de Carole Lepan pour le texte et de Marcellin pour les illustrations
éditions motus, 2012.
(j'ai mis le lien du site.... mais euh.... il fait un peu peur. Il y a des voix étranges ...!)
Quatrième de couverture:
Ils regardaient tous ces passants passer, se pressant, pressant le pas, pressant la voix, ne sentant pas l'odeur de leur bois.
C'est une histoire sans en être une. C'est un poème mais pas seulement. Ces traverses de chemins de fer en bois plantées à la verticale observent les humains qui passent et repassent, jusqu'à ce qu'une petite fille s'arrête.
Les illustrations en pleine page sont magnifiques, par contre je n'aime pas trop la police de caractères utilisée pour le texte. Je la trouve fade face à la délicatesse des dessins. Une mise en page assez plate pour un livre qui invite à l'observation de la nature, des objets qui peuplent notre quotidien, auxquels on ne fait plus attention. Une invitation à prendre son temps et à regarder.
Il est toujours difficile de dire pour ce genre de livre "J'ai A-DO-RÉ ! Vraiment trop cool ! Allez y achetez le !" Oui, je vous le conseille, mais non je ne suis pas sûre qu'il vous plaise. Je l'ai aimé. Vous l'adorerez peut être. Vous ne lui trouverez aucun intérêt peut être aussi.
Ce livre est rempli de poésie, et chacun le lira avec une sensibilité différente.
S'il se trouve sur votre chemin dans une librairie ou une bibliothèque. Arrêtez-vous. Ouvrez-le. Vous comprendrez ce que j'ai voulu dire.
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