mardi 19 juillet 2011

Le roman de l'été - Nicolas Fargues

Le roman de l’été de Nicolas Fargues
Folio, 2011. 

Cela fait deux semaines que cette chronique tourne et retourne dans ma petite tête…Elle traîne. Je dirai presque que cela me pèse de l'écrire. J'ai pas envie. Je ne sais pas comment m'y prendre ? Comment l’écrire ? Quels mots utiliser ? Pourquoi ces interrogations alors que parfois les phrases viennent toutes seules, et mes doigts volent au dessus du clavier ? Pourquoi ? Et bien, parce que pour la première fois, je n’ai pas aimé un livre reçu dans le cadre d’un partenariat, c'est-à-dire que grâce au site Livraddict, l’éditeur m’a offert ce livre contre un post sur mon blog. Un échange de bons procédés : un coup de pub pour eux, une découverte lecture avec un livre gratuit pour moi. J’adore le principe…. Mais là je suis embêtée… Pour vous parler de ce livre, je vais vous raconter ma rencontre avec lui.
Un vendredi soir, le soir de l’annonce des partenariats sur Livraddict, le 27 mai très exactement, je me connecte et parcours la liste des six à sept livres du jour. L’éditeur Folio est présent, je l’ai toujours beaucoup aimé, le fond blanc, l’image de la couverture. Mon envie me pousse vers cet éditeur pour me proposer comme lectrice… Je regarde les couvertures des ouvrages. Il a fait beau. Je pense aux vacances. Celle-ci me donne envie... Est-ce la mer derrière ? Ca y ressemble fortement...


Puis je lis les quatrièmes de couverture…
Voici celle du livre Le roman de l’été :
Pas facile, à 55 ans, de se mettre à la littérature. Surtout par un si beau soleil dehors. Et votre fille qui annonce qu’elle amène une copine italienne pour les vacances. Sans compter les voisins d’en face qui, dès que vous vous décidez enfin à prendre la plume face à l’océan, voudraient vous faire comprendre que, tout ce qu’ils demandent, c’est une vue sur la mer eux aussi.
Nicolas Fargues entrecroise avec brio intrigues sentimentales, familiales et politiques pour nous offrir le tableau décapant et farceur d'une époque: la nôtre.
Allez banco! Je m'inscris. Ce livre est pour moi. Pour cette période pré-estivale. Un écrivain qui parle d'écriture, un thème dont je raffole (Et oui, c'est une de mes infidélités à la littérature pour la jeunesse !) Après un passage auprès de ma boîte aux lettres, un sourire sur le visage, l'enveloppe à bulles sous le bras je monte les 3 étages qui me séparent de chez moi. J'ai envie de dire et de redire: Trop cool! Trop cool! Je l'ai enfin reçu...Quelques jours plus tard, je le commence avec envie. Et là.... "Mais c'est quoi ce truc!" Voici ma première réaction. Je (re)regarde la couverture, je (re)relis la quatrième de couverture... Non, il n'y a pas eu d'échange de livres. J'ai lu les 20 premières pages... Je me suis arrêtée. C'était triste. Tendu, c'est le qualificatif qui me vient à l'esprit. Glauque, presque. 
...Toutiludum... Votre attention s'il vous plaît... Le petit Roger est attendu par sa maman à l'accueil du magasin. J'ajoute une annonce spéciale... La vérification orthographique peut amener à des découvertes étonnantes... Merci de votre attention... BipBipBip...
D'après la couverture, je m'attendais à lire le récit d'une femme. C'est un homme que je rencontre sur une plage de Normandie. Ca traîne, c'est lent. Je n'ai pas envie d'écouter le dialogue froid et mauvais de ces deux "connaissances" d'enfance. Je laisse le livre de côté. Pourtant je me sens engagée auprès de l'éditeur. Un livre contre une chronique. Je lis jusqu'à la page 50 ou 60 puis je survole, je diagonalise... Je ne suis tentée par rien. Ni le ton, ni les mots, ni les personnages, qui me donnent l'impression d'être tous déprimés. Je reviens à un des premier sentiment que j'ai exprimé. C'est triste. Déprimant. Je n'ai pas accroché, vraiment pas. JE suis passée à côté. J'en fus frustrée, mais aucune envie d'aller plus loin. Pour ne pas lâcher le livre ainsi, j'ai fait quelques recherches, et voici ce que j'ai récolté. 

 
Quelques liens au sujet de l'auteur et du livre, ou des deux en même temps: 

 - La vidéo, lorsque l'auteur parle de son livre.(Si le livre vous intéresse, n'hésitez pas. C'est instructif d'écouter un auteur faire la "chronique-critique-pub" de son propre livre.

Entendu dans la vidéo - Coup de "coeur": "Un espace absolument magnifique... une nature très préservée ... des dunes de sable. C'est très joli, donc les gens n'y vont pas..." (Mais il est qui lui pour dire ça..?. Les gens ne vont jamais dans les endroits jolis, il ne fait pas partie des gens lui ? ... Ou alors il y a un sens caché dans la phrase que je n'ai pas compris)

- Des critiques sur le site Fluctuat au sujet d'autres livres du même auteur. 
- Article Wikipédia sur l'auteur
- Une critique de Buzz littéraire

 Si vous avez aimé ... ou pas ce livre, laissez un commentaire un peu plus bas. 

5 commentaires:

  1. Aïe Aïe Aïe ! Ça c'est de la chronique assassine !
    Mais bravo pour ton honnêteté même en étant en lien avec l'éditeur, c'est très appréciable.
    Perso, rien qu'à la quatrième de couv je n'aurais pas lu le livre.

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  2. Livre prêté à une amie, je vous dirai ce qu'elle en pense. Quand je ne suis pas convaincue par un livre, je fais tourner. Il doit trouver un lecteur qui le lire avec avidité !

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  3. j'ai juste vu la vidéo, pas lu le livre. Je crois que l'auteur a simplement voulu dire qu'en majorité les gens ne vont pas dans la Hague bien que ce soit joli (je connais le coin dont il parle et la plage coincée entre deux lieux nucléaires, c'est magnifique mais pas forcément touristique). Pas facile de parler face caméra sans buter sur ses mots ou même s'emmêler, pas facile de rester clair voire d'éviter de dire le contraire de ce que l'on voulait dire... c'est un art presque (parole de fille qui a testé)! :-)

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  4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  5. J'ai lu et j'ai beaucoup aimé. Comme toi je l'ai lu en partenariat avec folio. Je t'invite à lire ma chronique sur mon blog pour comprendre ce qui m'a séduite.
    http://lenlivree.blogspot.com/search/label/Fargues%20Nicolas
    Voilà, concernant ta chronique, j'ai trouvé un peu étrange que tu te fies à la couverture jusqu'à aller imaginer que ce serait l'histoire d'une femme. Les couvertures ne veulent souvent rien dire et parfois elles ne sont même pas choisies par les auteurs. Bref... dommage!

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