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lundi 31 août 2015

Sortis en 1946 et 1950 ... Toujours d'actualité ...

Des vieux ? Ah bon ?! Mais on dirait la société d'aujourd'hui !

Il y a des livres qui traversent le temps, car les situations évoquées sont universelles, malheureusement. Quelqu'un qui ne suit pas la mode, mais qui est heureux, oui, oui c'est possible ! Chacun est heureux, à son rythme, comme il le souhaite ! 
Des situations poussées tellement à l'extrême, qu'elles en deviennent absurdes, incroyables, et pourtant si ... Peut-on devenir aveugle et idiot au point de ne pas percevoir l'absurdité ? 
Voici deux petits romans écrits et richement illustrés par Frank Tashlin, juste après la seconde guerre mondiale, et publiés pour la première fois à l'École des loisirs en 1975 et 1976... il y a 40 ans déjà ... 
Il n'y a pas que les nouveautés de la rentrée littéraire qui sont bonnes à lire ! Merci à Isabelle pour ces découvertes. 

L'oppossum qui avait l'air triste
de Frank Tashlin
L'école des loisirs, 1976. 

Quatrième de couverture: 
Des citadins rencontrent un opossum qui leur semble avoir l'air triste. L'idée leur vient de le rendre souriant. Pour ce faire ils tenteront de l'initier aux "plaisirs" de la ville. Le livre raconte les aventures de ce pauvre opossum exposé à la volonté féroce des hommes à le rendre heureux. 
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Mais je suis un ours ! 
de Franck Tashlin
L'école des loisirs, 1975. 

Quatrième de couverture: 
Là où un ours s'était endormi au début de l'hiver, une usine est construite au printemps suivant. On prend l'ours pour un ouvrier récalcitrant et on le traite comme tel. Réussira-t-il à faire admettre qu'il est un ours ? Invraisemblable, diriez-vous ? Et pourtant, dans toute société organisée, combien d'hommes sont traités en intrus ? On ne leur accorde le droit d'exister  qu'à la condition qu'ils tiennent le rôle qu'on leur attribue à la place qu'onleur assigne. 

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L'écriture de cette chronique me fait penser à un autre livre, lu récemment sur les conseils de Blandine et de Denis Cheissoux. En le lisant je me dis la même chose : "Les gens peuvent vraiment être bêtes à ce point-là ?! Vraiment?! Parce que là ils sont ridicules quand même !

C'est Chic ! 
de Marie Dorléans
Seuil Jeunesse, 2015. 
Quatrième de couverture: 
"Qui veut une passoire à bulles, des chaussures à café, un aspirateur de compagnie, des chapeaux sacs, un tapis de pluie..." Stupéfaits, les passants se retournèrent. 
"Des chaussures à café, un aspirateur de compagnie, des chapeaux sacs, un tapis de pluie ? Formidable ! Nous n'avons pas ces choses-là !" Et cette idée les excita. Ils se jetèrent sur le marchand qui comprit qu'il allait faire de belles affaires ...

vendredi 9 janvier 2015

Vide-Grenier de Davide Cali, mais surtout de Marie Dorléans

"Tu as vu, c'est la brocante ce week-end. Si on en profitait pour brasser un peu le grenier ?"
- Cet horrible cendrier orange ? 
Mais non, il était à mon grand-père. Je ne l'ai jamais vu rempli de cendres, mais peu importe. 
- Ce sac vert en forme de théière ? 
Mais non, c'est celui que j'ai porté au mariage de Camille, j'avais fait sensation d'ailleurs. 
- Ce cadre, avec un dessin de maison ? 
Mais non, il a été fait et dédicacé tout spécialement pour moi. 
- Cette horloge, qui ne donne jamais l'heure, car tu ne penses pas à la remonter ? 
Mais non, elle fonctionne très bien et moi je la trouve très chic cette horloge de la Poste trouvée sur un vide-grenier d'aillleurs ... 
Il y a des objets, qui n'ont une importance qu'à nos yeux. Personne ne voit ce qu'on leur trouve. Personne ne se rend compte, qu'il est impossible de s'en séparer. 
Il y a des objets, auxquels on ne donne aucune importance. Ceux que l'on mettrait à vendre à un vide-grenier sans hésitation. Et pourtant quelqu'un nous l'interdit. 

Il y a un côté matérialiste et sentimental, que je partage complètement avec le personnage de ce livre. J'ai des objets que je ne garde que parce qu'ils sont liés à des moments de ma vie, que j'ai particulièrement appréciés. Ils portent un souvenir qui m'est cher. 

Je l'aime ce personnage qui fouille son grenier à la recherche d'objets à vendre et qui trouve à la place une multitude de souvenirs, qui ne sont pas du tout à vendre. Qui pourrait les acheter d'ailleurs ? Ils n'ont pas de prix ! 

Une suite de souvenirs d'enfance, qu'il est agréable de se découvrir au fur et à mesure du dépoussiérage du grenier. Des illustrations de Marie Dorléans en toute simplicité, mais pleines de détails dont je suis toujours aussi fan. 

À découvrir sans attendre ... 

Vide-Grenier 
Sarbacane, 2014. 

mardi 29 janvier 2013

L'invité et Mon voisin - Marie Dorléans

Il y a d'abord ce livre L'invité de Marie Dorléans dont je veux parler depuis plus d'un an. Je me souviens l'avoir ramené dans mes bagages après le Salon de la littérature et de la presse jeunesse de Montreuil de 2011... 
Je ne sais pas ce que j'attendais, ce moment très spécial sûrement. J'ai bien fait de le laisser de côté. C'est Capucine et Guillaume Gallienne, qui furent les déclencheurs. 

L'invité
de Marie Dorléans
Le baron perché, 2011. 




Quatrième de couverture:
Un beau matin, le héros de ce livre a une drôle d'idée... Il décide d'inviter un cheval chez lui ! Mais l'animal s'installe et comme une pensée envahissante, il prend de plus en plus de place. Que faire alors de cette étrange présence ? 
J'ai aimé le rouge envahissant du cheval dans la maison en noir et blanc, magnifiquement dessinée au trait, tout comme le héros de l'histoire. 
J'ai adoré le rouge envahissant du cheval, qui va jusqu'à recouvrir l'ensemble de la double-page. 
J'ai été impressionnée par le rouge envahissant du cheval, qui heureusement finit par s'éloigner. 

Lorsque Capucine m'a parlé d'un album lu, qu'elle avait découvert à la bibliothèque, j'ai tendu l'oreille. 
Lorsque Capucine m'a parlé d'un album lu, par Guillaume Gallienne, j'ai vraiment écouté. 
Lorsque Capucine m'a parlé d'un album lu, dont les illustrations étaient au trait en noir et blanc, avec des ajouts de couleur pour quelques objets, je lui ai demandé si elle pouvait me le prêter. 

Je fus agréablement surprise de découvrir un autre livre de Marie Dorléans, dans le même esprit, que celui qui m'avait tant plu.

Mon voisinde Marie Dorléans pour le texte et les illustrations
avec la voix de Guillaume Gallienne
Les éditions des Braques, 2012.




Quatrième de couverture: 
Un beau jour, un nouveau voisin emménage. Des bruits intrigants proviennent de chez lui, et de l'autre côté du mur, on s'imagine les choses les plus folles.

Il y a les deux appartements, un de chaque côté de la double page. À gauche, le narrateur de l'histoire, à droite son voisin qui vient d'emménager. Au milieu, il ya le mur qui sépare les deux appartements.

En lisant l'album, on a les scènes imaginées par les bruits, toutes plus farfelues les unes que les autres.
En écoutant le CD, on a des descriptions plus détaillées que le texte proposé par le livre.
Je trouve que les deux objets sont très complémentaires. Le livre apporte quelque chose de plus à la lecture proposée par Guillaume Galienne, et vis versa. J'ai adoré lire et écouter ce livre.  

Le petit truc en plus: Mon voisin fait partie du Prix des lecteurs du Festival Rue des livres, dans la catégorie Album Jeunesse. Pour en savoir plus sur ce festival qui se déroule à Rennes bientôt, c'est par ICI

Un autre avis pour Mon voisin par un membre d'À l'ombre du grand arbre, ça se passe dans La mare aux mots