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lundi 29 février 2016

Vous avez aimé Hunger Games, vous préférerez Battle Royale

C'était pendant l'été 2012, ... Et oui, j'aime faire traîner mes pistes de lecture ! 
C'était pendant l'été 2012, je venais de lire la trilogie Hunger Games
C'était pendant l'été 2012, je venais de rencontrer #chérichéri, 
C'était pendant l'été 2012, je lui avais parlé de ce que j'étais en train de lire, 
C'était pendant l'été 2012, il m'avait dit ...
"Mais ton truc, c'est la version pour midinettes de Battle Royale ! Ils ont rien inventé!" 

Et moi, vexée, qu'il dénigre mon récent coup de coeur littéraire, je lui avais répondu : "Mais non ! En plus t'y connais rien, tu ne les as même pas lus. Et d'abord Battle Royale, c'est quoi ?"
Pour lui : C'est un film. 
Pour moi, après quelques recherches sur internet: C'est le même principe, une île et des adolescents obligés de s'entretuer pour remporter un "jeu". C'est un roman japonais, adapté au cinéma, dans une version pleine de sang et de membres arrachés. 

Battle Royale
de Koushun Takami
Calmann-Lévy, 2006. édition originale en 1999.

Quatrième de couverture:
Dans un pays asiatique imaginaire existe un programme gouvernemental connu sous le nom de "Battle Royale". Chaque année, une classe de 3e est choisie au hasard, emmenée sur une île coupée du monde, et les collégiens doivent combattre entre eux jusqu'au dernier survivant ... 
Ceci afin de servir d'exemple à la population, à la jeunesse particulièrement, et aussi de recueillir des statistiques sur le temps mis par le champion à éliminer ses camarades. 
Version contemporaine survitaminée de Sa Majesté des Mouches, de William Golding, Battle Royale a défrayé la chronique à sa publication, avant de devenir l'un des plus grands best-sellers de l'édition nippone. 
Après avoir découvert ce roman, antérieur à Hunger Games je me dis que Suzanne Collins n'a rien inventé, que tous les éléments étaient déjà présents dans Battle Royale. Les mises à mort sont plus violentes dans Battle Royale, les descriptions plus sanglantes et peut être plus froides. Mais il y a déjà les rivalités, les alliances, les mensonges, la pression de l'organisation, l'influence politique, ... Bref ! Vous avez aimé Hunger Games, lisez Battle Royale

Évidemment pour conclure cette chronique, je devais aller au bout des références citées et lire ...

Sa Majesté des Mouches 
de William Golding
Gallimard, 1956. 

Quatrième de couverture : 
Une bande de garçons de six à douze ans se trouve jetée par un naufrage sur une île déserte montagneuse, où poussent des arbres tropicaux et gitent des animaux sauvages. L'aventure apparaît d'abord aux enfants comme de merveilleuses vacances. On peut se nourrir de fruits, se baigner, jouer à Robinson. 
Mais il faut s'organiser. Suivant les meilleurs traditions des collèges anglais, on élit un chef. C'est Ralph, qui s'entoure de Porcinet, "l'intellectuel", un peu ridicule, et de Simon. 
Mais bientôt un rival de Ralph ... 
....
Et là, ça suffit ! Car, qui est l'abruti qui a écrit ce quatrième de couverture ?! Franchement, on ne marque pas qui meurt dans le résumé du livre, bordel de &#*%**§!#  ! Pourtant j'ai fait attention, je ne l'ai lu qu'aux 2/3 du livre, et non ce n'était pas suffisant. Je me suis faite avoir comme une bleue. Mon plaisir de lecture a été complètement gâché, car je ne me doutais vraiment pas de cette fin. J'ai mis du temps avant de poursuivre ma lecture, et de finir ce livre. 
C'est un classique, je suis contente de l'avoir lu, même si j'ai eu parfois du mal avec le vocabulaire de 1956 utilisé. Il y a une tension entre les enfants palpables, on se dit que les situations tiennent à un fil, qui peut se rompre à tout moment. 

Voilà comment Hunger Games de Suzanne Collins, m'a poussé à lire Sa Majesté des Mouches, qui attendait depuis des années, en passant par Battle Royale en livre et en film ... Un morceau de ma vie avec les livres et #chérichéri (qui lui n'a toujours pas lu Hunger Games, ni Battle Royale d'ailleurs !) 

samedi 1 août 2015

Un roman pour le WE, pour tenter de trouver l'homme de sa vie

Quand un auteur pour la jeunesse passe du côté obscur de la force se met à écrire pour les très grands, ça m'intéresse. Voici donc le premier vrai roman pour adultes de Rachel Corenblit.
Quarante tentatives pour trouver l'homme de sa vie
de Rachel Corenblit
Rouergue, 2015, coll. La Brune. 

Quatrième de couverture: 
Je suis seule
Tu es seul
Nous sommes seuls... 
Lucie est prête à tout pour trouver l'homme de sa vie, dans toutes les situations. Au supermarché. À la piscine. Chez le médecin. Sur internet. Dans les bars très tard. À un atelier de pratiques culturelles. Avec l'ex de sa meilleure amie. Avec un père de famille en sortie scolaire. Avec le vieux copain perdu de vue. 
Maniant l'humour féroce, Rachel Corenblit revisite les lieux communs sur la solitude contemporaine et les rapports hommes/femmes. On rit, on pleure, dans ce genre de roman qui n'est pas un roman d'amour ... mais qui se termine (presque) en conte de fée !
#chérichéri je ne l'ai pas trouvé si facilement, et il n'y a pas si longtemps ... alors forcément avant il y a eu pas mal de ces quarante tentatives pour l'homme de ma vie ... Je n'ai pas fait l'ex de ma meilleure amie, mais je fus désappointée de la même manière à la piscine. Je n'avais pas le vieux copain perdu de vue sous le coude, mais je crois me reconnaître dans la situation du supermarché...

Il y a le regard d'une femme, sur ces hommes qu'elle espère, qu'elle désire. Mais il y a aussi le ressenti d'une femme lorsque des regards d'hommes se posent sur elle. Ces hommes que l'on n'espère pas, que l'on ne désire pas, que l'on fuit plutôt. Ceux qui sont collants, envahissants. 
J'ai ri des situations exposées par l'auteur. J'ai hoché la tête souvent comme pour approuver les mots très justes que je venais de lire. 

Désormais je suivrai les nouvelles parutions de Rachel Corenblit du côté jeunesse, et du côté vieillesse ! Un roman que je vous recommande et que je dépose sur la table de chevet de #chérichéri de suite. 

vendredi 10 juillet 2015

La bibliothèque des coeurs cassés - Katarina Bivald

Kik lit un roman pour adultes ....
Ça vaut pas dire que je me suis mise à la littérature porno, genre films pour adultes ! Non !

C'est une histoire qui tourne autour des livres, et du plaisir de partager ses lectures,
C'est une histoire qui parle d'amour,
C'est une histoire qui se déroule dans le fin fond des USA, 
C'est une histoire qui m'a plu, 
C'est une histoire complètement folle qui se termine bien, au moins pour les livres. 
La bibliothèque des coeurs cassés
de Katarina Bivald
Denoël, 2015. 

Quatrième de couverture: 
Tout commence par les lettres que s’envoient deux femmes très différentes : Sara Lindqvist, vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, vivant à Haninge en Suède, et Amy Harris, soixante-cinq ans, vieille dame cultivée et solitaire, de Broken Wheel, dans l'Iowa. Après deux ans d’échanges et de conseils à la fois sur la littérature et sur la vie, Sara décide de rendre visite à Amy. Mais, quand elle arrive là-bas, elle apprend avec stupeur qu’Amy est morte. Elle se retrouve seule et perdue dans cette étrange petite ville américaine. 
Pour la première fois de sa vie, Sara se fait de vrais amis – et pas uniquement les personnages de ses romans préférés –, qui l'aident à monter une librairie avec tous les livres qu’Amy affectionnait tant. Ce sera pour Sara, et pour les habitants attachants et loufoques de Broken Wheel, une véritable renaissance. 
Et lorsque son visa de trois mois expire, ses nouveaux amis ont une idée géniale et complètement folle pour la faire rester à Broken Wheel…

mercredi 20 mai 2015

Encore un peu de couture ... Je ne résiste pas !

Un mercredi en images ... Peu à peu des indiens de tissu se créent... 

Parce que j'avais aimé la sélection Indiens et Cow-Boys faite récemment À l'Ombre du Grand Arbre
Parce que j'avais aimé coudre la feutrine avec Atelier Couture Enfants, de Clémentine Collinet, lundi dernier, (où il y a des broches faites avec mes petites mains à gagner, c'est par ICI !)
Parce que j'avais exactement le tissu qu'il fallait en stock !

Poupées à coudre 
de Clémentine Collinet 
éditions Marie Claire, 2015.

Quatrième de couverture: 30 jolies poupées à coudre, offrir, collectionner ! Simples, colorées, poétiques, chacune a sa personnalité : Marguerite la danseuse, Victorine la coquette, Félicie la fée, mais aussi Astrid le super Héros, Anouk la petite esquimaude ... Toutes plus craquantes et souriantes les unes que les autres ! Trouvez celle qui vous ressemble, vous fait rire ou bien rêver ! Quelques morceaux de tissus, rubans et petits boutons suffisent à donner vie à ces petites poupées si attachantes. Réalisez facilement chaque modèle grâce aux explications et aux patrons à taille réelle. 



Des patrons à taille réelle, des formes simples, il ne faut pas longtemps pour recopier le modèle des différentes pièces à découper dans le tissu. 
Dans ma réserve de tissu, je choisis un tissu qui convient parfaitement à ce que j'ai envie de faire. Une multitude de plumes pour faire un indien. C'est l'idéal ! 
Le point crucial pour réaliser ce genre de poupées est de bien cranter les arrondis, pour pouvoir bien retourner les différentes pièces sans que cela fasse des plis et que la poupée ait l'air boudiné. Alors on prend de petits ciseaux, et avec un bon podcast dans les oreilles, on retire des petits morceaux de tissu, pour obtenir cette espèce de roue crantée ! 
On bourre, on remplit, on ajuste les bras et les jambes sur le corps et peu à peu ça prend forme.
Maintenant que je suis lancée, on ne m'arrête plus ... C'est parti pour un indien pour aller avec l'indienne ! 
Du fil de couleur pour les finitions du visage ... 
Et voilà ...

lundi 6 avril 2015

No Pasaran, le jeu - Une citation pour le lundi

Un roman incontournable que j'ai découvert, avec 15 ans de retard, 
Un roman qui évolue avec son temps entre 1996 et 2012, 
Un roman qui passe des disquettes souples à internet, 
Un roman, qui est en réalité une trilogie. 
Un roman à découvrir de toute urgence. 
"Mais, manipulant la disquette avec d'infinies précautions, il songea que ce n'était pas un jeu non plus. Pas un jeu dont il comprenne les règles, en tout cas. C'était autre chose. Quelque chose plus complexe, de plus riche, de plus dangereux. Quelque chose comme la vie. Et seul, perdu dans une ville quadrillée de soldats allemands et de policiers, muni de papiers d'identité qui n'étaient pas les siens, il songea, pour la première fois, que si cette nouvelle vie était un jeu, c'était un jeu sans point de sauvegarde. Comme toutes les vies."

No pasaràn, le jeu de Christian Lehman, L'école des loisirs, édition de 2012 regroupant


  • No pasaràn, le jeu, L'école des loisirs, 1996,
  • Andreas, le retour, L'école des loisirs, 2005. 
Quatrième de couverture: 
Éric et Thierry n’avaient jamais prêté attention à cet insigne sur la veste en cuir de leur copain Andreas. Une vieille décoration militaire parmi beaucoup d’autres. Jusqu’au jour où, dans une boutique de jeux vidéo à Londres, le vendeur, un vieil homme, avait pointé l’index vers l’insigne. Il était devenu livide, s’était mis à crier. Puis il leur avait donné le jeu, leur avait ordonné d’y jouer. Dans la boîte, une simple disquette. Et pourtant, ce qu’ils voyaient sur leur écran d’ordinateur dépassait de loin tout ce qu’ils auraient pu imaginer. – Choisissez votre mode de jeu, avait demandé la voix. L’Expérience ultime n’est pas seulement un jeu vidéo, mais plutôt un passeport vers l’enfer, qui les renvoie dans le passé, sur le Chemin des Dames en 1917, à Guernica sous les bombes en 1937 ou à Paris pendant les rafles de juillet 1942… Éric et Thierry vont s’y brûler. Andreas, aveuglé par ses obsessions, va s’y perdre. À moins que ses deux camarades tentent l’impossible pour le ramener.
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No pasaràn, Endgame de Christian Lehman, L'école des loisirs, 2012. 

Quatrième de couverture: 
Et si l’Expérience ultime n’était pas seulement un jeu vidéo mais un moyen de remonter le temps ?
Éric est retourné dans ce qu’il croyait encore être un jeu pour libérer Andreas. Au moment où il l’a retrouvé dans le Paris de 1942, son ancien camarade de classe lui a échappé et s’est enfui avec la disquette. Perdu pour de bon. Lâché, tel un monstre, dans la France de l’Occupation. Prêt à tout pour renverser le cours de l’Histoire et faire gagner le camp des bourreaux !
Qui peut encore l’arrêter ? Éric et Thierry sont désormais hors jeu. Gilles, le frère d’Éric, reporter de guerre, se porte volontaire pour retourner dans une France vert-de-gris, où des policiers français traquent des enfants, où des miliciens prêtent main-forte aux nazis. Il n’aura aucun droit à l’erreur, ni dans le jeu ni dans la vie réelle. Car il n’y a pas de point de sauvegarde. Il n’y en a jamais eu…

En Bonus ... 
Christian Lehman, c'est aussi un compte Twitter très actif. Celui d'un "Médecin généraliste, romancier, geek-vintage". 

Christian Lehman, c'est aussi La Citadelle des Cauchemars, paru en 1998. 

lundi 30 mars 2015

Une citation pour le lundi - Un hiver en enfer

Un roman à côté duquel je suis passé,
Un roman pour lequel je n'ai pas vibré,
Un roman pour lequel j'aimerai avoir votre avis,
Un roman dans lequel j'ai lu ...
"Edward attrapa son sac, alluma son portable. Aucun message. Rien d'étonnant. Une vie sans surprise. Il avait hâte de se connecter à sa vraie réalité, sortir de cette mélasse In Real Life, pour pénétrer dans le monde fascinant des jeux en ligne massivement multijoueurs. Retrouver sa communauté, se sentir connecté à des centaines de joueurs en ligne, se glisser dans la peau de puissants avatars et prendre son envol. Un shoot de sensations fortes dont il ne pouvait plus se passer depuis quelques temps. Vivre, bon sang ! Vibrer autrement que dans cette stupide réalité."
Et vous, êtes-vous In Real Life ou un échappatoire virtuel ? 

Surt le quatrième de couverture: 
Pour échapper à l'enfer familial, Edward, adolescent fragile, se réfugie dans sa vie virtuelle. Prisonnier des liens malsains d'une mère qui n'a jamais su l'aimer et soudain l'étouffe, l'isole. En plein coeur de l'hiver, Edward se sent en danger de mort. Deux êtres. Deux folies ? Une seule vérité sera possible. 
Un hiver en enfer de Jo Witek, Actes Sud, 2014, extrait lu à la page 10 du roman.

À l'Ombre du Grand Arbre, elles ont aussi lu ce roman, retrouvez leurs avis, sur leurs blogs respectifs pour en savoir plus sur ce roman, chez Pépita de Méli-mélo de livres, Céline, de À lire au Pays des Merveilles, et Céline du Tiroir à histoires

samedi 21 février 2015

Le Maître des livres - Kik lit un manga !

Quand on aime lire, on aime aussi l'objet livre, les librairies et les bibliothèques, 

Le Maître des livres 
de Umiharu Shinoahara
Komikku éditions, 2014.
Quatrième de couverture:
À la bibliothèque pour enfants "La rose trémière" vous êtes accueillis et conseillés Mikoshiba, un bibliothécaire binoclard célèbre pour son caractère bien trempé. Mais contrairement à ce qu'il peut laisser paraître, c'est un professionnel de premier ordre. Aujourd'hui encore, adultes comme enfants perdus dans leur vie viennent à lui en espérant qu'il leur trouvera un livre salvateur. 
Une histoire passionnante centrée sur la littérature et Mikoshiba, le "sommelier du livre pour enfants". 
Forcément un livre sur la vie d'une bibliothèque, avec ses employés et ses usagers, ça m'a tout de suite attirée. Mais je lis très rarement des mangas et la lecture de droite à gauche me faisait un peu peur. L'avis de ma libraire m'a convaincue, je suis repartie avec le tome 1 sous le bras, et je l'ai goulument avalé dans un bain chaud.
Il y a un savoureux mélange entre la découverte de classiques de la littérature jeunesse japonaise, la réflexion sur le choix des livres (c'est le livre qui choisit son lecteur  ou l'inverse ?) et les petites histoires entre les membres de la bibliothèque.
J'ai aimé cette mise en avant du bien-fait de la lecture, sur ses capacités d'évasion, et de partage. Des amitiés se créent autour des livres. Il y a des histoires croustillantes, d'amours possibles, ainsi que des allusions à la vie des bibliothécaires, qui sont très drôles. 

Deux jours après avoir acheté le tome 1 "pour voir", le livre était lu, et les deux autres tomes étaient en commande chez ma libraire. Il y a déjà 9 tomes sortis au japonais. 
Affaire à suivre donc ... 

mardi 10 février 2015

De la peinture, des peintres et des bouquins pour adultes

L'un est souple, l'autre est rigide, 
L'un est un gros pavé, l'autre est tout fin, 
L'un est plein de mots, l'autre est plein de dessins. 

Et pourtant ces deux livres je les associe, car ... 
Ces deux auteurs, je les ai connus par la littérature pour la jeunesse, 
Ces deux livres évoquent la Peinture et la vie des peintres, 
Ces deux livres m'ont donné envie de m'intéresser à cet Art. 

l'Enfance de l'Art
de Guillaume Long 
IciMême, 2014. 

Quatrième de couverture: 
De Giacometti à Banksy, de Magritte à Kawara, Guillaume Long nous révèle, avec un brin de malice et beaucoup d'humour, l'origine de la vocation de ses artistes favoris. Un panorama subjectif qui vous donnez envie de courir (et sourire!) au musée. - Stéphane Melchior - 
Un Picasso qui joue avec des cubes, un petit Banksy qui est obligé d'effacer le dessin fait sur le mur sous l'oeil d'un policier, un René Magritte qui entend un "Ce n'est pas ce que tu crois !" ... 
Ces peintres, j'ai reconnu leurs portraits d'enfants faits par Guillaume Long, je n'ai pas eu besoin de chercher la réponse à la fin du livre, alors que pour d'autres ... Car il y en a beaucoup d'autres à découvrir, 44 exactement. (Celui de Georges de La Tour m'a fait beaucoup rire également !)
L'auteur réussit  à faire un lien humoristique entre un moment fictif de l'enfance et un aspect artistique du peintre, comme une forme, une couleur , une technique. À plusieurs reprises, je me suis dit : "Et pourquoi pas ?!". C'est drôle de s'imaginer un événement qui a pu marquer fortement la carrière de l'artiste. 
Guillaume Long réussit à nous faire rire, ET à nous faire (re)découvrir l'oeuvre de peintres,  grâce à un dessin qui tient dans un carré de 20x20 et à une ou deux phrases. Il est fort, très fort. 

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Les Singuliers
d'Anne Percin
Le Rouergue, 2014, coll. La Brune

Quatrième de couverture: 
Durant l'été chaud de 1888, une communauté de peintres prend pension à Pont-Aven, un village pittoresque du Finistère. Parmi eux un jeune belge, Hugo Boch, issu d'une riche famille d'industriels, et un certain Gauguin, autodidacte à la grande gueule qui croit en son génie. Ils sont de cette avant-garde qui veut peindre autrement, voir autrement, vivre autrement. 
Hugo Boch n'est plus très sûr, lui, de vouloir poursuivre dans la peinture: il expérimente du côté de la photographie, cet art naissant. Surtout, il mène une correspondance assidue et les lettres qui s'échangent, entre la Bretagne, Paris et Bruxelles, sont foisonnantes d'anecdotes. Un vent nouveau se lève, en cette fin de siècle, dans les arts mais aussi dans les moeurs et les techniques. Tous ces explorateurs sont des jeunes gens audacieux, émouvants et parfois drôles, sauvages aussi, qui se battraient en duel pour défendre des tournesols peints par un Hollandais, réfugié dans le Midi, que beaucoup considèrent comme un fou et un barbouilleur ... 
Dans Les Singuliers, Anne Percin mêle figues historiques et personnages fictifs pour nous offrir un roman épistolaire bouillonnant. C'est un tableau monumental, qui croque le vif de l'esprit du temps et nous le rend vivant. 
Étant Bretonne, et fan d'Anne Percin, je ne pouvais pas passer à côté d'un roman se déroulant dans le Finistère, même s'il était publié du côté adulte des éditions du Rouergue. 
Avec ma manie de ne pas me renseigner avant de commencer ma lecture, je fus surprise et un peu déçue de découvrir un roman épistolaire. J'ai de mauvais souvenirs de lectures au collège, de récits lents, très lents. Pourtant il était hors de question que je laisse ce livre de côté. 
Il est imposant avec ses presque 400 pages, mais je l'ai englouti en quelques jours. Anne Percin réussit à rythmer son récit, pour que le lecteur soit tenu en haleine. J'avais envie d'être là-bas au milieu de ces peintres, de rencontrer Gauguin, et même ce Hugo Boch, j'avais envie de découvrir ses photographies, de lui dire que ça irait, malgré ses questions existentielles. Il y a un pied dans l'Histoire, mais même pour une novice pour moi, je n'ai pas été perdue dans les références au sujet des peintres. 

Si vous aimez la Bretagne et/ou la Peinture et/ou Anne Percin, n'hésitez plus, ce roman vous fera passer un bon moment et vous aurez envie d'aller passer un WE dans le Finistère et/ou d'aller à la découverte des peintres impressionnistes et/ou de lire les autres romans d'Anne Percin
Personnellement, j'ai eu envie de tout et j'ai aimé ça ! 

lundi 10 novembre 2014

Sophie Van der Linden et Olivier Tallec

Rien à voir entre ces deux livres ? P'tet bien ! 
Mais moi, j'avais envie de les mettre ensemble !
En réalité, il y a un point commun :  j'ai connu les deux auteurs à travers la littérature pour la jeunesse, et avec ces livres ils sont passés du côté obscur ... la littérature pour adultes. On ne leur en voudra pas ... pour cette fois ... .

Bonne journéed'Olivier Tallec (il a dessiné La Boum, et les Rita et Machin, que j'adore !)
Rue de Sèvres, 2014.

Quatrième de couverture: 
Au revoir, merci et à bientôt. 


Ce papa-superman il m'a donné envie d'ouvrir ce livre. Et quel délice !! C'est croustillant d'humour, c'est juste et à chaque fois bien trouvé. Un peu à la Sempé (mais en beaucoup plus coloré), chaque page présente des personnages différents dans une situation particulière mettant le doigt sur un aspect de notre société. 
J'ai beaucoup aimé le jour où on tue les cochons, car c'est exactement ça. Des cochons morts qui se vident de leur sang et des enfants qui mange de "la viande" sans savoir ce qui est vraiment dans leur assiette et d'où ça vient. 

Un livre à découvrir pour rire, ou un peu grincer des dents. Personnellement j'ai beaucoup aimé. 

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La Fabrique du monde
de Sophie Van der Linden (elle a étudié Claude Ponti et parle très bien des albums)
Buchet Chastel, 2013. 
Quatrième de couverture: 
Et je me vois là, dans tout ça. Une petite Chinoise de dix-sept ans, une paysanne, partie à l'usine parce que son grand frère rentrait à l'université. Quantité des plus négligeables, petite abeille laborieuse prise au piège de sa ruche. Enfermée là pour une éternité.
De nos jours, en Chine, Mei, jeune ouvrière, vit, dort et travaille dans son usine. Elle rêve aussi. Confrontant un souffle romantique à l'âpre réalité, La Fabrique du monde est une plongée intime dans un esprit qui s'éveille à l'amour et à la vie. 


Une usine en Chine. Du travail, du travail, du travail. Il y a cette austérité, cette précarité du travail et le reste. Le reste? Infime, insignifiant au début. Puis il y a lui et le "reste" prend de l'importance. Toute la place? On pourrait se laisser tenter, mais il y a le travail, toujours là, encore, encore. 

C'est agréable et bluffant de découvrir un auteur autrement. Ce roman n'a rien à voir avec les albums dont Sophie van der Linden parle si bien. Peu importe après tout. Tant mieux même que les auteurs soient capables de faire et de s'intéresser à ce qui est écrit pour les enfants et les adultes. 
Peut être même qu'un jour ce ne sera plus la "vraie" littérature et le "reste", qui englobe toutes les formes de littérature pour la jeunesse, si riches, si diverses, mais aussi la BD, les documentaires ... 

Il me reste encore trois auteurs "polymorphes", qui écrivent pour les grands et les petits, à vous faire découvrir pendant le mois de novembre. Affaire à suivre ....

BONUS ...

mardi 21 octobre 2014

Carabosse - Michel Honaker

Carabosse
La Légende des cinq Royaumes
de Michel Honaker
Flammarion, 2014. 

Quatrième de couverture: 
En un instant l'ombre éclipse le soleil, au milieu des branches tortueuses aux feuilles grasses et triangulaires, émerge une jeune fille à la chevelure brune et au regard té,hébreux. Le poison de l'amour déçu lui dévore l'âme. De sa soeur Léonore, qui lui a ravi son aimé, Carabosse jure de se venger: le fruit de leur amour mourra, le jour de ses dix-huit ans. Alors son sombre pouvoir jettera sur le Royaume terreur et désolation. Les liens du sang tissent des haines plus féroces que toutes les autres. 
Carabosse, la fée maléfique nous plonge dans les profondeurs du Conte de la Belle au Bois-Dormant. 

Après m'être habituée, au style de l'écriture, j'ai plongé sans hésitation dans ce Royaume, où les conflits entre fées sont nombreux. Les phrases sont construites comme celles des contes, un peu comme celle-ci "De sa soeur Léonore, qui lui a ravi son aimé, Carabosse jure de se venger". Quelqu'un de plus connaisseur que moi en syntaxe, dirait que c'est l'inversion du complément, ou la position de tel groupe de mots, je ne sais pas trop. Mais il existe bel et bien, une forme de la phrase particulière dans le conte, qui a été reprise dans ce roman. 

L'histoire de la Belle au Bois-Dormant s'étoffe, il y a du suspens, même si on connait la fin. On veut savoir, comment l'auteur réussira à retomber sur ses pattes. Il y a bien la trame, mais des événements se greffent autour, ainsi que de nouveaux personnages. Ceux sont eux, qui m'ont intéressée le plus, car je ne connaissais pas encore leur histoire. 

Petit détail, qui ne gâche rien au plaisir : la couverture est très belle ! 

Bonus ... 
Une autre adaptation de la Belle au Bois-Dormant, que j'ai appréciée, cette fois-ci au cinéma : 

lundi 20 octobre 2014

60's - Quelques morceaux des USA

Deux romans, une BD, et une émission de radio pour évoquer cette Amérique des années 1960, lorsque la seconde guerre mondiale était finie, mais lorsqu'il y a toujours la guerre froide, lorsque l'homme n'avait pas encore marché sur la Lune, mais qu'il était prêt à le faire ... 

22/11/1963 de Stephen King vient de sortir en poche ... 

... et moi j'ai fini mon gros pavé en rentrant de vacances, après une interruption d'un an. Je n'aurai jamais du le prêter à #chérichéri lorsque lui est parti en vacances l'été dernier.  Il fait plus de 900 pages, un bon gros pavé. J'avais lu plus de la moitié, il me l'a pris, il l'a fini, il a résisté, il ne m'a pas raconté la fin, et là le livre a attendu un an. C'était une sensation étrange, je voulais absolument savoir la fin, mais ça voulait dire, finir le livre, laisser les personnages et peut être vivre l'assassinat de JFK, et je n'en avais pas envie. J'avais tort. Il faut finir d'un coup, la fin est encore plus palpitante que le début ... 
22/11/1963
de Stephen King
Albin Michel, 2013, et Le livre de poche, 2014.

Présentation de l'éditeur :
Jake Epping, professeur d’anglais à Lisbon Falls, n’a pu refuser d’accéder à la requête d’un ami mourant : empêcher l’assassinat de Kennedy. Une fissure dans le temps va l’entraîner dans un fascinant voyage dans le passé, en 1958, l’époque d’Elvis et de JFK, des Plymouth Fury et des Everly Brothers, d’un taré solitaire nommé Lee Harvey Oswald et d’une jolie bibliothécaire qui deviendra le grand amour de Jake, un amour qui transgresse toutes les lois du temps.
Avec une extraordinaire énergie créatrice, King revisite au travers d’un suspense vertigineux l’Amérique du baby-boom, des « happy days » et du rock and roll.

Un roman, que j'ai acheté uniquement pour la couverture et cette Amérique de l'après-guerre...

Big Easy
de Ruta Sepetys
Gallimard Jeunesse, 2013. 

Quatrième de couverture: 
Années 50 à la Nouvelle Orléans. Josie Moraine, dix-sept ans, n'a pas tiré le gros lot. Fille d'une prostituée qui n'a rien d'une mère attentionnée, elle grandit dans une maison clause du Quartier français, celui de la mafia, des affaires louches et des gens sans avenir. Pourtant Josie a un rêve: quitter cette ville, surnommée The Big Easy et pourtant si peu easy, pour entrer à Smith, prestigieuse université du Masachusetts. Impliquée dans une histoire de meurtre, dépouillée par sa mère et endettée, tout pousse la jeune fille à suivre, elle aussi , la voie de l'argent facile. Mais Jo vaut beaucoup mieux que cela ... et ceux qui l'aiment le savent bien. 

Un roman acheté sur un coup de tête, un roman dévoré, un roman qui m'a transporté là-bas dans cette ville un peu miteuse avec ses trafics, et son argent sale. On a envie que Jake réussisse à s'en sortir, mais on a du mal à savoir comment, car elle est prise jusqu'au cou. Une ambiance pas très saine, mais j'ai adoré ça. J'étais complètement dedans, le décor du bordel, les voitures américaines qui passent dans la rue, les rayonnages de la librairie ... 
Je vous le conseille vivement, et moi je me suis acheté cette semaine, le premier roman de cette auteur: Ce qu'ils n'ont pas pu prendre. Affaire à suivre. 

Un autre Kennedy, toujours dans les années 60, aux USA ...

Sixteen Kennedy ExpressScénariste: Aurélien Ducoudray
Dessinateur: Bastien Quignon
Sarbacane, 2014.

Présentation de l'éditeur:  
1968, États Unis, une petite ville « in the middle of nowhere » bordée par les champs de blé à perte de vue et seulement animée par le chantier de son Mall en construction…
Rob, 14 ans, a le bras dans le plâtre depuis un stupide accident, qui le prive du bénéfice des petits boulots d’été. Il s’ennuie ferme. Un évènement imprévu (le passage du train funéraire transportant la dépouille de Robert F. Kennedy – assassiné – à travers la moitié des États-Unis) va lui permettre de rencontrer une jeune fille nommée Sixteen qui aura16 ans à la fin de l’été, et qui : «j’te jure que dès que j’ai 16 ans je me casse de ce bled pourri… » Rob va partager cet été avec elle, et en tomber fou amoureux. Du haut de ses 14 ans, Il n’y connaît rien aux filles… Aussi handicapé par ses sentiments que par son bras dans le plâtre…
Les cases sont nombreuses dans la page, il y a ce noir et blanc qui n'en est pas vraiment un, on penche plutôt vers le sépia, et il y a ces prises de vue rapprochées... et puis un morceau de l'Histoire des USA, tout ça a fait que j'ai vite accroché à cette bande dessinée. C'est grâce à Pénélope Bagieu, que je l'ai découverte - comme souvent pour les BD d'ailleurs -. 

Bonus... 

Une émission radio sur France Inter, Si l'Amérique m'était contée, vous pourrez y croiser Jackie Kennedy, l'histoire de la prohibition, Elvis Presley, Superman, ou encore la Statue de la Liberté.... À découvrir sans attendre. 
Une émission que j'avais déjà citée, lorsque j'avais lu Gatsby le Magnifique, et que j'avais évoqué l'Amérique de l'entre-deux guerres. C'était PAR LÀ

mercredi 15 octobre 2014

Un mercredi en images, avec une étoile dans le coeur


Un roman, qui a été évoqué sur le blog
car c'est un peu tout ça, dans la vie de Damien, qui est black et juif. 

Un livre lu, dans un train à grande vitesse, en direction de Paris, 
Ce livre, c'est Une étoile dans le coeur de Louis Atangana, Rouergue, 2014, coll. doado

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BONUS
Précédemment j'avais découvert cet auteur avec Billie Holiday, 'était par ICI

mardi 7 octobre 2014

Belle gueule de bois - Pierre Deschavannes

Difficile de parler de ce roman ...

Difficile de dire ce qui m'a le plus bouleversée, 
Difficile d'expliquer pourquoi j'ai fini sa lecture avec la chair de poule, 
Difficile de dissocier le texte et les dessins associés, tant ils vont bien ensemble, 
Difficile de savoir ce qu'un adolescent trouvera dans ce texte, 
Difficile de déterminer ce que chacun trouvera comme écho à sa propre adolescence, 

Difficile de passer à côté de ce roman, très fort, 
Difficile ? .... Impossible, à vrai dire. 

Coup de Coeur de la rentrée littéraire 


Belle gueule de bois
de Pierre Deschavannes
Le Rouergue, 2014, coll. doado

Quatrième de couverture: 
Pierre vit seul avec son père dans une maison perdue en pleine montagne, loin de tout. Son père, c'est ce type qui fascine et qui inquiète aussi. Mais pour Pierre, c'est autre chose: un amour démesuré, compliqué mais sincère. Une vie qui ne ressemble à rien d'autre ... 
Ce roman, c'est un peu son journal, avec ses dessins jetés sur la page, au stylo noir, comme s'il était pressé de nous montrer et de nous raconter son histoire. Celle de Pierre Deschavannes. 
Et vous, l'avez-vous lu ? 

Bonus ... 
Pour retrouver d'autres livres qui évoquent les relations entre des pères et leurs fils, vous pouvez consulter la sélection concoctée par À l'ombre du grand arbre, c'est par ICI .

lundi 6 octobre 2014

Oublier Camille ... Impossible

Un roman, lu comme ça, mais que l'on n'oublie pas ...

Un roman que j'ai commencé comme ça, un soir en rentrant du travail, 
Un roman que j'ai commencé comme ça, car je ne voulais pas m'occuper du dîner, 
Un roman que j'ai commencé comme ça, et que je n'ai pas lâché avant de l'avoir fini. 

Pour un livre, on peut faire comme la lessive, et dire qu'il est petit mais costaud  ?
Pour un livre, on peut dire qu'il est dur, mais plein d'amour ? 
Pour un livre, on peut dire qu'il m'a fait trembler et frissonner ? 

Là maintenant, j'ai envie de comparer les parents, qui disent pour les dents de lait
"C'est pas grave, si elle est beaucoup cariée, elle va tomber"
et ceux qui pourraient affirmer qu' 
"Un chagrin d'amour d'adolescent, c'est pas grave, ça va passer"

Mais NON ! Dans un cas, comme dans l'autre, il faut s'en occuper. Ça n'aura pas beaucoup d'effet sur la carie, mais pour le reste, on peut commencer par lire ... 

Oublier Camille
de Gaël Aymon 
Actes Sud Junior, 2014. 

Quatrième de couverture: 
"Elle est là. Elle a sûrement dû sécher les cours pour arriver à l'heure devant mon lycée. Je sais qu'elle sait que je l'ai vue mais je ne lui accorderai pas un regard. Elle, elle n'est même pas capable d'essayer de me retenir. Je ne veux pas savoir si elle est triste ou bouleversée. C'est fini, tu peux crever ! Tu m'aimes encore ? Alors, j'espère que ça te fera mal. J'ai décidé de t'oublier."
Yanis est fou amoureux de Camille. Mais "assurer" avec une fille, prendre l'initiative, agir, c'est plus facile à dire qu'à faire. Devenir un homme, oui, mais quel homme ? Paralysé par le doute, Yanis est tenté d'esquiver, puis de fuir... pour oublier Camille. Au risque d'être rattrapé par ses sentiments. 

C'est donc une évidence, je le recommande aux adolescents, sans aucune hésitation.

Ce que j'avais lu et aimé de Gaël Aymon 

Ce que j'en avais dit ...

vendredi 3 octobre 2014

Dents, Bouquins et Brosses

Des livres avec des histoires de Dents et de Dentistes, il y en a déjà eu par ici, 
Mais personnellement je ne m'en lasse pas, 
Et cette fois, il y a de vraies brosses à dents dedans ! 

- Au programme, un Album et une BD, pour le plus grand plaisir des petits et des grands -


Montre te dents ! 
de Mineko Mamada
p'titGlénat, 2014, collection SukiSuki.

Quatrième de couverture: 
Paulin est un petit cochon gourmand qui raffole des friandises mais déteste se brosser les dents ! Et ce qui devait arriver arriva: le voici avec une vilaine carie ! Cette fois, il ne peut plus reculer et décide de se rendre enfin chez le dentiste. C'est alors qu'en chemin il rencontre le grand méchant loup ... 

Un cochon, un loup et un dentiste, je pense que là on peut parler d'un trio de choc ! Qui mangera qui ? La question doit être sérieusement posée, car on a déjà vu des patients bouffer leur dentiste, une fois les soins terminés, et aussi des loups manger des cochons bien dodus. 
Dans cet album, toutes les excuses sont bonnes pour ne pas aller chez le dentiste. Il pleut ? Et bien, le rendez-vous attendra encore quelques jours, et puis la douleur est partie après tout. 
Le cochon et le loup trouveront un terrain d'entente grâce à la mauvaise haleine du loup, et à leur peur commune du dentiste ... Comme quoi tout est possible dans les histoires de dents ! 

Des traits noirs, et quelques aplats de couleurs pour donner vie aux trois personnages, de cette drôle d'histoire, dans laquelle le dentiste finit quand même par avoir le beau rôle. 

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Souriez
de Raina Telgemeier
Akiléos, 2010.

Quatrième de couverture : 
À 11 ans, Raina n'aspire qu'à être une élève de sixième comme les autres. Mais un soir, en rentrant des scouts, elle trébuche et tombe, s'abîmant sérieusement les dents de devant. S'ensuit alors un long et frustrant parcours, avec et sans appareil, de la chirurgie, une espèce de casque plutôt embarrassant, et même une prothèse avec de fausses dents ! Et pour couronner le tout, il lui faudra aussi faire face à un tremblement de terre majeur, aux garçons et à des amies pas toujours amicales ... 
L'histoire de Raina nous conduit du collège au lycée, où elle trouvera sa voie artistique, découvrira le véritable sens de l'amitié et où elle pourra enfin ... sourire. 


Même si je surveille les parutions en lien avec les dents et les dentistes, (très très) régulièrement, j'étais passée à côté de cette BD. C'est Pénélope Bagieu et sa chronique sur Mazmoizelle, qui me l'a faite découvrir. 
Dans la littérature pour la jeunesse, le sujet du passage de l'enfance à l'adolescence revient souvent. Il est question de problèmes de famille, de coeur, de changements corporels...  Mais dans le cas de Souriez, le fil conducteur de cette adolescence est plutôt original, car  il s'agit des rendez-vous chez le dentiste et autres professionnels de la santé bucco-dentaire.
Les dents sont une composante incontournable du sourire, et donc de l'image que l'on renvoie aux autres. 
Je pourrai continuer longtemps sur ce sujet, mais je vous dirai plutôt que j'ai aimé l'histoire, même quand il n'est pas question de dents, que la couverture n'est pas exceptionnelle, mais que je vous conseille vivement cette BD, et que Raina, je l'aime vraiment bien comme collégienne, et ensuite comme lycéenne. 
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Et pour les brosses à dents ? 

De bleu, du blanc et du rouge pour une brosse 100% fabriquée en France. 

Mais le vrai truc en plus, c'est que vous n'êtes plus obligé de penser à renouveler votre brosse à dents. "Je l'ai depuis quand celle-là déjà?", "T'as pas l'impression que les poils sont tordus ?"
Un service d'abonnement pour votre brosse à dents, et celles du reste de la famille, je trouve que c'est une chouette idée. De plus, les brosses sont de bonne qualité, personnellement je suis très contente de ma MISS que j'utilise depuis le milieu de l'été. 


Pour découvrir une vidéo de fabrication de ces brosses à dents 100% française, la gamme complète des brosses à dents proposées, ainsi que toutes les modalités d'abonnement, c'est sur le site de Bioseptyl. Personnellement, j'aime beaucoup la gamme Enfant, qui propose des brosses pour les tout-petits

Les plus petits modèles ont été testés et validés !


Et peut être même que si vous êtes sages, je pourrai m'arranger pour vous en faire gagner des brosses à dents, comme ça... Mais on attend qu'Halloween soit passé... Trop de bonbons à l'horizon ! D'ailleurs vous préféreriez gagner des brosses pour vous, ou pour vos enfants ?