de Katsumi Komagata
Trois Ourses, 2008.
Il n'y a pas que quatrième de couverture, il n'y en a pas besoin, pour ce livre.
Ce livre n'est pas à feuilleter, au premier toucher, on sent qu'il est trop beau pour plier sauvagement les pages.
Au premier toucher, on sent que les points dorés de la couverture sont imprimés en creux, qu'il existe un jeu avec les sensations.
Après réflexion, je me demande ce que ces points dorés font ici, car à l'intérieur ce n'est que simplicité et poésie.
Il y a de la poésie dans les mots, qui décrivent la naissance de l'arbre,
Il y a de la poésie dans la construction du livre, avec cet arbre qui sort physiquement de la double-page,
Il y a de la poésie dans le rythme donné au défilement des saisons,
Il y a de la poésie dans le choix des couleurs, des verts du printemps, des orangés de l'automne, des noirs de la nuit,
Il y a de la poésie, dans les ombres de différentes tailles, que les arbres de papier projettent sur la double-page,
Il y a de la poésie même dans la texture des papiers, chaque double-page est un régal pour les yeux et le bout des doigts, le grain, la matière, tout est appréciable.
Ces photos ne rendent rien de la qualité de réalisation de ce livre. Il y a un peu mieux, sur le site de l'éditeur (que je vous déconseille d'aller voir, pour le bien de votre porte-monnaie, mais que je vous oblige à visiter pour le plaisir des yeux)
Un travail formidable. Peu à peu en fonction de mes possibilités financières, je succomberai...
Oh oui tous les livres de Komagata sont empreints d'une telle poésie, magnifiques objets (tellement chers malheureusement)
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SupprimerC'est vrai que le prix refroidit, mais en regardant de plus près, on se rend compte de tout le travail de réalisation.
SupprimerC'est un plaisir particulier... Celui ci je l'attendais depuis plusieurs années...