Le dimanche, je relis *8*
Pour ce blog, il y a en coulisses, un onglet "Statistiques". A l'heure où j'écris ce post, le message comptabilisant le plus de "lecteurs" est celui de Rossmore Avenue de Vanessa Caffin. C'est étrange, et aussi un peu frustrant car ce livre ne fait pas partie de mes préférés. Et pourtant, je ne sais pas pourquoi, il est le Top 1 des messages de ce blog, et ça depuis le jour de sa publication.
Il a été suivi de plusieurs commentaires, certains évoquant Chroniques de San Francisco de Armistead Maupin. Leurs lectures sont trop lointaines pour vous livrer une critique digne de ce nom, mais je voulais les évoquer lors de ce Dimanche, je relis, en vous proposant la couverture et le quatrième de couverture de l'édition que je possède, et peut être vous inciter à les lire.
San Francisco et sa fameuse baie, ses tramways cahotant dans les rues en pente, son pont du Golden Gate, compte désormais un monument de plus : le 28, Barbary Lane, une pension de famille tenue par la pittoresque Anna Madrigal qui materne ses locataires avec une inépuisable gentillesse. Et ils en ont tous bien besoin, car "s'il ne pleut jamais en Californie, les larmes en revanche peuvent y couler à flots". Ils le savent bien, Mary Ann, venue de Cleveland dans cette ville qui a le don de décoincer les gens, Mona qui vient de perdre son emploi, Michael qui cherche vainement l'homme de sa vie... Né en 1944 à Washington DC, Armistead Maupin vit à San Francisco depuis 1971. C'est dans un quotidien, le San Francisco Chronicle, qu'en 1976 il a commencé à publier ses chroniques réunies plus tard en six volumes qui ont connu un succès immédiat. Parce que cette comédie humaine, pleine d'humour et de fantaisie, est surtout un plaidoyer contre l'hypocrisie et pour le respect des différences.
Rossmore Avenue de Vanessa Caffin
Pour ce blog, il y a en coulisses, un onglet "Statistiques". A l'heure où j'écris ce post, le message comptabilisant le plus de "lecteurs" est celui de Rossmore Avenue de Vanessa Caffin. C'est étrange, et aussi un peu frustrant car ce livre ne fait pas partie de mes préférés. Et pourtant, je ne sais pas pourquoi, il est le Top 1 des messages de ce blog, et ça depuis le jour de sa publication.
Il a été suivi de plusieurs commentaires, certains évoquant Chroniques de San Francisco de Armistead Maupin. Leurs lectures sont trop lointaines pour vous livrer une critique digne de ce nom, mais je voulais les évoquer lors de ce Dimanche, je relis, en vous proposant la couverture et le quatrième de couverture de l'édition que je possède, et peut être vous inciter à les lire.
San Francisco et sa fameuse baie, ses tramways cahotant dans les rues en pente, son pont du Golden Gate, compte désormais un monument de plus : le 28, Barbary Lane, une pension de famille tenue par la pittoresque Anna Madrigal qui materne ses locataires avec une inépuisable gentillesse. Et ils en ont tous bien besoin, car "s'il ne pleut jamais en Californie, les larmes en revanche peuvent y couler à flots". Ils le savent bien, Mary Ann, venue de Cleveland dans cette ville qui a le don de décoincer les gens, Mona qui vient de perdre son emploi, Michael qui cherche vainement l'homme de sa vie... Né en 1944 à Washington DC, Armistead Maupin vit à San Francisco depuis 1971. C'est dans un quotidien, le San Francisco Chronicle, qu'en 1976 il a commencé à publier ses chroniques réunies plus tard en six volumes qui ont connu un succès immédiat. Parce que cette comédie humaine, pleine d'humour et de fantaisie, est surtout un plaidoyer contre l'hypocrisie et pour le respect des différences.
Rossmore Avenue de Vanessa Caffin
Belfond, 2011.
Lily Brochant s’est installée il y a dix ans à Los Angeles, où elle a suivi un amour de passage. Allergique à l’inculture américaine, elle se débat au milieu du vernis californien, décidée à imposer un ton résolument irrévérencieux et parisien, bien intriguant pour la communauté du 500, Rossmore Avnue, le petit immeuble chic et vieille Angleterre de Hancock Park où elle a posé ses valises.
Reine du shiatsu auprès d’une clientèle fortunée, elle se jette sur le pouls de ses voisins pour mieux traquer leurs manques affectifs : Jane, malmenée par un fils hyperactif et déterminée à démasquer les infidélités de son mari ; Georges, un Français sexagénaire inconsolable depuis le décès de sa femme, parti à L.A. dans l’espoir de rencontrer son idole, Sylvie Vartan ; Luke, peintre dépressif en mal d’inspiration ; et Cora, concierge latino mélancolique rêvant de fuir en Norvège. Mais quand le mari de Cora est retrouvé mort dans les poubelles et qu’un natif de L.A. se met à courtiser Lily à la française, la vie prend des tours inattendus au 500, Rossmore Avenue…
Je relis ce quatrième de couverture pour la rédaction de ma chronique, je me rends compte qu’il dit tout, qu’il ne laisse pas beaucoup de surprise au lecteur, car il n’y a pas grand-chose d’autre dans le livre. L’histoire est intéressante mais comme le dit le petit encart qui suit la présentation du roman « Une comédie délurée et subtile, dans l’esprit des Chroniques de San Francisco », il y a beaucoup de ressemblances avec les Chroniques dans ce roman. L’éditeur propose lui-même la comparaison, et peut être n’aurait-il pas du, car j’ai comparé. Et le livre de Vanessa Caffin est nettement moins dense et riche en événements.
L’intrigue se déroule sur un mois et demi environ, ce qui n’est pas très long. Pendant cette période, la vie des habitants de l’immeuble de Lily est chamboulée, mais à la limite de l’exagération. Comment est-ce possible ? Un peu, je suis d’accord, mais là on tombe dans l’accumulation de clichés. Ou alors je n’observe pas assez bien ce qui se passe dans mon immeuble !
L’histoire est bien. Il y a de bonnes idées. Les personnages sont bien présentés. Mais… mais… mais…. Il y a toujours un mais, quand les observations positives sur ce livre me viennent à l’esprit. Je n’écris pas de livre, je n’aurai pas la prétention de dire à l’auteure ce qui manque à son livre. Par contre, je suis lectrice et j’aimerai évoquer ce qui m’a manqué lors de la lecture de ce livre. (Attention, si vous allez l’intention de lire ce livre, je vais révéler quelques éléments de l’intrigue)
Moins de précipitation dans les événements. Par exemple, Jane qui en deux semaines, découvre (alors que c’est une évidence pour tout le monde) que son mari la trompe, s’arrange pour savoir qui est sa maîtresse, lui fait ses valises, hésite pendant quatre soirs, le laisse dormir devant la porte, le met finalement dehors, décide d’aller tous les dimanches à la messe pour calmer son fils hyperactif ( !!), rencontre plusieurs fois le voisin dans l’ascenseur, devient la muse et la maîtresse de ce voisin, qui est un peintre retrouvant miraculeusement l’inspiration. Tout ça en deux semaines. Pffiouuuu…. Pourquoi ne pas prendre plus de temps, et étaler l’intrigue sur un plus long laps de temps ?
Un peu plus d’approfondissement des personnages. Lily, qui est sensée être une parisienne typique avec ses coups de gueule, mérite qu’on s’attarde un peu plus sur elle. Pas quatre cents pages, mais le passage rapide sur les French Thursdays et l’épisode où elle ne désire parler à personne, ressemblent plus à des petites touches descriptives, qu’à la description approfondie d’un personnage avec une réelle personnalité bien définie par l’auteur.
Heureusement, je connais les Chroniques de San Francisco, sans ça ce roman seul ne m’aurait pas apporté assez d’éléments pour planter le décor et l’ambiance de L.A, et de cet immeuble qui semble tendre parfois vers une grosse colocation.
Un peu déçue par ce roman, que j’avais hâte de lire (d’ailleurs la couverture et la jaquette sont extrêmement sympas, avec le titre en rose et le palmier sur fond turquoise). J’ai eu l’impression d’un gros coup de bluff, un beau livre, un quatrième de couverture appétissant et une fois le livre dévoré un « Mouaisss…. » ou « Oui, mais…. » me reste en travers de la gorge.
Merci à l'éditeur Belfond et au site Livraddict qui m'ont permis la lecture de ce livre.
Merci à l'éditeur Belfond et au site Livraddict qui m'ont permis la lecture de ce livre.
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