Une vieille histoire de famille
Texte de Véronique Cauchy
Illustrations de Pauline Duhamel
Gulfstream éditeur, 2009.
Quatrième de couverture: La gourmandise est un vilain défaut, surtout lorsque l'on est un loup très affamé, prêt à croquer dans une soupe au caillou... pour satisfaire une faim de loup!
Canines, dents de lait, crocs et autres quenottes... Et si la Petite Souris devait s'occuper d'autres dents que les dents des petits enfants?
Un conte loufoque où un loup apprend à ses dépens que pour satisfaire son appétit il doit faire attention à sa dentition!
Tout commence avec une référence au conte de la soupe au caillou, dans lequel il est question d’un loup qui s’invite chez une poule pour partager une soupe dans laquelle chaque personnage ajoute un ingrédient en plus du caillou. Le loup d’Une vieille histoire de famille ne connaît pas la recette de la soupe au caillou, il se casse toutes les dents en croyant que le caillou se mange en même temps que le reste de la soupe. La Petite souris ramasse les débris dentaires et très courageuse dépose sous l’oreiller du loup son dû. Des pièces de monnaie qui lui permettront de faire réaliser un très beau travail prothétique ! Le texte s’articule autour d’un refrain « Patacru, qui l’eût cru ? Plus maladroit que moi, ça n’existe pas ! » qui rend le loup beaucoup moins méchant que traditionnellement. Une pointe de tradition, une pincée d’originalité, un zeste de folie et un gros caillou : une recette originale pour un livre à ne pas manquer.
Coup de cœur : La dent de lait d’un hippopotame et la dent rare de la deuxième de couverture.
Un petit rappel pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire de la soupe au caillou:
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