lundi 7 avril 2014

Eulalie à la Gare d'Austerlitz ?

Anne-Sophie Silvestre, vous l'avez déjà croisé par ici, 
Anne-Sophie Silvestre, elle écrit Les folles aventures d'Eulalie de Potimaron.  
J'ai eu envie de lire autre chose de cet auteur, 
Le sujet n'est pas du tout le même, il est question du présent, d'un service d'oncologie, d'évasion...
Voilà ce que ça donne ... 

Ma gare d'Austerlitz 
d'Anne-Sophie Silvestre
Oskar, 2014.

Quatrième de couverture: 
Quand on a 15 ans, et qu'on affronte une maladie grave, comme Georges, on se retrouve coincé à l'hôpital. Et quand cet hôpital est la Salpêtrière, à Paris, on a la gare Austerlitz pour voisine de chambre. Tlaa-ta-da da ... En voie 17, arrivée du train en provenance de Port-Bou, Pour-la-Nouvelle... Tous ces voyages, ces trains qui arrivent et s'en vont, ça n'est pas drôle quand on n'a pas le droit de partir. Cela peut même devenir lancinant. Jusqu'au jour où notre héros décide de se faire la malle, de sauter dans un train qui part. Mais qu'y  a-t-il au bout de ces rails ? 


Certains diront que ce n'est pas la vraie vie, je leur répondrai "Et pourquoi pas ?"
Certains diront que c'est trop facile, je leur répondrai "Oui, et alors?".  

C'est vrai que ce n'est pas si facile de sortir d'un service pédiatrique d'oncologie normalement, lorsqu'on a 15 ans et qu'on est soi-même le malade. 
C'est vrai que partir comme ça, sauter dans un train sans réfléchir, ce n'est pas si facilement faisable. 

Mais qui n'en a pas rêvé ? Et qui dit qu'il l'a vraiment fait ? 

Voici un roman, qui parle de la maladie, de la lassitude de rester cloitrer dans une chambre d'hôpital, de l'envie d'aller voir ailleurs, quand on se sent coincé dans sa vie. 
Voici un roman, qui parle de bataille contre le monstre qui remplit un corps contre son propre gré, 
Voici un roman, qui apporte une touche d'espoir. 

Alors que d'autres romans parlent d'adolescents atteints de cancer, qui ne survivent pas (j'en avais fait un sélection, particulière pour moi et pour toutes les familles qui ont croisé ou qui croisent le chemin de cette maladie: ICI) celui-ci finit sur une note positive et ça fait du bien. 

J'aime le style d'écriture d'Anne-Silvestre, même si le contexte n'est pas du tout semblable à celui des aventures d'Eulalie. 

D'ailleurs n'oublions le dernier tome des Folles Aventures d'Eulalie de Potimaron, qui s'intitule Le vampire de Castille. Il nous emmène à la cour d'Espagne, au coeur de Madrid. 

Il fut commencé lors d'un déjeuner au travail ...




Et il fut fini lors d'un match de basket. Oui, je sais j'aurai du être plus attentive aux paniers marqués et prendre plus à coeur mon rôle de pompom girl. Mais cela devait attendre un peu, j'avais un roman à finir. Comme à chaque fois, l'auteur a réussi à me plonger dans l'aventure. Je n'avais qu'une hâte, savoir la fin, qui n'en est pas une, alors désormais j'ai hâte de lire le prochain tome. N'est-ce pas le signe d'une bonne série ? 



Si vous ne la connaissez pas encore, il y a ce que j'avais dit sur les tomes précédents, ICI
Et voici pour ce petit dernier, qui n'est pas si petit, et je crois même que c'est le plus épais des cinq tomes déjà parus....

Les folles aventures d'Eulalie de Potimaron 
V. Le vampire de Castille 
d'Anne-Sophie Silvestre avec des illustrations d'Amélie Dufour
Flammarion, 2013. 

Quatrième de couverture: 
" - J'ai une autre question, mais je n'ai plus d'argent.
- Que veux-tu savoir ? demanda la gitane.
- El Vampiro existe-t-il ?
- Oui, dit-elle tranquillement.
- Qui est-il ?
- Personne en l'a vu.
Il peut ressembler à toute personne que nous croisons. Écoute mon conseil: ne sors pas seule la nuit et évite de montrer ta curiosité au premier venu. L'Inquisition, à défaut de brûler le vampire, pourrait bien brûler quelques personnes qui s'y intéressent trop."
Marie-Louise est désormais Reine d'Espagne, et Eulalie son écuyère. Madrid et la Castille se révèlent riches en découvertes, mystères et rencontres. Que Versailles est donc loin ! 

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