Scarabéa jeunesse, 2011.
Quatrième de couverture: Faustin ne croyait ni au Père Noël, ni aux petits lutins, ni même au trésor que l'on trouve au pied de l'arc-en-ciel. Faustin croyait encore moins à la souris qui passe la nuit dans la chambre des petits enfants qui ont perdu une dent, et qui déposerait sous leur oreiller une pièce de monnaie...
Le garçon s’appelle Faustin, la petite souris Albertine. La dent ne tient plus qu’à un fil. Elle est échangée contre un livre de Recettes magiques. Alors que Faustin ne croyait pas en l’existence de la petite souris, ni à celle du Père Noël et des petits lutins d’ailleurs, il fait avec elle un marché, pour que le vieux Garigou récupère une dent de plus, et puisse croquer les carottes du jardin. A la lecture du livre de recettes, Faustin regrette de ne pas avoir vendu sa dent. Le titre était prometteur Livre de recettes magiques pour devenir un super-super héros, mais les intitulés des chapitres le tentent beaucoup moins : Gratin de patience et son coulis de persévérance ou velouté d’obéissance et sa galette de tolérance. Il n’est pas que question de dents dans l’histoire de Faustin.
Ce livre est remarquable, à mon avis, non pas pour le récit en lui-même mais pour la mise en page et les illustrations. Olivier Daumas mélange les styles, exploite l’utilisation de plusieurs polices de caractères et réussit à plonger le lecteur dans ses représentations de super-héros du quotidien. Une nouveauté de cette année à feuilleter avec plaisir, pour découvrir une petite souris aux baskets en toile jaune, qui s’en va en sifflotant, après avoir arraché la dent du garçon.
Vous l'aurez compris, ma préférence se tourne vers les illustrations et la mise en page. Un exemple:
Dans celle-ci Olivier Daumas a réussi à me faire tourner le livre pour lire le texte. J'adore cette interaction avec le livre.
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