Ils m'attendent ... - Mes livres, Chez Moi - Épisode 9/14

Ils sont à lire ... 

Quand sont mes prochaines vacances ?... 

Un livre pour l'égalité des sexes - Mes livres, Chez Moi - Épisode 8/14

Ce livre en ferait hurler plus d'un ! 

Il est pourtant témoin d'une époque. Je l'ai acheté pour cette raison, 

et aussi pour apprendre à bien prendre soin de ma maison, comme Barbie sait si bien le faire ! 

Ma collection Soon - Mes livres, Chez moi Épisode 7/14

Comment ça je suis fan de la collection Soon, des éditions Syros ? 

Je ne vois pas du tout de quoi vous voulez parler ... !!!

 Et j'en ai encore d'autres en attente de lecture ! 

Les Malaussène - Mes Livres, Chez Moi - Épisode 6/14

Cela fait un moment que je partage la vie de la famille Malaussène ...

Découverte adolescente - Incontournable de ma bibliothèque. 

Pop-Up - Mes livres, Chez Moi - Épisode 5/14

J'aimerai avoir le temps de faire plus de pop-up...

J'aimerai maîtriser ces techniques, qui rendent un livre vivant ...

Des Chevaliers et des Princesses - Mes livres, Chez Moi - Épisode 4/14

Début 2014, je parlerai de Chevaliers et de Princesses...

Ils attendent patiemment ...

Alice - Mes livres, Chez moi - Épisode 3/14

Des versions d'Alice au Pays des Merveilles, 

J'en ai plusieurs et je les aimes toutes !

Et puis je crois que c'est de circonstances : Joyeux Noël !

Sempé - Mes livres, Chez moi - Épisode 2/14

Mais comment ça, je suis fan de Sempé ? 

Mais pas du tout !!

Harry Potter - Mes livres, chez moi - Épisode 1/14

Les romans de JK Rowling, 

Les Harry Potter en VO. 

Le problème avec Noël .. Agnès de Lestrade - Clémence Pollet

Le problème avec Noël 
d'Agnès de Lestrade
illustré par Clémence Pollet
Le Rouergue, 2012.

Quatrième de couverture: 

Un 24 décembre sans sapin ni guirlande, avec des gens qu'on n'a même pas invités, dans une salle des fêtes pas chauffée... ça ne fait pas rêver ! Pourtant, pour Cerise, c'est une nuit inoubliable qui va la réconcilier avec Noël . 

Noël est une fête de famille. Mais si la famille est incomplète ? Mais si la famille a perdu un de ses membres ? Noël devient alors une occasion de raviver la blessure, de se rendre compte que l'être aimé nous manque. Cerise déteste cette fête, depuis que sa mère est morte, jusqu'à ce 24 décembre, qui n'a rien d'habituel. Il sort de l'ordinaire, et justement c'est pourquoi Cerise l'apprécie tant ! 

L'écriture d'Agnès de Lestrade sonne juste. On ressent le malaise de Cerise, lorsque Noël approche et qu'il faudra sourire à tous les cousins, alors que l'on n'en a pas forcément envie. On ressent la tension, et le chagrin de cette jeune fille et de son père. 

Un roman de la collection Zig Zag, c'est-à-dire pour les lecteurs un peu grands, mais pas encore adolescents. Un roman court, mais une vraie histoire pas pour les petits.

[Rencontre] Evelyne Brisou-Pellen et Le Manoir

Evelyne Brisou-Pellen est une auteur pour la jeunesse depuis plus de 30 ans, 

Evelyne Brisou-Pellen, je n'avais pas lu grand chose d'elle, 

Evelyne Brisou-Pellen, je l'ai rencontrée au Salon du livre jeunesse de Fougères, 

Evelyne Brisou-Pellen, je suis allée discuter avec elle pendant une séance de dédicaces. 

À Rennes, dans la librairie La Courte Échelle, entre deux dédicaces, on a discuté de ... 

Le Manoir, Tome 1

Liam et la Carte éternelle

d'Evelyne Brisou-Pellen

Bayard Jeunesse, 2013.

Quatrième de couverture : 

Après  une longue maladie, Liam est envoyé en convalescence au manoir. Mais tout dans cette ville vieille demeure l'inquiète, à commencer par les autres pensionnaires, plus étranges les uns que les autres. Il ne voit qu'une chose à faire: s'enfuir. C'est alors qu'arrive Cléa, une jeune fille de son âge, qui semble avoir de graves problèmes. En cherchant à lui venir en aide, Liam va découvrir la vraie nature du Manoir. Et celui-ci recèle des dangers dont il n'a pas la moindre idée...

Un aller-retour à Paris m'a permis de bien entamer cet ouvrage, qui m'attendait depuis le début de l'année. C'est la sortie récente du tome 2, qui m'a décidé, à l'emmener et à le lire. Le début m'a rempli de perplexité, je ne comprenais pas tout. Puis la vie, au sein du Manoir, pour Liam se met en place, et on perçoit mieux cet endroit inattendu. Les autres résidents étonnent. Chacun a sa propre histoire à raconter. Liam est curieux et parvient à en savoir plus que le lieu et ses habitants. 

Je fus enchantée par la fin de ce roman, et je me dis que j'ai bien fait d'attendre d'avoir le deuxième tome, pour pouvoir les lire à la suite. 

Le Manoir, Tome 

Cléa et la Porte des fantômes

d'Evelyne Brisou-Pellen

Bayard Jeunesse, 2013.

Quatrième de couverture : 

Cléa veut comprendre qui l'a enlevée et ce qui lui est arrivé. Malheureusement, il ne lui reste que des bribes de souvenirs. Il faudrait que Liam enquête pour elle. Celui-ci finit par le faire, mais la mort dans l'âme, parce qu'il sait que s'il découvre la vérité, il risque de perdre Cléa. Et il a ses propres problèmes: pourquoi sa valise porte-t-elle un nom qu'il ne connaît pas ? Toutes ses recherches vont le mettre en grand danger à l'heure où, au manoir, les événements se précipitent. D'étonnants pensionnaires arrivent et, surtout, deux fantômes redoutables s'échappent du sous-sol. 

Complètement addictif ! J'ai dévoré ce deuxième opus. Il y a du dynamisme avec l'arrivée de nouveaux personnages, on explore encore un peu plus le Manoir. Il y a beaucoup de mystères à élucider. Le puzzle se construit pièce après pièce et peu à peu on comprend le fin mot de l'histoire.

La plus grande qualité de cet ouvrage est de s'adresser à une tranche d'âge pour laquelle il n'y a pas vraiment d'histoires de fantômes. C'est un peu effrayant, mais pas trop - il n'y a pas de vampires dans tous les coins, qui s'entretuent -. Les jeunes collégiens trouveront leur compte dans cet ouvrage. Ils sont à une charnière de la littérature pour la jeunesse, pas si évidente. 

Me voici partie avec un carnet de notes et mes deux romans sous le bras, à la rencontre d'Evelyne Brisou-Pellen. Je m'installe sur une chaise à côté d'elle, derrière la table pleine de ses livres. La première question qui me vient à l'esprit est  ... 

Pourquoi Le Manoir ? 

- J'avais envie d'écrire des histoires de fantômes, de parler de l'au-delà, de cette étape intermédiaire qu'il peut exister entre la vie et la mort. La série aurait pu s'appeler Les fantômes !

Vous mettez un soin particulier à créer une ambiance, à décrire les lieux, mais aussi la chaleur, la luminosité. Est-ce pour cela que vos romans ont souvent une facette historique ?

 - C'est possible. Il est difficile pour moi d'ancrer un roman, dans la réalité d'aujourd'hui. Les personnages sont trop proches de mon quotidien. Liam vit à notre époque, mais ce n'est pas pareil, car le Manoir est hors du temps. Pour créer une ambiance, je me documente énormément  sur les habitudes de vie, les modes vestimentaires. Ce souci de documentation explique également le fait qu'une grande partie des romans se déroulent en Bretagne. En habitant Rennes, il est plus facile de trouver des informations historiques sur la Bretagne et de recréer un contexte.  

Une dédicace ....

Je pense aux deux tomes du Manoir que j'ai lus. Il y a des références historiques parsemées ici et là, en lien avec les habitants du Manoir. Des informations précises, sans être trop nombreuses, qui font la qualité de l'ouvrage. On sent un souci de la précision et de la recherche. 

Une autre dédicace ...Evelyne Brisou-Pellen discute, et signe des ouvrages. Elle ajoute la touche finale, un coup de tampon, pour personnaliser la dédicace. 

Les lecteurs ou les parents des lecteurs demandent des conseils. Quel roman, pour quel âge ? Les fêtes de Noël approchent, il faut trouver un cadeau pour la petite-fille, le fils, le frère, ou la cousine que l'on ne connaît pas tant que ça. Evelyne Brisou-Pellen m'expliquera ensuite qu'elle écrit, sans se soucier de l'âge du lecteur, puis elle se pose la question, et en fonction de ce qu'elle en pense, elle propose son manuscrit à tel éditeur, ou à un autre. C'est l'éditeur par la suite, qui décide d'incorporer l'ouvrage dans une collection en particulier - ou pas - et de noter la tranche d'âge pour laquelle le livre est conseillé. 

On reprend notre discussion sur les deux tomes du Manoir ...

Entre les tomes 1 et 2, le narrateur principal change. Ce n'est plus Liam qui a la parole, mais Cléa. Qu'en est-il dans la suite ? 

- À chaque tome, le narrateur principal changera. D'ailleurs les titres ont été choisis en fonction du narrateur. Cela sera le plus souvent un nouveau personnage, qui fera son arrivée dans le Manoir. Il y a un noyau de personnages qui seront toujours là - Cléa, Liam, le Dr Roy, Raoul- et d'autres viendront s'ajouter au fil des tomes. 

Entre deux dédicaces, Evelyne Brisou-Pellen m'avoue que l'indien, qui arrive au Manoir dans le tome 2, jouera un rôle plus important par la suite. Personnellement, j'ai hâte de savoir ce qu'il nous réserve. Le troisième tome est déjà sur le bureau de l'éditeur dans l'attente des dernières corrections et le quatrième tome mûrit au chaud chez l'auteur. Elle précise plusieurs fois que ses manuscrits ont besoin d'une maturation. Elle ajoute des éléments, rature, relit, réécrit. Actuellement Evelyne Brisou-Pellen a une vision d'ensemble en ce qui concerne l'intrigue, pour cinq tomes. Et après ? On verra bien ! 

Sinon vous savez la révélation au sujet de Liam, à la moitié du premier tome, j'en parle ou pas dans l'interview ? Parce que c'est un élément important pour le reste de la série. Le lecteur s'en rend compte peu à peu, mais Liam lui ne connaît la vérité que tardivement. Ça donne une ambiance, ça pourrait donner envie aux lecteurs. 

- Oui, c'est vrai. Mais non ! Surtout pas ! D'ailleurs les lecteurs que j'ai croisés, en fonction de l'âge ne perçoivent pas cet aspect de l'histoire de la même manière. Certains ne s'en rendent compte qu'à la fin du livre. Il ne faut rien dire, cela gâcherait le plaisir. 

Une dédicace ....

Pendant cette interview, Salomé, qui a 10 ans, est venue avec sa maman, acheter et se faire dédicacer le deuxième tome du Manoir. Il n'y avait pas grand monde, nous en avons profité pour partager nos impressions. Elle a adoré ce roman, "même si parfois j'ai eu un peu peur". Elle avait mille questions sur la suite, je ne lui ai rien révélé.  Le roman Cléa et la Porte des fantômes a du être lu dans le WE, je pense ! 

C'était agréable de discuter avec cette jeune lectrice et l'auteur dont elle est fan, mais aussi d'écouter leurs échanges. Elle avait lu la majorité des romans qui étaient posés sur la table. J'ai souri, et j'ai compris le plaisir des auteurs, d'aller à la rencontre de leurs lecteurs. 

Il ne me restait que quelques questions à poser ...

Vous écrivez depuis plus de 30 ans. Avez-vous assez d'idées pour écrire encore pendant les 30 prochaines années ? 

- Oh oui !! Largement ! 

Une autre histoire de fantômes, à nous proposer, en attendant le tome 3 du Manoir ? 

- La maison aux 52 portes chez Pocket Jeunesse, 2000. 

Pour aller plus loin ...

Autre actualité d'Evelyne Brisou-Pellen : la sortie du tome 12 de la série Garin Trousseboeuf, La Tour de Londres. Je dois finir de le lire avant de vous en dire plus !

Loulou se ballade à Montreuil et habite Rue de Sèvres

Loulou l'incroyable secret, un film sorti mercredi, mais une BD aussi ! 

Loulou, l'incroyable secret

de Grégoire Solotareff et Jean-Luc Fromental

Rue de Sèvres, 2013.

Quatrième de couverture : 

Inséparables depuis leur plus tendre enfance, Loulou, le jeune loup et Tom, le lapin, devenus adolescents, vivent heureux au bord de l'eau. Un beau matin, Loulou, qui se croyait orphelin, apprend par une bohémienne que sa mère est toujours vivante. Les deux amis partent aussitôt à sa recherche. En route pour Wolfenberg, le pays des loups, où habiterait cette maman inconnue ! 

Sur place, le festival de Carne, rendez-vous annuel des carnassiers du monde entier, bat son plein. Tandis que Loulou renoue avec ses instincts de chasseur, Tom risque sa peau (de lapin) à chaque coin de rue. Leur amitié résistera-t-elle à cette cascade d'épreuves et d'aventures, au bout desquelles les attend l'incroyable secret des origines de Loulou ! 

Une bande-dessinée à l'occasion de la sortie du film, mais aussi un hommage à ce personnage créé en 1989, par Grégoire Solotareff. Loulou faisait partie des Héros du Salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil. Il y avait des dessins originaux des premiers albums, ainsi que des esquisses pour la préparation du film, qui est sorti cette semaine. 

Le mur était rempli des couleurs franches - rouge et jaune surtout- de Grégoire Solotareff. Le loup a gardé son long nez, on le retrouve sur la couverture de Loulou l'incroyable secret. J'aime beaucoup cette montagne en forme de tête de loup. 

Pour ce qui est de l'histoire, j'émets un bémol au sujet de la construction des vignettes et des dialogues - comme souvent lorsqu'il s'agit d'un livre issu d'un film - , je ne fus pas conquise.

Certaines images et certaines blagues doivent donner un meilleur effet sur le grand écran de la salle de cinéma. Mais il demeure que Grégoire Solotareff a du talent, et que les dessins sont d'une grande qualité. 

Voici la bande-annonce du film, pour vous donner un aperçu de l'histoire ...

Le livre, le film, Loulou, l'incroyable secret se décline également en application - gratuite - pour tablettes, qui n'a pas un intérêt exceptionnel,  ainsi qu'en livre numérique enrichi - gratuit -, que je vous recommande chaudement. 

L'application, Loulou, l'incroyable secret, L'Appli-Jeux comprend la bande-annonce du film, quelques jeux, une présentation de l'histoire -qui est l'équivalent de la quatrième de couverture citée plus haut- , et 4 fonds d'écran offert. Mouais ...

Le livre numérique enrichi, Loulou, l'incroyable secret [À propos du film] est beaucoup plus intéressant. Il se destine aux petits curieux qui ont envie de savoir comment Grégoire Solotareff a travaillé sur le projet du film, et comment des personnages dessinés sur du papier au crayon peuvent prendre vie. Il y a des interviews intégrées aux pages du livre, et une multitude d'images des différentes versions de Loulou. J'ai pris grand plaisir à découvrir ce livre. Il offre une approche intéressante du travail de Grégoire Solotareff et des autres créateurs du film. 

Maintenant il ne me reste plus qu'à aller voir le film ! 

Pour aller plus loin ...

Connaissiez-vous la maison d'édition Rue de Sèvres ? Elle est en lien avec L'école des Loisirs, et se consacre à la bande-dessinée, pour la jeunesse, et pour les plus grands. Les BDs peuvent être des adaptations de romans, mais pas seulement. Rue de Sèvres publie également des oeuvres originales. 

Les prochaines parutions chez Rue de Sèvres, que j'attends ...

Aux éditions Rue de Sèvres, il y a aussi ...

Pour suivre les actualités de cette maison d'édition, voici le lien vers sa page Facebook : ICI

Momo, des fleurs et une banlieue - Yaël Hassan

Il y a deux histoires, la première et la troisième des aventures de Momo, 

Il manque celle du milieu, je ne l'ai pas lu, mais cela n'a pas dérangé ma lecture, 

J'ai aimé l'image de ce Prince des Bleuets.

L'image m'intriguait et me donnait envie. 

Momo découvre les livres, en même temps avec son histoire Momo donne envie de lire d'autres livres. 

Momo je le conseille à ceux qui veulent une histoire simple, pas si longue, mais un vrai roman quand même. Une histoire douce, mais avec les deux pieds dans le réel. 

J'ai eu l'avis d'Alexis, élève de 6e. Il avait lu le premier, il n'a pas hésité lorsque je lui ai proposé de lui prêter Des lauriers pour Momo. 

Momo, petit prince des Bleuets
de Yaël Hassan
Syros, 2003.

Quatrième de couverture: 

Pour Momo, l'été s'annonce interminable à la cité des Bleuets. Du jour où il s'inscrit à la bibliothèque, le cours de ses vacances change. Momo se met à lire avec passion et fait la connaissance de monsieur Édouard, un extravagant instituteur à la retraite. Ensemble, ils ont de grands projets...

Des lauriers pour Momo
de Yaël Hassan
Syros, 2012.

Quatrième de couverture:

Remarqué pour son sérieux et ses résultats scolaires, Momo est admis dans un internat d'excellence qui vient d'ouvrir ses portes. Il est inquiet, bien sûr, à l'idée de quitter sa famille si vivante et soudée. Mais se retrouver seul face à l'inconnu, changer d'univers, d'habitudes... voilà qui est terriblement tentant ! Alors Momo fait sa valise, emportant avec lui ce qu'il a de plus précieux: les livres de monsieur Edouard et son journal intime.

Sur place, il remarque bien vite plusieurs garçons qui pourraient devenir les amis qu'il n'a jamais eus...

Les prélivres de Bruno Munari ... J'en rêve ...

J'ai eu la chance de les lire au Salon du livre Jeunesse de Fougères...

Ils sont tellement riches, avec si peu de mots. 

La ménagerie d'Agathe - Éric Chevillard et Frédéric Rébéna

La ménagerie d'Agathe
d'Éric Chevillard
dessins de Frédéric Rébéna
Hélium, 2013.


Quatrième de couverture: 

Éric Chevillard fait l'inventaire des jouets de sa fille Agathe dont il constate les écarts de formes, de matériaux, de taille et de fonction avec les animaux du monde réel. 

Agathe ferai bien de se méfier : ces compagnons de jeux si innocents, si doux, si malléables sont, en fait, des êtres sauvages, parfois terribles, et indomptables...

De ce balancement entre le monde des jouets et le monde animal surgissent des textes surprenants qui inspirent au dessinateur Frédéric Rébéna la plus grande liberté: du croquis au grand dessin naturaliste, de la drôlerie d'un petit jouet à la splendeur impressionnante d'un félin. 

Des jeux de mots, et de sens, entre la réalité et la description des jouets. La quatrième de couverture présente très bien cet ouvrage aux multiples ouvertures. Chacun y trouvera une allusion à un jouet qu'il a possédé. L'un s'attardera sur les textes, drôles et tendres à la fois, l'autre regardera avec attention tous les très belles planches d'illustrations. Il y a des animaux partout, de toutes les couleurs, et dessinés de toutes les manières. On passe de l'ours, à la vache, sans oublier les coccinelles ou encore la girafe (Sophie?) et l'éléphant (Elmer?).

Un ouvrage, à lire, relire, rerelire, à des âges différents, seul ou accompagné. 

Coup de coeur: le bain d'Agathe avec tous les canards... C'est décidé, ce soir je prends un bain !

Desolation Road - Jérôme Noirez

Desolation Road 
de Jérôme Noirez
GulfStream éditeur, 2011.

Quatrième de couverture: 

CALIFORNIE, 1930. Dans le quartier des femmes de la prison de San Quentin, une jeune fille de dix-sept ans attend le jour de son excéution. Elle s'appelle June, a une bouille d'ange, parle avec maladresse et timidité. Elle raconte ce qui l'a menée là, sur la Desolation Road, la route de la désolation qu'on emprunte un jour et qu'on ne peut plus jamais quitter: une passion absolue, déchirante, pour un garçon nommé David, une histoire d'amour ponctuée par le vol, le kidnapping et le meurtre à travers la Californie de la Grande Dépression, en compagnie des parias, des criminels et des fantômes. Quand le journaliste venu l'interviewer demande à June ce qu'est l'amour à ses yeux, elle répond: "De la poussière et des étoiles, monsieur." Le long de la Desolation Road, il n'y a rien d'autre à contempler. 

On discute du Prix Ados, la bibliothécaire me dit qu'à l'origine il y a beaucoup de romans, et puis dans la sélection finale, seulement 8. Quel genre plutôt ? - Oh ! Il y a vraiment de tout ! 

Voilà comment je me suis retrouvée à lire Desolation Road, de Jérôme Noirez, un roman très noir pour les adolescents, dans la sélection 2012/2013 du Prix Ados. Un roman trop noir pour les adolescents?  Non, je ne dirai pas cela. Il faut aimer les USA des années 1930, et après on se laisse embarquer par le roman. 

Gayle Hudson, journaliste à la recherche d'un bon scoop à vendre à bon prix, décide d'interviewer June Madero, 16 ans, qui se trouve dans le couloir de la mort, pour meutres, vols.... Une histoire qui attirera les lecteurs, une histoire qui pourra lui rapporter pas mal d'argent. Voilà le début du roman. 

Puis jour après jour, June raconte comment elle en est arrivé là. Sa mère qui est partie. Sa tante qu'elle ne supporte pas. La rencontre avec David. Le manque d'argent. L'envie de voir ailleurs. La fuite. Le journaliste prend consciencieusement note de ce récit. Il se rend compte peu à peu, que l'histoire des Enfants Criminels, ces deux adolescents qui ont commis des crimes de plus en plus importants, n'est pas si exceptionnelle, et qu'ils ont été pris dans un engrenage qui ne pouvaient que mal finir. 

J'ai aimé...

... l'ambiance des villes isolées aux USA,

... la cavale de ces adolescents, 

... me retrouver dans la période de prohibition, 

... sentir l'odeur du désert. 

Ce roman m'a donné envie d'en lire d'autres se déroulant aux USA, au début du 20e siècle... 

Et puis ce roman me pousse à découvrir plus amplement la sélection 2013/2014 du Prix Ados....

Pour aller plus loin sur le Prix Ado de la ville de Rennes... 

Voici la sélection complète 2014 : ICI

La Page Facebook du Prix Ados pour suivre l'actualité : LÀ

Les liens vers les 3 romans, que j'ai lus, sur les 8 de la sélection : 

Swing à Berlin de Christophe Lambert

Théa pour l'éternité de Florence Hinckel

La coeur en braille de Pascal Ruter

Ce dimanche, Kik cuisine du Meringus

Ce dimanche, ce blog de littérature pour la jeunesse se transforme en blog de cuisine, 

Ce dimanche, j'ai envie de faire découvrir une recette, 

Ce dimanche, je présente le Meringus, inconnu de mon ami Google, 

Le Meringus, un gâteau composé de trois couches, Semoule, Compote, Meringue.

Le Meringus, un gâteau semble-t-il familial, même s'il n'a pas été possible de déterminer son origine,

Le Meringus, un gâteau à faire, un peu à l'avance, pour qu'il soit tiède, mais encore craquant ...

Le Meringus, vous connaissez ? ...

Il faut 1l de lait, 2 oeufs, 200g de sucre, 100g de semoule fine, et des pommes. 

Pour commencer faire de la semoule au lait, avec : 

• 1l de lait
• 100g de semoule fine
• 100g de sucre
• 2 jaunes d'oeufs 

Dans la famille, Ginette Mathiot, avec Je sais cuisiner,  est une référence, notamment pour faire la semoule au lait. Si les recettes gardent le même numéro dans les différentes éditions, il s'agit de la 1466 - J'espère que la numérotation est conservée, mais d'un autre côté j'espère aussi, que certaines recettes ont été ajoutées pour moderniser l'ouvrage !- Les proportions ont été modifiées pour que la semoule soit moins compacte. 

Faire cuire la semoule à petit feu, 10 à 15 minutes, dans le lait bouillant et sucré avec les 100 grammes de sucre. Ajouter les 2 jaunes d'oeufs, bien mélanger pour ne pas que ça attache au fond de la casserole. 

Disposer la semoule, dans le fond d'un moule à manqué ou un plat à gratin, en une couche uniforme. Réserver au frigo, pour qu'elle s'affermisse. 

Pendant ce temps ...

Préchauffer le four, à 100°C ...

Alors que la semoule refroidit au frigo, et que le four chauffe, faire de la compote de pommes, sans ajouter de sucre, pour avoir 750 ml de compote. En fonction de la variété, il faudra plus ou moins de pommes crues. La compote ne doit pas être trop liquide. 

Pour préparer la couche de meringue ...

Battre en neige, les 2 blancs d'oeufs avec les 100g de sucre. 

On a alors les trois éléments pour préparer le Meringus, qu'il faut désormais disposer dans le plat.

La Semoule est déjà au fond du plat, assez dure pour éviter le mélange avec la Compote, lorsque l'on verse celle-ci, pour la couche intermédiaire. Ensuite la préparation Blancs d'oeufs-Sucre est étalée en une couche uniforme sur le dessus.  

Faire cuire pendant 90 minutes à 100°C. 

Laisser refroidir pendant 30 à 60 minutes, avant de déguster. Ne pas préparer ce gâteau la veille, car il est meilleur tiède, et la meringue se ramollirait. 

La meringue craque. La semoule aide le gâteau à se tenir, lorsqu'on le sert, et fond sous la langue. La compote ajoute le fruité. 

Trois couches, pour trois sensations différentes . 

La variante des cousines : Mettre du riz au lait à la place de la semoule ! 

Y a un monstre à côté - Ingrid Chabbert et Stéphane Sénégas

Y a un monstre à côté 

d'Ingrid Chabbert et de Stéphane Sénégas

Frimousse, 2013. 

Quand l'imagination d'un enfant dépasse les bornes, comme pour tous les enfants,

Quand des bruits attise les peurs, 

Quand les auteurs font tout pour épaissir le mystère, 

Quand les illustrations collent si bien au texte, 

Quand on devine la fin, mais que l'on rit quand même, 

Quand on se dit qu'il doit être très agréable de lire ce livre à voix haute, 

Quand je découvre des dessins qui font peur puis rire. 

Une très bonne découverte à la bibliothèque. Un livre posé là, sur une banquette. Je ne vous cache pas que je l'ai lu plusieurs fois, même s'il n'y a plus l'effet de surprise après la première lecture. 

La faute de Rose / Rose Colère

Lorsqu'on ne voit pas la vie en rose,
Lorsque je reçois un colis plein de Rose Colère,
Lorsque tout ce rose sonne aussi comme une avalanche de douceurs,
Lorsque qu'À l'Ombre du Grand Arbre, on s'échange des cadeaux colorés.

Je n'étais pas la seule à attendre ce colis avec impatience. Il m'observait attentivement, lorsque je déballais un à un tous les colis, préparés par Céline, du blog À lire au Pays des Merveilles.

Avec mes comparses du collectif d'À l'Ombre du Grand Arbre, nous avons lancé un SWAP, c'est-à-dire un échange de cadeaux, avec un destinataire surprise, au sein de notre groupe. Le thème choisi était une couleur pour une émotion, une couleur comme fil conducteur pour les composantes du colis. 

J'ai reçu un colis, plein de rose, de douceurs, mais aussi de colère. Le rose, ce n'est pas que les paillettes, la couleur des filles. Le rose peut être beaucoup plus que tous ces clichés. Il n'y avait pas de cochons, ni de romans d'amour ...

Il y avait un chat-stylo, un chien-porte-clefs, 30 messages anti-déprime à égrainer sur un mois, des roses à faire fondre pour le plaisir dans du champagne, des petits mots sur chaque cadeau, et bien sûr des livres... Toutes les excuses sont bonnes pour s'offrir des livres entre blogueurs de littérature pour la jeunesse ! 

Je remercie Céline pour toutes ces surprises, pour l'attention portée à la confection de ce colis. C'est une petite touche simple, mais j'ai eu un gros coup de coeur, pour chaque marque-page, ces étiquettes glissées dans les livres, accrochées à un morceau de ruban rose. Un petit mot pour m'accompagner à chaque lecture.

Les livres reçus seront à découvrir au fil du temps, par touches de rose, tendre ou colérique. Si vous avez envie de connaître chez qui j'ai déposé un panier plein de jaune, quelles sont les autres couleurs qui nous ont inspirés, RDV lundi sur le site d'À l'Ombre du Grand Arbre, ou sur Facebook, où je relayerai l'article. 

Pour ne pas trop vous faire languir, voici le premier livre lu de ce très chouette colis ...

La faute de Rose
de Florence Cadier
Thierry Magnier, 2012.

Quatrième de couverture: 

Quand Rose a rencontré Sean, jeune ouvrier agricole, elle était sûre que ses parents béniraient leur mariage. Mais il n'en est pas question, Sean est un étranger, orphelin. Alors les deux amoureux s'enfuient et l'escapade se transforme en course éperdue. Rattrapée par la police, Rose est enfermée dans un couvent. Toutes les jeunes femmes qui ont fauté sont condamnées à finir leurs jours, lavant du linge sans relâche. La plupart des soeurs sont dures, intraitables, les murs sont hauts, Rose ne renonce pas à s'enfuir pour retrouver Sean. 

Les chapitres alternent entre la vie de Rose au couvent, son enfermement et sa vie d'avant, lorsqu'elle a fait la connaissance de Sean, lorsqu'elle est tombée amoureuse. Peu à peu, on en sait plus sur l'enfer qu'elle vit, peu à peu, on sait comment elle s'est retrouvée dans ce lieu affreux. La vie d'une adolescente, qui tombe amoureuse, devient une chasse à l'homme. La vie d'une adolescente, promise à un bel avenir, devient un calvaire. Parce qu'elle n'est qu'une femme, qui ne peut pas choisir, qui elle peut aimer. Parce qu'elle est une femme, qui a envie de choisir. 

Rose, comme un prénom, 

Rose, comme la douceur d'un amour naissant, 

Rose, comme la colère, qui l'a fait tenir. 

La faute de Rose n'est pas un roman, qui finit bien, 

La faute de Rose est pourtant un roman, qui dit qu'il faut tenir le coup,

La faute de Rose est un roman, dans lequel tout le monde n'est pas méchant. 

Mais La faute de Rose n'est pas un roman qui finit bien ... Rose, connaît-elle l'expression Voir la vie en rose ? ... Pas sûr ...

Quelle est sa faute ? Que lui reproche-t-on au point de l'enfermer et de la réduire en esclavage ? 

Qu'a réellement fait Sean ? Fallait-il fuir ? N'a-t-on pas le droit d'aimer ? Comment peut-elle survivre ? 

Pourquoi cet acharnement ? Quand reverra-t-elle Sean ? 

Des questions que Rose se pose, des questions que l'on se pose avec elle. Comment tout cela finira-t-il  ? Mal ou pas ? ... La vie n'est pas toujours rose... Malheureusement ...

Un cancer ... Un autre ...

Une sélection, pas si facile à faire, 
Des livres qui m'ont fait pleurer,
Un partage de sentiments, qui fait du bien, même si parfois sur le coup, on a du mal à en parler. 

Alors il n'y aura pas trop de commentaires sur ces romans, à part que je les ai tous aimés, que je vous les conseille tous, qu'ils ont tous raisonné en moi, et qu'ils m'ont bouleversée. Ils pourront permettre d'ouvrir un sujet de discussion sensible avec un lecteur adolescent. On peut s'attendre également à des questions de sa part ensuite. 

Le cancer n'est pas un sujet facile, car il y a forcément un membre de l'entourage qui a été / est atteint. 

Il y a la peur de la mort, de la souffrance, l'attente de la guérison. Dans ces romans, il y a tout ça. C'est dur, mais c'est bien, car il n'a jamais été dit, que dans la vraie vie, tout est facile. 

Quand vous lirez ce livre
de Sally Nicholls
Pocket Jeunesse, 2008.

Quatrième de couverture: 

Je m'appelle Sam.
J'ai 11 ans.
Je collectionne les histoires et les objets incroyables.
J'ai une leucémie.
Quand vous lirez ce livre, je ne serai peut-être plus là. 

Un été pour mourir

de Lois Lowry

éditions Duculot, 1979. 

Réédité chez Casterman en 2010. 

Quatrième de couverture : 

Molly a commencé par tracer une ligne en plein milieu du tapis. Ensuite, elle a reposé la craie et m’a dit : « Voilà. Maintenant, libre à toi d’être aussi crade que tu veux, mais ton bazar, tu le gardes chez toi. Ce côté-là, c’est le mien ! » Deux soeurs, deux façons de voir la vie, deux destins. Meg aime les livres, la photo, Molly préfère les robes, les fêtes et les garçons. Elles sont différentes en tout et pourtant, dans la chaleur de cette campagne, au fin fond des États-Unis, c’est ensemble qu’elles vont goûter aux saveurs douces et amères de la vie. Un été pour grandir.

Merci à Hérisson pour cette lecture, de l'autre côté de l'océan.

Un autre roman lu loin, ailleurs, en février dernier... Oui, cette sélection a mis du temps à voir le jour. Ce n'était pas fait exprès, mais parfois les livres croisent notre route à des moments particuliers. Ils deviennent alors indissociables. Le souvenir de l'un, rappelle l'autre, et inversement. Je l'ai lu en version originale, et en numérique, sur ma liseuse, visible sur la photo.

The fault in our stars
de John Green
Dutton Books, 2012.
Pour l'édition française: Nos étoiles contraires, Nathan, 2013.

Backcover : 

Despite the tumor-shrinking medical miracle that has bought her a few years, Hazel has never been anything but terminal, her final chapter inscribed upon diagnosis. But when a gorgeous plot twist named Augustus Waters suddenly appears at Cancer Kid Support Group, Hazel’s story is about to be completely rewritten.Insightful, bold, irreverent, and raw, The Fault in Our Stars is award-winning-author John Green’s most ambitious and heartbreaking work yet, brilliantly exploring the funny, thrilling, and tragic business of being alive and in love.

Et puis il y a aussi, j'en avais déjà parlé...


L'envol du dragon 
de Jeanne-A Debats
Syros, 2011.

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Des livres libérés le temps d'un WE ...

6 livres pour un WE, 

6 livres à lire et à libérer dans un transport en commun, 

6 livres pour le train, ou le métro. 

Sur les 6, j'en ai lu 3, les voici en images ...

 

Mon américain de Jean-Paul Nozière, édité par Nathan, 

libéré le soir sous un arrêt de bus. 

 

Nano de Dominique Forma, édité par Syros dans la collection Souris Noir,

lu dans le RER, libéré dans le métro. 

La fille qui n'aimait pas les fins de Yaël Hassan et Matt7ieu Radenac, 

édité par Syros, dans la collection Tempo,

Lu dans le métro, fini dans le train, et libéré à l'arrivée en gare de Rennes. 

Est-il allé jusqu'à Brest ? ...