vendredi 7 mars 2014

La grande môme - Jérôme Leroy

La grande môme 
de Jérôme Leroy
Syros, coll. Rat Noir, 2007, réédité en 2013. 

Quatrième de couverture: 
"- Je sais ce que tout le monde sait, c'est-à-dire pas grand chose. Je sais que tu t'appelles Émilie Ambricourt, que tu es la petite-fille des Ambricourt de la rue Jeanne-d'Arc, la famille des ophtalmos. Je sais que tu es arrivée en cours en septembre et que l'on disait que tu avais été enlevée quelques mois plus tôt, que ta mère était une ancienne terroriste que l'on venait juste d'arrêter après vingt ans de cavale et que vous aviez vécu toutes les deux sous un faux nom. Menendez ou Martinez, je ne sais plus...
- Suarez, Dora Suarez ...
- Pardon ? 
- C'était mon nom... J'étais Dora Suarez?" 
Entre un passé troué par le mensonge et un présent à reconstruire, un polar en forme de quête identitaire. 


Le roman commence cette information. Une adolescente à changer de nom, pourquoi change-t-on de nom, ainsi du jour au lendemain ? Peu à peu, l'auteur livre des éléments de réponse. Le roman est écrit à la première personne du singulier. Nous sommes Dora Suarez ou Émilie Ambricourt, au début, il est difficile de savoir, aux côtés de cette adolescente, qui ne veut pas participer au cours d'endurance. 

Le style d'écriture est très intéressant, car les révélations sont faites en même temps que le cheminement d'Émilie. Elle essaye de comprendre sa mère qui lui a menti pendant tant d'années. En se souvenant peu à peu, elle cherche des éléments dans son passé pour savoir ce qu'est réellement sa vie. De la même manière le lecteur entre dans la vie d'Émilie, par touches, au rythme des souvenirs. 

Les pièces du puzzle se mettent peu à peu en place. On se rend vite compte, qu'il manque le plus important, mais aussi l'événement le plus traumatisant, qu'Émilie aura du mal à raconter. 

J'ai lu ce roman en une fois. Ce jour-là je me suis couchée tard, mais peu importait, il était impossible de s'arrêter. 


Un autre ouvrage de la collection Rat Noir lu pendant les vacances ... 

La fille aux doigts d'or
de Benjamin & Julien Guérif
Syros, coll. Rat Noir, 2013. 

Quatrième de couverture : 
"-T'as des a priori négatifs envers les femmes, mon petit. Considérer qu'elles sont toutes horribles, manipulatrices et dangereuses, c'est vraiment lamentable. 
- Arrête, je ne suis pas misogyne. [...] Dès qu'on a un petit atout dans la vie, on se comporte comme ça. Regarde par exemple : est-ce que les mecs les plus beaux, les plus malins, les plus sûrs d'eux se gênent pour séduire plein de filles, alors qu'ils s'en tapent et qu'ils savent qu'ils vont les faire souffrir?" 
Léo vit seul avec son père. Tous deux ont la passion des vieux films et se concoctent de longues soirées devant des DVD en version originale. Mais leur duo bien rôdé est menacé du jour où le père de Léo tombe amoureux d'une jeune étudiante au physique de star hollywoodienne. 



Ce fut la première fois, que je n'ai pas accroché à un roman de la collection Rat Noir des éditions Syros. Sur 7 romans lus, ça reste anecdotique ! Alors au lieu de vous déconseiller cet ouvrage, je vous conseille La grande môme de Jérôme Leroy, mais aussi l'excellent Norlande du même auteur, et les autres Rat(s) Noir(s) lus, à découvrir ICI

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