Presses de la cité, 7 avril 2011.
Oui, oui vous avez bien lu, ce livre ne sort en français que dans 2 semaines; Je vous donne mon avis en avant-première. Je remercie les
Presses de la cité et
Blog-o-book, qui m'ont permis de recevoir et de lire ce livre.
Je m'étais dit "Attention, ça ne rigole pas, on t'offre un livre en échange d'une critique, alors tu dois assurer!". Pour commencer je voulais faire mon propre résumé, et ne pas recopier la quatrième de couverture. Mais comment présenter l'ouvrage et donner son sujet, sans pour autant fournir la clef de l'intrigue? Pour ce roman, l'exercice est ardu.
Donc voici le quatrième de couverture et ensuite je donne mon avis sur la lecture:
Imaginez qu'avant de pouvoir rentrer chez vous, vous soyez obligé de faire le tour du bâtiment afin de vérifier que tout est normal.
Imaginez qu'une fois dans le hall de votre immeuble, vous deviez vous assurer six fois que la porte d'entrée est bien fermée. Un, deux, trois, quatre, cinq, six. Et si vous êtes interrompu en plein rituel, il faille tout recommencer.
Imaginez que, arrivé dans votre appartement, vous tourniez la poignée de votre porte six fois dans un sens, puis six fois dans l'autre pour vous sentir en sécurité. Que vous restiez plusieurs minutes derrière la porte, à l'affût du moindre bruit dans la cage d'escalier. Et que, tous ces contrôles effectués, vous commenciez une ronde chez vous. Fenêtres, rideaux, tiroirs, tout doit passer au crible de votre attention.
Imaginez aussi que vous ne puissiez faire les courses que les jours pairs et pratiquer un sport les jours impairs, mais à condition que le ciel soit nuageux ou qu'il pleuve.
Bienvenue dans l'univers paranoïaque de Cathy, une jeune Anglaise à qui la vie souriait jusqu'à un soir elle fasse une mauvaise rencontre...
C'est intrigant et angoissant également. Surtout ça donne envie !
Le livre débute par un extrait d'audience dans un tribunal daté de 2005. Les propos de l'avocat et du témoin ou accusé, à ce stade de la lecture on ne sait pas encore exactement qui est qui, sont retranscris. Il y aura donc un homme dans l'affaire et de la violence. Des coups sont portés. Ensuite une ligne en gras annonce que l'on est désormais en 2001. Les noms ne sont pas les mêmes. Quel lien existe-t-il entre ces deux éléments ? Puis on fait un bond en 2007.
Alors là, je me suis dit... "Où suis-je??????????"
Après une vingtaine de pages, on comprend. Le roman est construit sur une alternance entre les événements de 2001 et ceux de 2007. En parallèle on suit la vie du personnage principal à ces deux époques, en se rendant compte qu'il y a un Avant et un Après. Elizabeth Haynes emmène le lecteur vers ce point de rupture, cette clef qui dénoue l'ambiguïté dans les rôles de chaque personnage.
Je n’en dirai pas plus sur l’intrigue de ce livre. Expliquer le Avant ou le Après, serait donner des indices sur la « chose » qui fait basculer le destin du personnage central. Je laisse le travail de l’auteure faire son œuvre.
Ce que je peux révéler par contre c’est mon engouement pour ce roman. Je l’ai commencé un dimanche matin, et fini le soir même. Non pas parce qu’il est petit, fin, inintéressant et que sa lecture en diagonale suffit. Non ! Loin de moi ces idées. Ce premier livre d’Elizabeth Haynes raconte plus que la vie d’une paranoïaque bourrée de TOC. Il ne faut pas s’arrêter à ce quatrième de couverture. Pour convaincre, je serai presque tentée de présenter les thèmes abordés. Mais je résiste, et ne révélerai rien qui pourrait gâcher votre plaisir de découverte.
Surveillez les rayonnages de votre libraire préféré, pour découvrir ce livre dès que possible.