye consiste en un étrange voyage."
"Élise Fontenaille-N'Diaye fait là un vrai travail de mémoire. Et mieux que cela, puisqu'elle donne une existence à un drame que nous avions failli ne jamais connaître." 
Vous trouverez la présentation de ce livre, sur le site de l'éditeur, par ICI.

Pour ce qui est d'Eben ou les yeux de la nuit, on retrouve tout ce qui caractérise l'écriture de cet auteur pour les adolescents. 
  • Le virus du réel, avec cette envie de partager un pan tragique de l'Histoire
  • Écrire pour les adolescents, mais aussi pour les adultes, c'est en se documentant pour un roman adulte que l'auteur a découvert ce génocide. Les romans jeunesse trouvent leurs sources dans ceux destinés aux adultes. Les uns ne vont pas sans les autres. 
  • La Liberté, d'écrire un roman en une nuit, un souffle, comme une nécessité. Les adolescents ne peuvent pas, ne pas connaître l'histoire d'Eben. Se dire que chacun a besoin de sa liberté. 
  • Les oubliés, Élise Fontenaille se fait porte-parole de ces histoires perdues dans les mémoires.
"Quel intérêt d'écrire une énième histoire sur tel ou tel sujet, que l'on croise partout en librairie ou au cinéma ? Ça ne m'intéresse pas."
Pour cette auteur, les histoires qui méritent d'être racontées, sont celles qui bouleversent, qu'elle a croisées par hasard, qui se sont imposées à elle comme une évidence. 

Après la lecture de ce roman, même si c'était en pleine nuit, j'avais envie d'appeler mon père, mon frère, mes profs d'Histoire, tous ces férus de guerres, d'événements mondiaux, pour partager mon dégout, pour crier, pour leur demander:
  "POURQUOI?"
Pourquoi je ne suis pas au courant de ce génocide qui a précédé la Seconde Guerre Mondiale?
Pourquoi je ne savais pas ? 
Pourquoi a-t-on massacré ces gens ? 
Pourquoi se permet-on de massacrer les gens pour étudier leurs crânes et décréter qu'ils ne méritent pas de vivre ?
Pourquoi je ne savais pas ? Pourquoi je ne savais pas ? 

Alors pour conclure, je dirai MERCI à Élise Fontenaille de m'avoir fait découvrir le garçon qui volait des avions, un fait divers pour lequel il n'y a pas eu de mort, mais MERCI aussi de révéler certains pans de l'Histoire, qui mériteraient d'être mieux connus, il y a Eben, mais aussi Les trois soeurs et le dictateur

BONUS ... 
Pour découvrir les autres billets de la semaine consacrée aux publications d'Élise Fontenaille aux éditions du Rouergue Jeunesse, c'est par ICI

dimanche 23 novembre 2014

Le Récap' - Élise Fontenaille, le Rouergue et moi 7/7

Un Salon littéraire, un moment passé avec une auteur à discuter, 
Une semaine autour de ses livres parus aux éditions du Rouergue Jeunesse,

Jour 7 : Le Récap'
Des livres à (re)découvrir, selon vos envies ... 
Il n'y a qu'à cliquer sur les petites pastilles posées ça et là, sur les livres. 


Bonne lecture !

BONUS ... 
Pour découvrir les autres billets de cette semaine consacrée aux publications d'Élise Fontenaille aux éditions du Rouergue Jeunesse, c'est par ICI

CONCOURS ...
Pour tenter de gagner un exemplaire de Ziza dans l'oasis/Zizou dans le désert, du 17 au 23 novembre 2014 (vous avez encore jusqu'à ce soir), c'est par 

vendredi 21 novembre 2014

Doado, Dacodac, ZigZag, Boomerang ... - Rencontre avec Élise Fontenaille - 5/7

Un Salon littéraire, un moment passé avec une auteur à discuter, 
Une semaine autour de ses livres parus aux éditions du Rouergue Jeunesse,
Jour 5 : Un auteur qui écrit pour toutes les collections du Rouergue. 
"Et sinon pourquoi la collection Boomerang, alors que vous écrivez si bien pour les adolescents ?
- Une envie d'être ici et là, dans toutes les collections du Rouergue."
Donc on a du ZigZag, du DacOdac, du Boomerang, et du doAdo ... et même un album, dont on a déjà parlé, Les poings sur les îles. Ce n'est pas un texte, proposé à l'éditeur, puis une décision de publication dans telle ou telle collection. Élise Fontenaille, lorsqu'elle pense à une histoire en particulier, visualise déjà dans quelle collection, il pourra trouver sa place. Pour Zizou au désert je lui reproche d'ailleurs son manque de symétrie parfaite. Pile ou face, le lecteur doit pouvoir choisir son sens de lecteur sans être influencé par l'hypertexte, alors la relation avec le réel devrait être reproduite pour les deux sens de lecture. 

Des romans pour des lecteurs d'âges différents  ... 
Toujours des romans qui ont un pied dans le réel ... 
Des liens ici ou là dans la vie personnelle de l'auteur, des fils partis en Chine, un chat qui s'appelle Mao, ou encore des mères de famille noires, qui font le taxi de nuit dans Paris ...
Pour tous les âges, Élise Fonenaille écrit pour la jeunesse du Rouergue. 

***/Les références des livres du jour/***
L'été à Pékin, Rouergue Jeunesse, 2010, coll. dacOdac.
La reine des chats, Rouergue Jeunesse, 2010, coll. Zig Zag. 
Banksy et moi, Rouergue Jeunesse, 2014, coll. doAdo
Zizou au désert / Ziza dans l'oasis, Rouergue Jeunesse, 2014, coll. Boomerang. 

BONUS ... 
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CONCOURS ...
Pour tenter de gagner un exemplaire de Ziza dans l'oasis/Zizou dans le désert, du 17 au 23 novembre 2014, c'est par