Affichage des articles dont le libellé est Yves Grevet. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Yves Grevet. Afficher tous les articles

jeudi 27 août 2015

Yves Grevet en ce moment ...

Yves Grevet en ce moment, c'est ...
... Celle qui sentait venir l'orage, paru chez Syros. 
Quatrième de couverture: 
1897, au nord-est de l'Italie. Frida, une adolescente de seize ans, fuit sa région natale en diligence. Ses parents, qu'on accuse de crimes odieux, ont été pendus deux jours plus tôt. La foule réclame à présent la tête de celle qu'on surnomme la "fille des démons". Frida espère pouvoir trouver refuge dans la demeure du docteur Grüber, à Bologne, un médecin réputé qui semble fasciné par son cas. 
Dans mes précédentes lectures, Yves Grevet m'avait habitué à de la science-fiction, à un détournement d'un futur possible. Dès les premières pages, je fus surprise, nous étions dans le passé, et dans un contexte réel. Certains ont vraiment cru que la taille de votre crâne pouvait vous prédisposer à être un criminel. (Voir quelques infos, chez Mlle Wikiped
Après cette première petite déception (j'aime beaucoup quand Yves Grevet réinvente notre société, avec ses travers), je me suis laissée embarquer aux côtés de Frida, dans son enquête au sujet de la mort de ses parents. On perçoit une tension continuelle. La jeune fille se sent traquée. À travers cette recherche de la vérité, on est sensibilisé à cet aspect perverti de l'étude anatomique du corps humain. 

Yves Grevet en ce moment, c'est ...
... les nouvelles péripéties d'H.E.N.RI ...
On retrouve  H.E.N.R.I avec plaisir, dans deux parutions récentes. À chaque livre on en apprend un peu plus sur ce personnage très particulier. Cette semaine d'école avait commencé le lundi, avec un nouvel élève dans la classe, qui avait tout de suite intrigué Manon. Le mercredi la petite fille est persuadée que H.E.N.R.I a des pouvoirs extraordinaires, le jeudi elle se rend compte qu'il peut respirer sous l'eau. Ces deux lectures promettent de bonnes choses pour le vendredi et le samedi, qui arriveront bientôt j'espère. 
Ces petits romans pour jeunes lecteurs sont à recommander sans hésitation. 


Yves Grevet en ce moment, c'est ...
... aussi U4, avec Koridwen
4 Romans - 4 Auteurs - 4 Histoires qui se croisent - J'en ai déjà lu 2 sur 4. 
Hâte d'en parler, mais j'ai envie d'avoir lu les 4, avant de donner mon avis. 

samedi 15 novembre 2014

Yves Grevet dans un Mini-Soon +

Entre les Mini-Soon et les Soon ...
Le + a tout son importance, car il marque une nouvelle collection des éditions Syros. Celle-ci propose des histoires de science-fiction à ceux qui sont trop grands pour les Mini-Soon, et qui ne se sentent pas encore de taille à lire un roman de la collection Soon. Les livres de cette collection sont plus petits qu'un livre de poche, comme les mini-soon, mais franchement plus épais. 
Pour qui ? Et bien pour les lecteurs de Je Bouquine par exemple ! 
Cette collection s'ouvre avec deux titres, dont Des ados parfaits d'Yves Grevet, qui est préalablement paru dans le numéro de Janvier 2012 du magazine Je Bouquine. Une histoire de cet auteur s'était déjà transformé en roman à part entière. Le même univers était présent, de manière beaucoup plus étoffée. (C'était Nox, il en avait été question: ICI.) Cette fois, peu de changements, et j'ai retrouvé avec plaisir l'histoire de ces Ados Parfaits
Des ados parfaits
d'Yves Grevet
Syros, 2014, Soon, Mini-Syros+

Quatrième de couverture: 
Des adolescents sans défauts ... Rêve ou cauchemar ? 
Anatole et Célia ne sont pas comme tous les collégiens de leur âge. Trop bien élevés, trop calmes et réservés, ils suscitent la jalouse voire la méfiance de leurs camarades. On les surnomme "les robets de la classe". Mais des événements inquiétants ne tardent pas à troubler leur vie bien réglée: un sinistre message inscrit sur le tableau, des lettres anonymes destinées à leurs parents ... Que pourraient-ils avoir à se reprocher, eux qui sont si parfaits ? 
Personnellement ce roman me fait peur, je me demande s'il sera possible un jour de manipuler autant les personnes. Il est difficile d'en dire plus, sans révéler le noeud de l'intrigue. Je me contenterai de dire, qu'on retrouve la plume d'Yves Grevet, et que c'est très plaisant, qu'il est très fort pour nous rendre les personnages sympathiques et pour créer une ambiance. 

Ascenseur pour le futur
de Nadia Coste
Syros, 2014, Soon, Mini-Syros+

Pour mieux vivre le présent, rien de tel qu'un détour par le futur ! 
1991. Le jeune Brett est persécuté par Jérémy Mazalet et sa bande. Un soir, il se réfugie dans un entrepôt désaffecté pour tenter de leur échapper. Il se croit perdu quand soudain la porte d'un ascenseur s'ouvre: à l'intérieur, un adolescent tout en noir, qui semble le connaître ... Sauvé ! Brett s'aperçoit alors que le panneau de l'ascenseur comporte une centaine de boutons : 1980, 1981, 1982 ... jusqu'à 2080. C'est le début d'un incroyable voyage. 
Un bon livre de retour dans le passé/futur, de rencontres de soi-même ailleurs, dans un autre temps. J'ai aimé jouer avec les changements d'époque, même si l'auteur aurait pu marquer plus le décor, le contexte et développer cet univers de 2080. Le plus important est la découverte de l'autre, qui est un peu un morceau de soi. Un Soon lu avec grand plaisir, car Des ados parfaits, je l'avais déjà lu dans le Je Bouquine. Pour ce deuxième roman, ce fut une agréable découverte. 

En bref, allez découvrir cette collection sans attendre !

mardi 23 septembre 2014

En rentrant de voyage ...

... Il y a aussi ces nuits, où on n'arrive pas à dormir, 
... Ces après-midi, où on a très envie d'aller faire la sieste,
... Il y a ces moments où on bouquine au milieu de la nuit pour faire passer le temps.


mercredi 16 juillet 2014

Yves Grevet crée un Roman à Lire et à Jouer

Une forme originale pour ce roman, 
Une envie d'autre chose, 
Un auteur que je suis de près, car je suis devenue fan. 


Le voyage dans le temps de la famille Boyau
Illustré par Julien Meyer 
Syros, 2014.

Quatrième de couverture: 
Victor vit en 4014. Dans sa famille, il y a le père (un inventeur de génie), la mère (une historienne spécialiste du 21e siècle), et bien sûr Victor, douze ans. Mais il faut compter aussi ses deux "près frères" H1 et N1, deux clones malencontreusement sortis de leur sommeil artificiel. Sans oublier Obeurk, un chien à l'intelligence fine (il est doté de deux têtes !) La famille Boyau décide de faire un petit voyage au 21e siècle, en toute discrétion ... Lecteur, une chose est sûre, Victor va avoir besoin de toi ! 


Tout de suite, j'ai aimé ce roman. Il est richement illustré, que cela soit pour les jeux ou au sein même du texte. Mais il demeure un vrai roman, il n'est pas question d'un roman graphique, ou d'un semblant de BD, avec pas mal de texte. 

L'histoire est un peu loufoque. Comment s'imaginer en 4014 ? C'est loin ! Très très loin dans le temps. Les idées de l'auteur au sujet des évolutions de notre société amènent à s'interroger sur l'avenir, même si la plupart sont là pour l'humour, et ne feront pas date dans les romans de science-fiction. J'ai aimé la comparaison 4014/2014, et m'imaginer voyager d'une époque à l'autre. 

Drôle, bien conçu, original, c'est ainsi que je qualifierai ce roman. Son concept permet d'insérer des temps de respiration dans la lecture. À certains moments, Victor interpelle le lecteur, et lui demande son aide pour pouvoir continuer l'aventure. Les jeux ne sont pas indispensables à la compréhension de la suite de l'histoire, ils sont malgré tout pertinents dans l'intrigue. 
J'aurai presque aimé être bloquée dans l'histoire, en cas d'échec à un des jeux, mais il est vrai que le jeune lecteur pourrait abandonner l'histoire dans cette situation. Entre coloriage, mathématiques, jeux de mots, jeux des différences, les activités proposées sont variées, et amusantes. 

À lire à partir de 8 ans, pour ceux qui ont envie de dynamisme dans leur lecture, et pour ceux qui aiment les histoires du futur.

Pour les plus grands, qui veulent une touche ludique dans leurs romans, il y a la collection Un livre dont VOUS êtes le Héros, que j'avais présenté PAR-LÀ

Pépita, du collectif d'À l'Ombre du Grand Arbre a aussi lu ce roman, elle en parle par ICI.

dimanche 11 mai 2014

Le dimanche, je lis des histoires avec Henri

Un dimanche passé avec Henri, 
Un dimanche avec H.E.N.R.I plutôt ... 
Un dimanche pour parler d'une parution récente d'Yves Grevet ,
Un dimanche pour évoquer mon excitation, pour ces romans, pour lecteurs débutants. 

H.E.N.R.I a les oreilles qui bougent
d'Yves Grevet
illustré par Jess Pauwels
Nathan, 2014, coll. Premiers romans. 

Quatrième de couverture: 
C'est lundi et, en classe, Manon a un nouveau voisin. Henri a l'air gentil ... et un peu bizarre, aussi ! La maîtresse a d'it qu'il venait de très loin. Il plaît bien à Manon, avec son air de venir de la Lune. Mais au fil de la journée, la petite fille se rend compte que rien ne se passe vraiment comme d'habitude. Et si Henri avait des pouvoirs extraordinaires ? 


À travers le regard de Manon, on découvre H.E.N.R.I, un drôle de personnage, enfin ça, elle ne s'en rend compte que progressivement. Il y a un détail, qu'elle a remarqué : ses oreilles bougent, lorsque quelque chose d'étrange se passe. Des théories, toutes plus farfelues les unes que les autres, sur les origines d'H.E.N.R.I voient le jour. L'auteur laisse planer le mystère. 

Un deuxième tome vient de paraître également, des mêmes auteurs, chez le même éditeur : 
H.E.N.R.I a onze doigts 
Mais je ne citerai pas le quatrième de couverture, pour ne pas trop en dévoiler ... Les indices s'accumulent, mais à la fin du deuxième tome, on ne sait toujours pas d'où vient H.E.N.R.I et tout ce dont il est capable. Il a ajouté Non à son vocabulaire, c'est déjà ça ! 

Hâte de lire la suite des aventures d'H.E.N.R.I et d'en savoir plus sur lui, grâce à Manon. Ces deux premiers tomes demeurent mystérieux et promettent des surprises. Yves Grevet réussit à proposer des petits romans, à lire dès 6 ans, avec des problèmes tout à fait adaptés aux CP-CE1 (comme l'apprentissage de l'écriture ou des additions), tout en mettant en place une intrigue plus large à découvrir sur plusieurs tomes.  - J'adore ça ! 


D'autres histoires à  lire avec Henri ... 


Lire l'article dans lequel je parle de ces livres, ICI

vendredi 11 avril 2014

Quand les Je Bouquine donnent des romans

Deux Je Bouquine, qui donnent des romans, 
Deux romans de Je Bouquine, qui grossissent pour leur sortie en livre, 
Deux histoires que j'ai beaucoup aimées. 

Un roman avec des échanges de lettres, 
Un roman, qui est carrément devenu une dystopie en deux tomes, 
Deux romans à lire dès le collège. 

Quand les Je Bouquine donnent des romans ...


Le garçon d'à côté de Maïa Brami du n°348 de février 2013 devient ... 

Les princes charmants n'existent pas
de Maïa Brami
Nathan, 2014. 

Présentation de l'éditeur :
À quinze ans, Nora est une incorrigible rêveuse, qui préfère le glamour hollywoodien d'une Ava Gardner aux amours bien prosaïques de sa copine Julie avec le beau gosse du lycée. Lorsqu'un jour une lettre de rupture adressée à son voisin, un certain Rodrigue, tombe sur son balcon, elle renvoie la missive au bon destinataire. Il lui répond. De lettres en lettres, les deux jeunes gens deviennent intimes. Sans vraiment oser passer à l'action, Nora ne peut s'empêcher de rêver à une histoire d'amour avec Rodrigue. Mais la réalité peut-elle être aussi belle que le fruit de son imagination?


Le titre de ce roman ne me disait rien. J'ai commencé à lire avec une envie de légèreté et d'histoire d'amour. Puis au bout d'une dizaine de pages, une impression de déjà-lu s'est emparée de moi. J'ai fouillé internet,  mais ce n'était pas une réédition, ni une traduction. J'ai fait un appel sur Facebook, "Ça vous dit rien une adolescente, qui porte toujours les pulls de son père et qui échange des lettres avec son voisin, qui est pianiste, sans vouloir se croiser ?". Non, ça ne disait rien, à personne. 
Puis le lendemain, j'ai eu une illumination. J'ai revu le visage de cette jeune fille, de la couverture du Je Bouquine, et je me suis souvenue. Un peu de temps pour localiser le magazine, et j'ai eu ma confirmation. 

Pour ce qui est de l'histoire, tout est dit dans la présentation de l'éditeur. J'ai eu envie d'être cette jeune fille qui découvre par hasard une lettre sur son balcon, qui ne lui est pas destinée. J'ai pris plaisir à la redécouvrir dans son grand format. C'est intéressant de repérer le moment où tout bascule, l'instant où l'auteur décide de changer le cours de l'histoire, pour la faire rebondir et prolonger le récit. Car oui, pour transformer un récit Je Bouquine en un bouquin de 293 pages, il ne suffit pas d'augmenter la police de caractères et l'interligne ! 

Voilà l'endroit où Diane ne va pas ouvrir la porte à Rodrigue, la page où elle charge son père ce voisin, qu'elle n'est pas encore prête à rencontrer. Un tiers du roman environ, et ensuite ... Ensuite ce ne fut que découverte et nouveauté, je ne savais plus ce qu'il allait se passer. 


J'aimé cette expérience de lectrice d'une réécriture. J'avais aimé le Je Bouquine, j'ai aimé le roman. Il est à recommander à tous les lecteurs qui ont envie d'une histoire d'amour, mêlée au suspens de l'échange de lettres par balcons interposés. 
C'est aussi une réflexion sur la possibilité d'un amour virtuel. Après tout, cela serait moins romantique, mais cela aurait très bien pu être une rencontre sur internet, avec la peur de se rencontrer en vrai ... 

****************************

La fille du 995.36 d'Yves Grevet du n°321 de novembre 2010 devient ... 

Nox
Tome 1: Ici-bas 
Tome 2: Ailleurs
Syros, 2012 et 2013.  

Un récit de Je Bouquine qui devient une dystopie en deux tomes, c'est étonnant, 
Un récit de Je Bouquine qui devient une dystopie en deux tomes, c'est plaisant. 

Pour cette transformation, Yves Grevet a bien voulu répondre à mes questions. Le principe n'est pas du tout le même que pour le roman précédent. Il n'y a pas un allongement, à partir d'un événement modifié dans l'histoire. Pour Nox, il y a eu une reprise de l'univers, de quelques personnages, et de certains éléments du récit, mais aussi beaucoup d'ajouts  pour donner à l'histoire de l'ampleur. 

Deux romans que je vous conseille, dont j'ai plus amplement parlés ICI, aucun besoin de lire le Je Bouquine, les romans sont beaucoup mieux que l'histoire d'origine ! 


Interview d'Yves Grevet, réalisée en 2013
Bonjour Cécile, 
À la remise du Prix Tamtam Je Bouquine en 2008 obtenu pour le premier tome de Méto, la rédactrice du journal m’a commandé un roman. J’ai d’abord fini les trois tomes de Méto avant de lui répondre en lui envoyant le récit de 60 000 signes que vous avez lu. C’est le format obligatoire. 
L’idée de Nox est venu au cours de la rédaction du tome 2 de Méto où mon héros (dans le premier chapitre) était rendu aveugle et contraint de vivre dans le noir. Il utilisait son odorat, son ouïe mais aussi analysait les déplacements d’air. C’est cette obscurité que j’ai voulu retrouver dans le projet pour Je bouquine. A partir du noir, j’ai conçu un univers : un nuage de pollution qui bloque les rayons du soleil, une hiérarchie sociale déterminée par la quantité de lumière dont on dispose, une recherche permanente de lumière par divers procédés intégrés à la vie quotidienne etc…. 
Au final, j’étais content du résultat mais je m’étais trouvé « à l’étroit » dans ce format. Inventer un univers et y faire vivre une intrigue, plusieurs personnages en 60 000 signes, cela laisse quelques frustrations. Sur le blog du journal, les lecteurs réclamaient une suite ce qui pouvait signifier qu’ils trouvaient que ça manquait de développement. Alors petit à petit, le projet a germé de pouvoir développer l’histoire et j’en ai parlé à mon éditeur qui était intéressé. C’est ainsi que Nox est né. 
Aussi, même si on retrouve les mêmes personnages principaux et la scène de la rencontre entre Lucen et Ludmilla, le projet en deux volumes avait d’autres ambitions. Très vite, j’ai senti qu’il s’adresserait plutôt à des ados un peu plus grands que ceux qui composent le lectorat de Je bouquine en y travaillant le thème de l’héritage et de la paternité (comment se situer par rapport à ses parents, comment devenir parent à son tour en reproduisant ou en s’écartant du schéma qu’on a vécu…) J’avais aussi envie de donner la possibilité à plusieurs protagonistes de s’exprimer, allant même jusqu’à raconter quelques scènes selon plusieurs points de vue. 
Pour résumer, dans le court roman de Je bouquine, tout était en germe et demandait à s’épanouir. -
Yves Grevet

Pour lire ce que j'avais écrit au sujet du tome 1 de Nox, Ici-Bas, c'est par ICI
Pour découvrir, l'ensemble de la lecture commune réalisée avec mes acolytes d'À l'ombre du grand arbre, c'est par

dimanche 19 mai 2013

Le dimanche, (en vrai c'était hier), je vais dans une librairie...

... ou plutôt dans un espace culturel d'un grand supermarché. 

Mes oreilles sifflent déjà ! 
Comment ai-je osé ? 
Comment ça, je ne vais pas que chez des libraires indépendants ? 
C'est un SCAN-DA-LE ! 

Oui, exactement, et j'assume. 
J'achète des livres chez des libraires indépendants ET sur internet ET dans les rayons des supermarchés, ou dans ceux de leur espace culture, quand il s'agit de Leclerc.  

La galerie marchande a été refaite récemment. Je n'avais pas encore mis les pieds dans cet Espace culturel. Pour ceux qui ne connaissent pas, l'enseigne Leclerc a créé des boutiques, séparées du grand magasin principal, dans les galeries marchandes, pour la vente des disques, des objets Hi-Fi, des consoles et jeux vidéos et des livres. Pour les quelques lieux, dans lesquels je suis allée, à chaque fois j'ai été surprise par la grandeur des rayons Librairie, par rapport aux autres. 

En entrant dans cet endroit, je savais donc que j'allais y trouver des livres, beaucoup, mais Quoi ? Je suis souvent déçue, par les rayon Livres pour enfants, ou Littérature pour Ados, ou Littérature pour la Jeunesse. Pas assez d'originalité. Trop de nouveautés aux couvertures flashys, ou de classiques rerererelus, et réréréréréréédités.  


Puis je suis restée scotchée devant le plafond du Bar à Livres. Des livres pendent. On dirait qu'ils volent. Un exemplaire de Time Riders est au milieu de tous ces livres. J'ai traversé les montagnes de livres pour adultes. J'étais arrivé dans le fond du magasin. 
Devant moi, une dizaine de tables, sur lesquelles de nombreux livres à la disposition des clients, pas si vieux et de leurs parents, souvent porteurs du porte-monnaie. Je m'approche, un pas après l'autre. Puis j'ouvre de grand yeux. 

Quel est LE livre mis en avant sur une des étagères, au milieu des romans pour adolescents ? 

Guerre, Et si ça nous arrivait ? de Janne Teller


Un de mes coups de coeur de l'année 2012. Ce livre est un pavé dans la mare, un coup de poing, un cri. Non, le livre mis en avant, n'est pas la dernière nouveauté vampiresque sanguinolente d'amour mièvre. 
Pour en savoir plus, sur ce livre, à la tête de passeport... ICI

Je continue mon exploration, et je souris en découvrant l'édition en format poche de Méto d'Yves Grevet. 

Un autre de mes coups de coeur (mon avis: PAR-LÀ). Je souris encore. Bonne sélection. 

Le problème demeure qu'il n'est pas possible de lire un roman en quelques instants, en flânant dans une librairie. Il y a d'autres romans qui attirent mon oeil. Il y a aussi ceux devant lesquels je grimace. Mais je passe mon chemin et me dirige vers le rayon des albums. 

Voici une petite sélection de ce qui m'a plu ...


Océano d'Anouck Boisrobert et de Louis Rigaud, chez Hélium, 2013. 

 Le niveau de la mer se soulève. Grâce à ce livre pop-up, il est possible de visualiser aisément, ce qui se passe sous la mer. Les icebergs sont plutôt dessous. Alors que les baleines effleurent la surface. 


Tu préfères ? de Delphine Chedru et Bernard Druisit, Hélium, 2013. 

Des volets, qui s'ouvrent ou qui se déplient pour ce livre à choix multiples. Tu préfères quoi ? Des associations parfois inattendues, qui m'ont toujours plues. 


La nuit dans mon lit de Julien Roux, édité par Les Fourmis Rouges, 2013. 

Un travail très intéressant avec ses triangles de couleurs. Ils se déplacent, créent tour à tour différents objets, et engendrent la peur, pendant la nuit. 


Écrits par Benoit Charlat, édités par Sarbacane, 2013. 

Des petits livres, qui sont un peu du grand n'importe quoi. Un objet pris en photo, autour duquel l'auteur a dessiné au stylo bille. Pas très esthétique, mais drôle. Le coup de coeur des libraires est ti boudin, de cet Espace culturel, moi j'ai bien aimé gumgum

Donc oui, j'achète des livres partout, en pensant au développement des petites entreprises, en essayant de ne pas favoriser les multinationales, mais partout quand même. Car tout le monde peut travailler, et vivre de la vente de biens culturels. Car cet épisode peu glorieux ne devrait pas arriver... 


Le prix du livre est unique, il ne peut pas être divisé par deux. 
Dommage, ils n'ont pas tous été vendus. 
Ou tant mieux, ils ne sont pas retrouvés à joncher le sol comme les boîtes de DVD....

vendredi 23 novembre 2012

Nox - Ici-bas (1) d'Yves Grevet

Nox (1)
Ici-bas
d'Yves Grevet
Syros, 2012. 

Quatrième de couverture: 
Une ville basse enveloppée d’un brouillard opaque -la nox-, plongé dans l’obscurité. Des hommes contraints de marcher ou de pédaler sans cesse pour produire de la lumière. Une société codifiée, régentée par une milice toute puissante. Des amis d’enfance qui s’engagent dans des camps adverses. Un héros qui se bat pour épouser celle qu’il aime. Une jeune fille qui vit dans la lumière, prête à tout pour retrouver la femme qui l’a élevée. 

Je vous en ai déjà parlé un peu, comme ça en passant. Mais je ne me suis pas encore arrêtée sur ce roman, sorti il y a moins de deux mois. Pourtant il a été lu dès sa réception et en seulement quelques jours. Pourquoi attendre alors ? 

Parce qu'il y a de ces livres, que j'aime voir traîner sur mon bureau. 
Parce qu'une fois, qu'ils sont chroniqués, ils sont rangés, un peu perdus au milieu des autres. 
Parce que dans une chronique, il faut mettre des mots sur ce que j'ai ressenti pendant la lecture, 
Parce qu'il y a des livres qui se dégustent, mais qu'il est difficile de dire quel goût ils ont. 
Parce que j'aime faire durer le plaisir et me demander comment je vais vous en parler.
Parce que j'aimerai savoir la fin avant de vous raconter le début. 
Parce qu'en le gardant pour moi, j'ai l'impression que c'est une histoire juste pour moi. 
Parce qu'en parler, ça veut dire prendre le risque de l'exposer aux critiques, et je l'aime trop pour ça. 

Dans ce roman, il est question d'un groupe d'adolescents que la société avec ses codes et ses règles tiraillent et séparent. Il n'y a pas d'époque pour ce genre de pressions extérieures. D'ailleurs il est difficile de situer la période à laquelle se passe cette histoire. Il s'agirait d'un futur, mais nous sommes loin des récits de science-fiction, qui décrivent un monde rempli d'ordinateurs hyper-puissants, où tout le monde se déplace en voitures volantes. 
En ce qui concerne Lucen, il a pris "l'habitude d'écrire les yeux fermés parce qu'ici l'énergie est rare et qu'on la garde pour la survie."

À la question Pourquoi faut-il accepter sa condition sociale ?, il se doit de répondre "Premièrement, parce que ne pas avoir à faire de choix, ça évite d'en faire des mauvais. Deuxièmement, parce que c'est plus simple de faire le même métier que ses parents, puisqu'on baigne dedans depuis tout petit et qu'ils peuvent nous former et nous aider. Et enfin, troisièmement, parce qu'un monde où personne ne désire la place de l'autre est un monde sans conflit." p.6

Tout de suite, ça plante le décor... Je n'ai pas envie d'en dire beaucoup plus sur ce roman, je ne veux pas gâcher le plaisir de découverte en accumulant les extraits ou en retraçant les grandes lignes de l'histoire. Ce qu'il faut savoir c'est que la société a toujours ses inégalités, que je ne connais aucun monde parfait (sinon j'y habiterai), et que quelque soit le décor, le temps, le lieu, il convient de s'interroger sur ce qui nous entoure et ce que nous voulons pour nous et pour les autres plus tard. 

Ce roman, planté dans une société qui n'est pas la nôtre et qui est très bien construite et décrite par Yves Grevet, parle de corruption, d'amour, de hiérarchie, de survie, d'inégalités, de construction de soi-même... des thèmes universels sur lesquels on s'interroge après la lecture de ce roman. 

Une histoire simple et très riche à la fois, qui permet l'évasion, qui attise l'imagination, qui pose des questions, qui capte l'attention, voilà ce qu'est Ici-Bas, le premier tome de Nox

Ce livre a été en partie lu, sous un soleil d'automne en regardant les enfants faire des châteaux de sable et les grands jouer au frisbee. 


Comme la plupart (tous ?) des livres des éditions Syros vous pouvez retrouver ce livre en format numérique (par exemple ici, chez Amazon), ça veut dire que vous pouvez commencer à le lire, bientôt, là, dans quelques instants ! 

lundi 29 octobre 2012

Je rentre et je vois Méto en grand...

Dans la catégorie Kik ou la vie d'une lectrice compulsive, on trouve...


Lors d'une de mes fréquentes visites d'une librairie, le premier étage du Virgin Megastore de Rennes en l'occurrence, en haut de l'escalator, je suis tombée sur ça ! Une table avec deux liseuses de la marque Kindle et juste derrière un grand panneau vantant les capacités de ces objets. Comme couverture de livre, à l'écran du Kindle de gauche, il y avait Méto d'Yves Grevet (éditions Syros). Je me suis arrêtée, j'ai souri, contente de voir que ce livre était mis en avant. 
Et je n'ai pas pu résister... J'ai pris une photo, pour la partager ici ! 

Bonne lecture, qu'elle soit numérique ou pas ! 

dimanche 21 octobre 2012

Je le lis ou Je le momifie ?! - Méto L'intégrale

Le Dimanche, je relis *61*
Pour le livre...
Méto L'intégrale
d'Yves Grevet
Syros, 2012. 

Je suis face à un cruel dilemme. Je le lis ... ou pas ? Je connais Méto, j'ai déjà lu les trois tomes de ses aventures, il en avait été question ICI. MAIS (car évidemment il y a un MAIS...) depuis une semaine, je possède, L'intégrale. La Maison, L'Île, Le Monde, en un seul volume, un livre que l'on peut qualifier de brique ! 
Ce livre est si beau, imposant presque. La couverture est brillante et agréable. On trouve des bonus, notamment un storyboard et d'autres illustrations de Thomas Ehretsmann.  Je le regarde et je le caresse depuis une semaine. J'ai envie de me replonger dans l'histoire de Méto, pour mieux comprendre les interactions entre les différents habitants de l'Île. Je sais qu'il contient des aventures palpitantes. Je meure d'envie de le lire, de pouvoir enchaîner les trois tomes de Méto sans changer de livre... Mais il est trop beau ! 
Il faut mieux garder cette édition collector sur mon étagère, et ne pas la lire
OU 
la lire, la savourer, la vivre, au risque de l'abîmer, et de défoncer la trancher (car c'est ma spécialité, ouvrir les livres au maximum jusqu'à ce qu'ils craquent).

Pour ceux que ça intéresse, voici le quatrième de couverture
Soixante-quatre enfants vivent coupés du monde, dans une grande maison. Chacun d'eux sait qu'il devra en partir lorsqu'il aura trop grandi. Mais qu'y a-t-il après la Maison ? 
N'hésitez pas à (re)lire mon avis sur cette trilogie, par ICI, car si vous ne l'avez pas encore compris, en ce moment même je vous parle d'un Coup de coeur, un des meilleurs de cette année ! 

Du même auteur, ça vient de sortir: Ici-bàs, le tome 1 de Nox. Je l'ai lu, mais je le laisse macérer un peu avant de vous en parler. J'en suis encore toute retournée !

mercredi 19 septembre 2012

Il était dans ma boîte aux lettres, il est déjà lu !

Un petit In My Mail Box, pour le plaisir de vous faire partager et des derniers livres arrivés dans ma bibliothèque:
Le tome 1 de Nox, Ici-bas d'Yves Grevet

Lu le jour et le lendemain de sa réception.
Une sortie d'octobre à surveiller.
Je vous en parle bientôt....


Merci aux éditions Syros, de m'avoir permis de lire cette pépite en avant-première.

mardi 11 septembre 2012

Dans les Actualités d'Yves Grevet, il y a Nox...


Ici-bas
Tome 1 de la série Nox
Éditions Syros

Ça sort le 4 octobre. Comme cela a été dit hier, j'ai adoré la trilogie Méto de cet auteur mis à l'honneur sur mon blog en ce moment (hier et aujourd'hui!), alors quand l'éditeur ne fait que citer les aventures de Méto pour présenter le premier roman de la nouvelle série d'Yves Grevet, forcément je m'arrête et j'écoute. La bande-annonce me fait froid dans le dos et j'adore ça ! Je ne sais pas combien de tomes composeront ce cycle mais j'ai déjà hâte de lire le premier. Affaire à suivre ....


Dans son communiqué de presse, voici ce que dit l'éditeur:
En quelques mots : Après Méto, Seuls dans la ville et L’école est finie, Yves Grevet revient avec un grand roman d’aventure qui renouvelle le genre de la dystopie.
Mots-clés : Aventure, monde imaginaire, société à deux vitesses, amitié, amour, engagement, manipulation, justice.
Le livre : Dans une ville basse enveloppée d’un brouillard opaque – la nox –, les hommes sont contraints de pédaler ou de marcher sans cesse pour produire leur lumière. Comme l’espérance de vie y est courte, la loi impose aux adolescents de se marier et d’avoir un enfant dès l’âge de dix-sept ans.Lucen a peur de perdre celle qu’il aime, la rebelle Firmie, qui refuse de se plier à la règle. Il sent aussi ses meilleurs amis s’éloigner de lui. L’un d’eux, Gerges, s’apprête à rejoindre la milice qui terrorise les habitants, un autre, Maurce, un groupe hors-la-loi. C’est l’heure pour Lucen de faire des choix qui détermineront toute son existence.Au même moment, dans des territoires épargnés par la nox, la jeune Ludmilla ne se résigne pas au départ forcé de Martha, la gouvernante qui l’a élevée, injustement renvoyée par son père. Elle décide de tout tenter pour la retrouver. 


Quelques questions à Yves Grevet (toujours dans le communiqué de presse de l'éditeur)
– Comment vous est venue l’idée de ce roman ?
L’idée de la Nox m’est venue après l’écriture du tome 2 de Méto où mon héros faisait l’expérience d’une vie en aveugle à son arrivée chez les Oreilles coupées. Prendre le parti d’un monde sans lumière naturelle s’est avéré très riche quant aux conséquences sur la vie quotidienne mais aussi sur l’organisation de la société, sa morale et ses valeurs. Le choix de ce contexte m’a entraîné vers un univers littéraire quej’affectionne en tant que lecteur, celui des romans victoriens. On peut trouver dans Nox des références au smog londonien, aux bas-fonds sordides, à une classe dominante méprisante à l’égard de ses pauvres, aux combats de rats.
– Il y a trois voix narratives dans ce roman, pourquoi avez-vous fait ce choix ?
Je ne peux écrire qu’à la première personne. C’est comme ça depuis toujours. Aussi il m’arrive de me sentir frustré de ne pouvoir exprimer que les sentiments du personnage principal. En écrivant Nox, je voulais donner la parole à plusieurs de mes héros pour qu’on puisse juger de leur comportement d’une façon plus sensible et plus honnête. Certaines scènes importantes sont racontées par plusieurs personnages et on comprend ainsi mieux le point de vue et le ressenti de chacun.
– Quelles sont les différences entre Nox et Méto ? 
Ce qui change avec Nox par rapport à Méto, c’est la multiplicité des narrateurs qui me permet d’être au plus près de la psychologie de mes personnages. L’alternance des narrateurs produit aussi un effet d’attente entre les différents récits, même si ceux-ci se croisent parfois. À mon sens, Nox est aussi plus proche de l’univers du feuilleton.

Seuls dans la ville entre 9h et 10h30 - Yves Grevet

Seuls dans la ville entre 9h et 10h30
d'Yves Grevet
Syros, 2011. 

Cet auteur, ou plutôt des livres de cet auteur m'avaient plu. Alors c'est sans hésiter que je suis allée rencontrer Yves Grevet au Festival  Rue des Livres à Rennes en mars 2012. Il est toujours agréable d'associer un visage et un roman coup de coeur (Méto en l'occurence, dont il était question hier, ICI). Mon blog fêtait son premier anniversaire. Lorsque l'auteur m'avait demandé, tout en écrivant la dédicace, qui m'était destinée: "Vous êtes bibliothécaire ? Ou libraire peut être ?", j'avais répondu "Non, non. C'est juste j'aime bien la littérature pour la jeunesse et en particulier les romans pour adolescents." Je n'avais pas épilogué. J'avais gardé l'anonymat d'une lectrice parmi tant d'autres. Je n'avais pas parlé des Lectures de Kik. Sur la table, j'avais pris le seul roman que je n'avais pas lu de cet auteur pour le faire dédicacer. C'était Seuls dans la ville entre 9h et 10h30

Quatrième de couverture: 
Tout commence par une expérience littéraire proposée par un professeur de français à sa classe : Postez-vous seul(e) à un endroit du centre-ville entre 9h et 10h30 et écrivez ce que vous voyez ou ce que cela vous inspire. La forme est libre : description, fiction, poésie... Or, ce matin du 18 mars, maître Marideau, le notaire de la ville, est assassiné et son corps retrouvéà l'arrière d'une Mercedes bleue, sur l'île aux Chiens. Alors que l'enquête de la police piétine, Erwan décide de récupérer les copies de ses camarades afin de traquer le moindre indice susceptible de conduire au coupable...





L'idée me plaisait bien. J'ai commencé à lire avec envie. Puis je me suis ennuyée. Le principe est intéressant. Une enquête policière à partir de copies de français, c'est chouette. Mais Erwan, le narrateur... Erwan, non... Je n'ai pas accroché avec lui. Il est trop fleurs bleues. À peine les recherches commencent, qu'une histoire d'amour se met en place, entre deux dégustations voraces de pâtisseries (qui sont trop courtes ou trop longues pour donner envie. L'auteur en dit trop ou pas assez, sur ces réunions "gourmets". Il aurait du  en dire plus, et ne pas me laisser sur ma faim, ou ne rien raconter du tout). Erwan passe le bac de français, échéance qui aurait pu donner un peu de piquant à l'histoire aussi... et non... J'ai comme une impression de survol d'un tas d'idées intéressantes. J'aurai voulu être embarquée, avoir envie de parcourir les rues de la ville avec les adolescents, angoisser lorsque les mauvais coupables sont arrêtés.... et non... Peut être que j'en attendais trop. Je ne sais pas. 

Même si moi-même je n'ai pas accroché avec les personnages, le roman est bien construit, l'écriture d'Yves Grevet est agréable. Je l'ai fini ce roman (quand même!), je ne l'ai pas abandonné en cours de route, c'est un signe qu'il mérite d'être lu, quoique j'en dise !

Il y a les coups de coeur à lire avant, mais si ce livre se trouve sur votre route, dans une bibliothèque ou dans une pile de livres prêtés par un ami, arrêtez vous, lisez le et revenez dans le coin pour me donner votre avis. Ça m'intéresse...  
Pour la suite, il y a de la nouveauté dans l'air, en ce qui concerne Yves Grevet. Je vais surveiller ça de très très près ! J'espère que de nouveau je serai conquise... 

lundi 10 septembre 2012

Je lis en numérique: Jacquot et le grand-père indigne - Yves Grevet

Jacquot et le grand-père indigne
d'Yves Grevet
Syros, première édition en 2007, édition numérique en 2011. 
Collection Tempo. 

En trois clics, ce livre était téléchargé dans l'application Kindle de mon iPad. J'avais été épatée de l'offre numérique de l'éditeur Syros. (ICI) Hier, assise par terre dans mon salon ensoleillé, une tasse de café dans une main, mon iPad dans l'autre, j'ai lu ce roman, destiné aux lecteurs de 10 ans est plus. 



Présentation de l'éditeur, trouvée sur internet, car il n'y a pas de quatrième de couverture dans un livre numérique (j'ai retourné mon iPad dans tous les sens, sissi je vous promets, et je n'ai rien trouvé...) 
Jacquot vit seul avec sa mère, qu'il adore. Ses grands-parents maternels, qui accablent leur fille de critiques et de reproches, font mine d'ignorer l'existence de leur petit-fils. Mais la grand-mère de Jacquot meurt, et son mari, sous le choc, emménage pour quelque temps au domicile de sa fille...
Ce roman est assez court, 70 pages dans la version papier, il raconte une tranche de vie. Entre la mort de la grand-mère et le grand-père qui squatte devant la télé, Jacquot est perturbé dans sa petite vie, qui était tranquille, tout seul avec sa mère. Cette histoire familiale permet de se rendre compte, qu'il faut peut être mieux se parler avant que l'irrémédiable arrive. 
Un petit roman sympathique, mais qui ne fait pas beaucoup plus que raconter un moment de la vie de Jacquot. (Remarque à part: C'est quoi ce prénom pour un adolescent du XXIe siècle ?)

Je continue et je persiste... J'aime la lecture sur l'iPad, en caractères assez gros, avec une écriture blanche sur fond noir. Il y en aura d'autres ! 

Incontournable: Méto - Yves Grevet

Méto
Tome 1: La maison 
Tome 2: L'île
Tome 3: Le monde
écrit par Yves Grevet
Syros, 2008, 2009, 2010. 

Quatrième de couverture du tome 1: 
Soixante-quatre enfants vivent coupés du monde, dans une grande maison. Chacun d'eux sait qu'il devra en partir lorsqu'il aura trop grandi. Mais qu'y-a-t-il après la Maison ? ...

Comme la trilogie Hunger Games présentée récemment (ICI), les aventures de Méto doivent se lire comme un ensemble.  Il ne faut surtout pas s'arrêter ! Heureusement j'avais acheté les trois tomes sur les très bons conseils d'une libraire du rayon jeunesse de Gibert Jeune (une librairie parisienne de neuf et d'occasion, qui a un rayon jeunesse bien fourni, et des libraires formidables si on prend la peine de s'arrêter et de leur demander autre chose que l'emplacement du dernier best-seller ou la localisation de la station de métro la plus proche.) 

La question magique pour faire parler un libraire, et ainsi dénicher des pépites de littérature jeunesse: 
Si vous aviez un seul roman à me conseiller, cela serait lequel ? Vous savez LE livre pour lequel vous vous êtes dit "Ouuuaahhhhh ! C'est ÉNORME !"
Grâce à cette petite phrase, j'ai lu des merveilles, dont Méto fait partie et ÇA aussi. Il a attendu longtemps sur mon étagère que je m'intéresse à lui. Il a été patient, et il m'a époustouflé. 

Les titres des trois tomes donnent des indices: La maison, L'île, Le Monde. Méto ira plus loin que la maison, dans laquelle il est enfermé. Il voudra voir dehors pour comprendre. Il découvrira tout un univers de mensonges et de manipulations. Yves Grevet a su mêler dans cette trilogie de l'aventure, du suspens, de l'amitié, de l'amour, de la réflexion sur la société actuelle, des interrogations sur la société qui nous attend demain... De nombreux éléments qui ne peuvent qu'aboutir à une pépite de littérature pour la jeunesse. 
Trêve de bavardages, si vous ne me croyez pas, quand je dis "LISEZ MÉTO!", il suffit de parcourir cette liste de prix reçus... .... Il n'y a pas que moi qui apparemment essaye de vous convaincre !

Résumé: À LIRE - INCONTOURNABLE. 

Aujourd'hui et demain, on parle d'Yves Grevet par ici

Yves Grevet
De la dystopie pour adolescents au roman pour les jeunes lecteurs

Il était nécessaire et essentiel que je (re)parle de cet auteur, qui m'a bluffé avec sa trilogie Méto (pour plus d'informations, restez dans le coin, Méto arrive dans la matinée), et qui m'a étonné avec L'école est finie.
Cet auteur est capable de sortir un petit roman, lisible par les enfants du primaire, mais pouvant intéresser tout adolescent, ou adulte, ainsi qu'une trilogie flirtant avec la dystopie, qui cloue sur place, et qui capte l'attention du début à la fin.

Je me disais "Yeaaahhhh ! Un faiseur de miracles".
Mais non... J'ai lu d'autres livres de cet auteur. Ils m'ont plu, mais ... Je reviens toujours à ce Mais...

Pendant 2 jours, je parle des livres d'Yves Grevet et de ses actualités. 
Bonne lecture grevetienne à tous ! 

Attention romans incontournables à l'horizon....

Pour commencer, je remets ICI, le lien vers la chronique de L'école est finie
Ce roman de la collection Mini-Syros est sorti en mars dernier. Il m'a tout de suite interpelé avec ses crayons jaunes mélangés à des frites.