mardi 11 septembre 2012

Seuls dans la ville entre 9h et 10h30 - Yves Grevet

Seuls dans la ville entre 9h et 10h30
d'Yves Grevet
Syros, 2011. 

Cet auteur, ou plutôt des livres de cet auteur m'avaient plu. Alors c'est sans hésiter que je suis allée rencontrer Yves Grevet au Festival  Rue des Livres à Rennes en mars 2012. Il est toujours agréable d'associer un visage et un roman coup de coeur (Méto en l'occurence, dont il était question hier, ICI). Mon blog fêtait son premier anniversaire. Lorsque l'auteur m'avait demandé, tout en écrivant la dédicace, qui m'était destinée: "Vous êtes bibliothécaire ? Ou libraire peut être ?", j'avais répondu "Non, non. C'est juste j'aime bien la littérature pour la jeunesse et en particulier les romans pour adolescents." Je n'avais pas épilogué. J'avais gardé l'anonymat d'une lectrice parmi tant d'autres. Je n'avais pas parlé des Lectures de Kik. Sur la table, j'avais pris le seul roman que je n'avais pas lu de cet auteur pour le faire dédicacer. C'était Seuls dans la ville entre 9h et 10h30

Quatrième de couverture: 
Tout commence par une expérience littéraire proposée par un professeur de français à sa classe : Postez-vous seul(e) à un endroit du centre-ville entre 9h et 10h30 et écrivez ce que vous voyez ou ce que cela vous inspire. La forme est libre : description, fiction, poésie... Or, ce matin du 18 mars, maître Marideau, le notaire de la ville, est assassiné et son corps retrouvéà l'arrière d'une Mercedes bleue, sur l'île aux Chiens. Alors que l'enquête de la police piétine, Erwan décide de récupérer les copies de ses camarades afin de traquer le moindre indice susceptible de conduire au coupable...





L'idée me plaisait bien. J'ai commencé à lire avec envie. Puis je me suis ennuyée. Le principe est intéressant. Une enquête policière à partir de copies de français, c'est chouette. Mais Erwan, le narrateur... Erwan, non... Je n'ai pas accroché avec lui. Il est trop fleurs bleues. À peine les recherches commencent, qu'une histoire d'amour se met en place, entre deux dégustations voraces de pâtisseries (qui sont trop courtes ou trop longues pour donner envie. L'auteur en dit trop ou pas assez, sur ces réunions "gourmets". Il aurait du  en dire plus, et ne pas me laisser sur ma faim, ou ne rien raconter du tout). Erwan passe le bac de français, échéance qui aurait pu donner un peu de piquant à l'histoire aussi... et non... J'ai comme une impression de survol d'un tas d'idées intéressantes. J'aurai voulu être embarquée, avoir envie de parcourir les rues de la ville avec les adolescents, angoisser lorsque les mauvais coupables sont arrêtés.... et non... Peut être que j'en attendais trop. Je ne sais pas. 

Même si moi-même je n'ai pas accroché avec les personnages, le roman est bien construit, l'écriture d'Yves Grevet est agréable. Je l'ai fini ce roman (quand même!), je ne l'ai pas abandonné en cours de route, c'est un signe qu'il mérite d'être lu, quoique j'en dise !

Il y a les coups de coeur à lire avant, mais si ce livre se trouve sur votre route, dans une bibliothèque ou dans une pile de livres prêtés par un ami, arrêtez vous, lisez le et revenez dans le coin pour me donner votre avis. Ça m'intéresse...  
Pour la suite, il y a de la nouveauté dans l'air, en ce qui concerne Yves Grevet. Je vais surveiller ça de très très près ! J'espère que de nouveau je serai conquise... 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire