de Christian Voltz
Le Rouergue, 2013.
Dans cet album, au fil de l'histoire, il y a de multiples expressions avec des noms d'animaux, Froid de canard, Temps de chien, Dos d'âne, ... On se rend que leurs utilisations sont quotidiennes, qu'elles appartiennent au langage, sans plus y faire attention.
Le personnage de l'histoire est ouvrier en usine. Il y a cette répétitivité constante mise en avant. Tout se ressemble, toujours. Et puis il y a cette mouche qui passe.
Une envie d'ailleurs, d'autre chose et aussi de la colère, voilà ce qui traverse le visage du personnage. L'énervement, contre lui, contre ce chien, jusqu'à ce qu'il fasse une rencontre.
Avec trois bouts de ficelle , deux boulons, et beaucoup d'expressions, qui jouent avec les mots, l'auteur réussit à raconter une histoire pleine d'émotions. J'aime ce côté bricolage et construction réelle du livre, avec des matériaux chinés ici et là.
Et Sinon ? Quoi d'autre ?
Les chiens font des câlins dès la première rencontre !
Tiens tiens, on le chronique la même semaine, c'est marrant ! :)
RépondreSupprimerMoi j'y ai vu aussi la force de l'amour et de l'amitié et leur importance face à ce quotidien morose et la rudesse de la vie. J'aime beaucoup l'idée d'utiliser que des expressions animalières et surtout une belle recherche artistique dans les illustrations. Un livre qu'on apprécie de plus en plus à force de le lire qui mérite un temps d'appropriation. A lire et à relire avec Saël qui appréciera de plus en plus ses subtilités en grandissant.
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