Ici-bas
Tome 1 de la série Nox
Éditions Syros.
Ça sort le 4 octobre. Comme cela a été dit hier, j'ai adoré la trilogie Méto de cet auteur mis à l'honneur sur mon blog en ce moment (hier et aujourd'hui!), alors quand l'éditeur ne fait que citer les aventures de Méto pour présenter le premier roman de la nouvelle série d'Yves Grevet, forcément je m'arrête et j'écoute. La bande-annonce me fait froid dans le dos et j'adore ça ! Je ne sais pas combien de tomes composeront ce cycle mais j'ai déjà hâte de lire le premier. Affaire à suivre ....
En quelques mots : Après Méto, Seuls dans la ville et L’école est finie, Yves Grevet revient avec un grand roman d’aventure qui renouvelle le genre de la dystopie.
Mots-clés : Aventure, monde imaginaire, société à deux vitesses, amitié, amour, engagement, manipulation, justice.
Le livre : Dans une ville basse enveloppée d’un brouillard opaque – la nox –, les hommes sont contraints de pédaler ou de marcher sans cesse pour produire leur lumière. Comme l’espérance de vie y est courte, la loi impose aux adolescents de se marier et d’avoir un enfant dès l’âge de dix-sept ans.Lucen a peur de perdre celle qu’il aime, la rebelle Firmie, qui refuse de se plier à la règle. Il sent aussi ses meilleurs amis s’éloigner de lui. L’un d’eux, Gerges, s’apprête à rejoindre la milice qui terrorise les habitants, un autre, Maurce, un groupe hors-la-loi. C’est l’heure pour Lucen de faire des choix qui détermineront toute son existence.Au même moment, dans des territoires épargnés par la nox, la jeune Ludmilla ne se résigne pas au départ forcé de Martha, la gouvernante qui l’a élevée, injustement renvoyée par son père. Elle décide de tout tenter pour la retrouver.
– Comment vous est venue l’idée de ce roman ?
L’idée de la Nox m’est venue après l’écriture du tome 2 de Méto où mon héros faisait l’expérience d’une vie en aveugle à son arrivée chez les Oreilles coupées. Prendre le parti d’un monde sans lumière naturelle s’est avéré très riche quant aux conséquences sur la vie quotidienne mais aussi sur l’organisation de la société, sa morale et ses valeurs. Le choix de ce contexte m’a entraîné vers un univers littéraire quej’affectionne en tant que lecteur, celui des romans victoriens. On peut trouver dans Nox des références au smog londonien, aux bas-fonds sordides, à une classe dominante méprisante à l’égard de ses pauvres, aux combats de rats.
– Il y a trois voix narratives dans ce roman, pourquoi avez-vous fait ce choix ?
Je ne peux écrire qu’à la première personne. C’est comme ça depuis toujours. Aussi il m’arrive de me sentir frustré de ne pouvoir exprimer que les sentiments du personnage principal. En écrivant Nox, je voulais donner la parole à plusieurs de mes héros pour qu’on puisse juger de leur comportement d’une façon plus sensible et plus honnête. Certaines scènes importantes sont racontées par plusieurs personnages et on comprend ainsi mieux le point de vue et le ressenti de chacun.
– Quelles sont les différences entre Nox et Méto ?
Ce qui change avec Nox par rapport à Méto, c’est la multiplicité des narrateurs qui me permet d’être au plus près de la psychologie de mes personnages. L’alternance des narrateurs produit aussi un effet d’attente entre les différents récits, même si ceux-ci se croisent parfois. À mon sens, Nox est aussi plus proche de l’univers du feuilleton.
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