de Martine Delerm
Seuil Jeunesse, 2011.
Cette adaptation du conte d'Andersen, la petite fille aux allumettes, reprend le sujet des enfants qui mendient dans la rue. Cette fois, ce sont dans les rues de Paris que la petite fille passe ses journées à tendre la main et à dire tout bas "Madame, Monsieur..."
Les flocons et le froid arrivent. La solitude et l'ignorance des passants. La petite fille est seule, à l'extérieur de ce monde qui gravite autour d'elle.
Mais une main peut se tendre et offrir un peu de chaleur, au coeur d'une librairie.
Je n'arrive pas à formuler ce que je pense de ce livre. Je ne peux pas dire que je ne l'aime pas, mais pas non plus que je l'apprécie. Pour moi, il n'est pas bon, mais pas mauvais non plus. Les illustrations me plaisent de manière générale, mais pas lorsque d'autres personnages que la petite fille font irruption dans la page.
Ce qui est certain, c'est que c'est un beau livre. Le papier est beau, la qualité d'impression est excellente, le rendu des couleurs est épatant.
Mais il manque quelque chose... que ce soit dans le texte ou dans les illustrations d'ailleurs.... Un brin de modernité. Un peu d'énergie, même si je comprends bien que ce livre ne se veut pas joyeux. Le sujet principal est les enfants sans abri, quand même... mais....
À la première lecture, ce livre m'a fait pensé aux ouvrages que je lisais lorsque moi j'étais petite, dans les années 1980-1990. C'est peut être ça, que je lui reproche. Un côté poussiéreux. Un manque d'innovation. Un petit quelque chose qui rendrait le sujet traité vraiment d'actualité.
Avis mitigé donc. J'attends les vôtres avec impatience.
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