jeudi 27 octobre 2011

Les morues - Titiou Lecoq

Les morues de Titiou Lecoq
Au diable vauvert, 2011. 

Quatrième de couverture: Il n'y en a pas ! 
Première de couverture: Rien non plus ! (Enfin si un truc cartonné d'un beige un peu moche, qui se tache très vite)

Pourquoi ? J'ai en ma possession des épreuves non corrigées. 
Je crâne et je me la pète ? Mais non ! (Parce que l'éditeur ne me l'a pas offert à moi en particulier.... Et non ...  Je l'ai pris au Club de Lecture  de Virgin. Oui, c'est vrai on tape sur les doigts des grosses librairies qui appartiennent à des grosses enseignes, il faut pas acheter là-bas, il faut aller chez le petit libraire du coin... Mais n'empêche qu'à Rennes, ils ont un Club de Lecture et ça c'est la grande classe!)

Donc je disais, pas de photo sur la première de couverture, pas de texte sur la quatrième de couverture. Saut en chute libre dans le coeur du roman. Pas d'a priori. Pas de recherche sur internet avant la lecture. 
Je plonge....
Le prologue dérange. Il est décalé. Sans queue, ni tête. Où est-on ? Qui est-là ? On ne comprend rien. Il est question de Kurt Cobain et de trentenaires. Il y a une morte, un groupe d'amis d'enfance, une bande de copines féministes, des couples, deux frères. 
La mort de Charlotte réveille des questions dans l'esprit d'Ema. Son amie d'enfance un peu perdue de vue s'est-elle vraiment suicidée comme le dit la Police ? Y a-t-il eu meurtre ?
Si elle s'est suicidée, pourquoi ? 

Ce roman, au fil d'une enquête autour de la mort de Charlotte, fait allusion à de multiples facettes de la société actuelle (Capitalisme, Sur-consommation, Pollution, Pouvoir d'internet, Utilisation des médias...) qui ne sont pas toujours très brillantes. J'ai aimé partager les ressentis de Fred et Ema. Leurs histoires sont dures parfois. La vie n'est pas toujours rose.  Le corps du roman tranche avec le prologue. Il ne s'arrête pas à la légèreté facile. Le vocabulaire utilisé est le mien, celui de tous les jours, sans pour autant entrer dans le pénible à lire. Il y a un style et une structure recherchés. 

Très très bonne découverte (Rq: c'est le premier roman de Titiou Lecoq. J'espère qu'il y en aura d'autres)

Coup de coeur: À la fin de chaque chapitre, 2 ou 3 morceaux de musique à découvrir. Quelques bonnes découvertes également !

Parce qu'internet existe et que je suis curieuse, voici les éléments que je fournis d'habitude: 
Quatrième de couverture: C'est l'histoire des Morues, trois filles et un garçon, trentenaires féministes pris dans leurs turpitudes amoureuses et professionnelles. Un livre qui commence par un hommage à Kurt Cobain, continue comme un polar, vous happe comme un thriller de journalisme politique, dévoile les dessous de la privatisation des services publics et s'achève finalement sur le roman de comment on s'aime et on se désire, en France, à l'ère de l'internet. C'est le roman d'une époque, la nôtre.
Couverture: 

3 commentaires:

  1. je l'ai lu et je n'avais qu'une hate ...le finir vite pour passer à un autre livre! je n'ai pas du tout accroché.. j'ai trouvé que cela partait dans tous les sens, qu'on perdait le fil...
    ce que je retiens de ce livre c'est la playlist, j'ai trouvé que c'était une bonne idée

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  2. J'ai aimé chercher les titres sur internet et les écouter juste après la lecture du chapitre correspondant.
    J'ai été dérouté plusieurs fois par ce roman, mais il y a un quelque chose qui a relié l'ensemble, qui m'a fait tenir et mieux que ça qui m'a donné envie de finir le livre et de l'apprécier.
    Je comprends qu'il ne puisse pas plaire à tout le monde. Même si ça veut pas dire grand chose en soi, on peut dire qu'il est "particulier"

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  3. j'ai suivi son interview sur le Mouv' et j'ai eu envie de le lire puis finalement pas ... je vais attendre encore mais article sympa

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