Ma grand-mère m'a mordu - Audren

Ma grand-mère m'a mordu 
d'Audren
L'école des loisirs, 2013.

Quatrième de couverture: 

Marcus s'est fait mordre par sa grand-mère. Elle a voulu regarder "Des chiffres et des lettres" à la télé. Mais il a refusé de changer de chaîne tant que son film n'était pas fini. Alors elle a essayé de lui arracher la télécommande des mains et il a résisté. Elle l'a mordu. On peut encore voir la trace des dents sur son poignet. Pourtant, personne ne le croit. Une grand-mère, ça ne mord pas ! lui répondent les adultes. La preuve que si ! En plus, sa grand-mère n'est même pas grondée pour ce qu'elle a fait. 

Sa copine Fleur est la seule à le comprendre. Elle aussi a une grand-mère "totalement abominable". Elle propose à Marcus de faire partie des VMV, l'association des Victimes des Mémés Violentes. Leur devis: Oeil pour oeil, dent pour dent...

Personne ne met en doute les paroles d'un aïeul, les vieux ont toujours raison, on doit les respecter. Et bien non ! Audren, lorsque je l'avais rencontrée au Salon de la presse et du livre pour la jeunesse de Montreuil en novembre, avait dit: 

" Tous les vieux ne sont pas respectables. Ça m'énerve cette idée de respect des vieux. Certains vieux sont vraiment méchants" 

C'est vrai qu'il y a des vieux aigris, qui ne veulent pas qu'on les dérange, surtout pas par des gosses. Il y a de ça, dans Ma grand-mère m'a mordu, mais il y a aussi la notion de mort prochaine, et du temps qui passe. Il ne faut pas forcément se quitter fâchés. Marcus met les deux pieds dans le plat et provoque sa grand-mère. Oeil pour oeil, dent pour dent(ier), c'est un peu violent, mais dans cette histoire, cela a permis d'ouvrir le dialogue et de trouver un compromis, afin de satisfaire la grand-mère et le petit-fils. Le respect doit être dans les deux sens. 

"J'adooOOOOOooore ce que vous faites!"

Mardi.
Deuxième jour de la semaine.
Il reste Mercredi, Jeudi, Vendredi.
Et puis cela sera Samedi.
Samedi.
Ce Samedi, je prendrai le train, j'espère qu'il ne sera pas en retard.
Samedi, je vais à Paris.
Et puis il y aura aussi Dimanche.

Samedi et Dimanche, deux jours pour croiser des auteurs, au Salon du Livre de Paris.

Il y a des livres que j'ai déjà lus, d'autres que je suis en train de lire, certains qui attendront encore un peu. Mais ce sont tous des livres, dont les auteurs seront au Salon du livre de Paris ce WE. 

Pendant toute la semaine, je parlerai de livres, dont je n'ai pas encore parlé ici, que j'emmènerai dans mes bagages pour les faire dédicacer. Hier, il y a eu Audren et Les orphelines d'Abbey Road. Demain, il y aura Luc Blanvillain. 

D'ailleurs je me demande bien comment il est possible de dédicacer mon ebook Un amour de geek...

Je vais peut être tout simplement aller voir cet auteur, et lui dire 

"J'adooooOOOOOoooore ce que vous faites ! "

Il y aura aussi Vincent Villeminot, Timothée de Fombelle, Jean-Claude Mourlevat, Janik Coat, Eric Senabre, Pascal Ruter, Denis Cheissoux, à qui je dirai bien  "J'adoooOOOoooore ce que vous faites!"... Mais bon... les auteurs, ils sont intimidants parfois... 

J'ai tout noté dans un petit calepin. La suite, ce WE. 

D'ici là des idées de lectures.

Pour connaître tous les horaires de dédicaces pour ce Salon du livre de Paris 2013, c'est ICI. 

Ajout sur le calepin: Discussion avec Gabriel Janer Manila, l'auteur de J'ai joué avec les loups, le samedi La question de l'Autre en littérature pour la jeunesse et à travers la traduction. Voici un livre que je lirai sur le trajet et que je ferai dédicacer là-bas, et dont j'irai écouter l'auteur. 

Les orphelines d'Abbey Road - Tome 1 - Audren

Les orphelines d'Abbey Road 

Tome 1

d'Audren

L'école des loisirs, 2012. 

Quatrième de couverture: 

L'orphelinat d'Abbey Road ne s'est pas toujours appelé ainsi. Son véritable nom, il vaut mieux ne pas le connaître. Il vaut mieux ne pas poser de questions, non plus, ni sur ce sujet ni sur aucun autre. Soeur Ethelred n'aime pas que les enfants posent des questions. Elle dit que Dieu apportera toutes les réponses. Ses réponses à elle, ce sont les punitions. 

Ce soir, comme chaque soir, les pensionnaires ont dit leur prière et soeur Ethelred a coupé l'électricité dans le dortoir. Mais Joy ne peut pas dormir.  Elle pense au souterrain que son amie Margarita a découvert sous l'abbatiale. 

Qu'y a-t-il au bout de ces couloirs qui sentent le soufre ? Pourquoi Prudence ne parle-t-elle plus depuis qu'elle les a visités seule ? De quoi a-t-elle si peur ? D'où vient cette étrange brûlure sur son bras ? Que cache le mince sourire de Lady Bartropp, la bienfaitrice de l'orphelinat ? Et pourquoi Ginger chante-t-elle sans cesse une chanson en latin sans même s'en apercevoir ? 

Les réponses sont peut-être là, tout près, dans un autre monde. 

C'est le gros chat blanc, et le décor derrière la jeune fille qui ont attiré mon regard vers cette couverture. Et puis c'est une rencontre avec l'auteur, qui m'a finalement décidée à lire ce livre. Ce qu'elle en disait m'intriguait. Elle a dit l'avoir écrit, sans prévoir à l'avance, où l'histoire allait la mener. L'intrigue se déroule pourtant de manière cohérente. (D'ailleurs je ne développerai pas les différentes péripéties des personnages, il y en a suffisamment dans le quatrième de couverture). On ne sent pas cette "non-préparation". Il y a un peu vers la fin, un sentiment de "Ah ben ça, il fallait s'en douter !" Je ne dirai pas à quel sujet, à par qu'il y a un lien avec une histoire d'amour. Mais voilà, ça se tient, comme toute découverte d'un monde parallèle. Il y a d'abord le scepticisme, puis l'excitation, et enfin l'impatience. On tient le livre fermement, on tourne les pages frénétiquement, pour savoir comment tout cela finira. Bien, voilà ce qu'on suppose, mais comment en être sûre, avant d'avoir atteint la dernière page. 

Maintenant que l'auteur a attisé mon appétit de lectrice, j'espère que la suite qui est prévue à ce roman, ne me décevra pas. J'ai hâte d'en connaître plus sur les personnages, de suivre plus longtemps leurs aventures. Mais l'écriture "au fil de l'inspiration" de l'auteur réussira-t-elle à être suffisamment poignante et intéressante pour mener le lecteur au bout de plusieurs tomes ? N'y a-t-il pas un risque de tourner en rond ? Il me tarde de découvrir la suite pour répondre à toutes ces questions. 

Audren est dans l'actualité du Salon du livre 2013, car elle sera en dédicace le dimanche 24 mars de 14h à 16h, sur le stand de l'École des Loisirs. D'après le programme, elle est là pour dédicacer le tome 2  de ce cycle, Le Monde d'Alvénir, mais sur le site de  l'éditeur ce livre est sensé sortir en avril.... Pourra-t-on l'avoir (et donc le lire) en avant-première ?! 

Affaire à suivre, dans En direct du Salon du Livre, Le Dimanche. 

Pour tout savoir des dédicaces sur le stand de l'École des Loisirs, c'est ICI. 

Quelques citations au retour de Montreuil

Au Salon du livre et de la presse Jeunesse de Montreuil, 
Je suis allée à des rencontres avec des auteurs, 
Je les ai écoutés, 
Je vous rapporte quelques morceaux choisis. 




"‎La quatrième de couverture d'un livre c'est comme l'étiquette d'un gâteau, on ne saura pas le goût du gâteau mais on saura ce qu'il y a dedans" 

de Ramona Badescu au sujet des quatrièmes de couverture de la série Pomelo, parue chez Albin Michel Jeunesse.

"Tous les vieux ne sont pas respectables. Ça m'énerve cette idée de respect des vieux. Certains vieux sont vraiment méchants" 

d'Audren au sujet de son prochain livre à paraître à l'École des Loisirs

"Quand on est réfugié, on perd tout, même la vie que l'on prévoyait d'avoir."

de Janne Teller, lors de la discussion sur son livre Guerre, Et si ça nous arrivait ?, édité chez Les Grandes Personne. 

"Avant si on ne partait pas, on mourait. Il fallait partir pour trouver de la nourriture. L'aventure est fondamentale". 

de Tim Willocks, lors de la discussion sur l'aventure dans les romans pour adolescents, dont Doglands, paru chez Syros. 

Bizarre, bizarre - Audren

Bizarre, bizarre d'Audren, illustré par Isabelle Bonameau
L'école des loisirs, 2008.

Lorsque le maître de Félix  demande à ses élèves d’apporter pour mardi une bizarrerie, le jeune garçon se pose de drôles de questions. Cet exercice énerve par-dessus tout le père de Félix qui préférerait voir son fils réviser des matières plus conventionnelles. Alors que tout paraît normal à Félix dans sa maison (aucune bizarrerie à l’horizon), il réussit à trouver une idée originale.

Un grain de sable existe dans la belle machinerie scolaire, lorsque Taylor, le maître s’en mêle. Il est agréable de lire ce petit roman, adapté aux jeunes lecteurs (dès 6 ans). L’originalité est au rendez-vous. Les illustrations en noir et blanc d’Isabelle Bonameau apporte une touche humoristique supplémentaire.

Petit bémol: Pourquoi faut-il que le maître soit anglais pour proposer quelque chose d'original?

  

Cette critique a été réalisée pour Nantes Livres Jeunes. 

Une autre critique sur ce livre à lire par là-bas. 

Celle que j'aime - Audren

Celle que j'aime - Audren (illustrations de Stéphanie Blake)
L'école des loisirs, 2009.

Quatrième de couverture: 

Paul est amoureux de Lison. Lison qui lui offre de merveilleux dessins de libellules aux ailes transparentes et pailletées, qui a de jolies mains, de grands yeux noirs et un grain de beauté sur le bout du nez. Plus tard, Paul reprendra la charcuterie de ses parents avec Lison. Mais bientôt son grand rêve s'effondre: Lison est végétarienne. Adieu le partage de saucisses, pâtés et autres jambons... Paul doit choisir: Lison ou la charcuterie.

Paul aime Lison. Lison aime Paul. Paul veut devenir charcutier comme ses parents. Lison est végétarienne. Il existe un problème… ou pas. Paul devra faire face à ses angoisses et accepter de les livrer à Lison.

Un livre destiné aux jeunes lecteurs, à partir de 6 ans. Cette histoire est simple et la fin sans surprise, mais il invite à se poser des questions sur l’acceptation de l’autre, aussi différent soit-il. 

Critique réalisée pour Nantes Livres Jeunes