Tome 1 de Beyonders
de Brandon Mull
Nathan, 2012.
Titre original: Beyonders - A world without Heroes (2011)
Traduit de l'américain par Marie-José Lamorlette
Quatrième de couverture:
Jason aurait pu être un garçon comme les autres mais il se retrouve accidentellement projeté à Lyrian, un empire soumis au règne cruel du sorcier Maldor. Il comprend très vite que la seule façon de rentrer chez lui est de renverser ce terrible despote grâce à un mot magique. Le voilà désormais face à son incroyable destin: être le héros qui devra sauver ce monde en péril !
Ça brille, il y a du doré dans la couverture. C'est beau ! Mais ça fait peur aussi. Cet homme encapuchonné qui s'avance vers le lecteur, son regard ténébreux. Les couvertures, très "mec", très fantasy ne sont pas toujours mes préférées, mais là je dois admettre que le travail d'illustration et de conception de la couverture est exceptionnel. La cape se poursuit même sur la tranche du livre... Allez je vous fais une photo pour vous montrer !
Ce livre est une véritable quête. Jason se lance à la recherche de ce mot magique, syllabe après syllabe. Dans la majorité des cas, les titres de chapitres font référence à un nouveau personnage que Jason rencontre lors de son voyage. Et oui, comme toute bonne quête, elle doit se faire sur les routes d'un monde hostile, qui regorge de créatures bizarroïdes. Brandon Mull réalise très bien ce tour de force. Cela aurait pu être du vu et revu, mais pas du tout. L'auteur réussit à embarquer le lecteur dans un monde bien à lui, et de le surprendre avec des personnages haut en couleurs.
Il y a toujours magie, château, bagarres, héros, bravoure... mais la petite touche, le petit truc en plus, qui a fait que j'ai vraiment apprécié ce livre, ce sont toutes les phrases bourrées d'humour. Brandon Mull sait qu'il n'est pas le premier à écrire de la fantasy. Ici et là, il y a des petites pointes d'ironie, que j'ai adoré. Jason, qui est originaire de notre monde, ne devient pas un Héros par magie, il garde ses baskets, il conserve son vocabulaire. J'ai aimé ce mélange de genres.
Petit bémol: Au milieu de ce roman de 537 pages (... effectivement c'est un pavé!...), j'ai eu un petit coup de mou. Mais il ne faut pas s'arrêter à cette impression de "Allez ! Avance, trouve ton mot, enfin !" à la 250e page, car après ça repart de plus belle. Et ça vaut vraiment le coup.
J'ai passé un bon moment avec ce livre, malgré le petit bémol que j'ai évoqué précédemment. Pour finir quelques petits trucs en vrac ....
Un extrait: (Jason est en prison, mais je ne vous dis pas où, ni quand, ni pourquoi !)
Jason traversa la cellule pour examiner le trou dans le mur. Aucune lumière n'en venait. Il voyait qu'il bifurquait vers le haut, mais il ne pouvait pas tout à fait enfiler sa main dedans. Il se demanda s'il permettait à ses geôliers d'entendre tout ce qu'il faisait. Il en approcha la bouche.- Un cheeseburger avec des frites et un grand coca, s'il vous plaît.Pas de réponse.
Remarque: Je ne sais pas s'il y a un lien, mais toujours en fouillant sur le net, j'ai découvert que les Beyonders ne sont pas seulement des étrangers dans le monde de Lyrian....
Mlle Wikiped m'a dit, que depuis 1980:
Credit : Beyonders - Wikipedia
Enfin: Le tome 2 est sorti en mars en VO. En voyant la couverture, je trépigne d'impatience.
Quelle classe ce roi aveugle. Très très belle couverture !
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